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Enfin on attaque l'education!
z
16 septembre 2006 14:08
Il etait grand temps que ce chantier soit lance, esperons qu'il sera prometteur...



Maroc: un Conseil supérieur de l'éducation

Un Conseil supérieur de l'éducation a été instauré jeudi 14 septembre au Maroc. S'adressant aux membres de cette nouvelle instance, le roi Mohammed VI a indiqué que ses missions seraient d'accélérer les réformes dans le secteur de l'enseignement.

"Le temps est venu de faire preuve d'audace, de courage et de sens des responsabilités pour traiter les véritables problèmes du système éducatif, que nous connaissons tous et dont nous souffrons tous", a déclaré le souverain.

Selon lui, ce conseil constituera une plate-forme de vaste consultation et d'échange d'idées, servira d'observatoire efficace de l'évolution de ce secteur et permettra de faire des propositions relatives aux problèmes d'éducation et de formation. Le Conseil supérieur de l'éducation a été créé à l'occasion du début de la nouvelle année scolaire.
Samedi 16 Septembre 2006
B
16 septembre 2006 15:10
comme si s'etait le premier Conseil Superieur ou Haut Comité ou Instance Suprême...créés pour réformer l'education
il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans... et ça n'a jamais reglé de probleme
il faut etre d'une naiveté extreme pour croire que c'est ce genre de trucs qui va améliorer la qualité de notre Education!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/09/06 15:10 par Bnou Batouta.
z
16 septembre 2006 15:12
Source?

Citation
Bnou Batouta a écrit:
il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans...
a
16 septembre 2006 15:23
Le roi passe son temps à inaugurer des tas de truc au bled, à croire qu'il n'a rien de plus intéressant à faire, dans l'intérêt supérieur du Maroc. Je suis désolé mais le roi doit inaugurer les grands chantiers et déléguer aux ministres concernés le reste, sauf s'il veut s'accapparer tous les mérites bien sûr. Sans compter que toutes ces inaugurations coûtent très chers aux contribuables marocains, avec une seule sortie du roi, on pourrait construire un dispensaire à la campagne ou une école !
b
16 septembre 2006 15:49
andi..

Ce qu'on ne sait pas c'est qu'au Maroc le Roi est sollicité d'inaugurer des trucs meme privés parfois quand ils sont de signification nationale (un pole technologique par exemple). Ca fait comme un label pour la boite. Inauguré par le Roi veut dire aussi "pas toucher les corrompus et les ripoux". C'est comme une protection du projet. Et j'ai appris cela en conversant avec des marocains.
16 septembre 2006 15:52
ZAKI 7 :
------- Les sources ne manquent pas et ne sont pas tellement indispensables ! On peut ici avancer ce que disent certaines gens : la culture c'est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié ! eh oui même pour la politique, on accumule des informations tout au long de nos recherches mais on ne se souvient que de l'urgent !
----- J'adhère entièrement à l'avis de BNOU BATOUTA qui a dit:
comme si s'etait le premier Conseil Superieur ou Haut Comité ou Instance Suprême...créés pour réformer l'education , il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans... et ça n'a jamais reglé de probleme
il faut etre d'une naiveté extreme pour croire que c'est ce genre de trucs qui va améliorer la qualité de notre Education !!!
B
16 septembre 2006 16:03
Citation
zaki7 a écrit:
Source?

Citation
Bnou Batouta a écrit:
il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans...

c'est en quelque sorte un terrain qui m'est très/trop familier
mes parents et la moitié de ma famille travaille dans l'education nationale
z
16 septembre 2006 16:41
Ah ok, je pensais que tu avais des sources...

Citation
Bnou Batouta a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Source?

Citation
Bnou Batouta a écrit:
il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans...

c'est en quelque sorte un terrain qui m'est très/trop familier
mes parents et la moitié de ma famille travaille dans l'education nationale
B
16 septembre 2006 16:51
Citation
zaki7 a écrit:
Ah ok, je pensais que tu avais des sources...

Citation
Bnou Batouta a écrit:
Citation
zaki7 a écrit:
Source?

Citation
Bnou Batouta a écrit:
il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans...

c'est en quelque sorte un terrain qui m'est très/trop familier
mes parents et la moitié de ma famille travaille dans l'education nationale

haha c'est vraiment comique
m
16 septembre 2006 17:30
Bnou Battouta,

merci de le préciser que tes parents travaillent dans le domaine de l'éducation nationale. Cela veut dire que tu sais ce que tu dis et que tu es en quelque sorte une source fiable.

Je m'incline devant le coprs enseignant marocain, je lui reconnais beaucoup de qualités. Je dis cela avant d'aborder notre sujet parce que ce domaine est intéressant et a besoin de nombreuses réformes.

Lorsque je dis réformes j'insinue tout un vaste domaine. La création d'institutions d'enseignement, la création de revues, la création d'un marché éditorial, des instances administratives, des instances éducatives, des associations...etc...

Toute réforme en général est génératrice de débouchés. Les grands titres que j'ai soulignés existent déjà mais doivent être dépoussiérés, redynamisés, retapés, rafistolés, liftés etc...

L'Europe qui possède de nombreux moyens ne cesse de changer et de rechanger ses visions. Et pour cela de nombreuses réformes se font. Actuellement c'est la réforme de la méthode de lecture : lecture globale ou syllabique en France.

Le CECR (Cadre Européen Commun de Référence) est né depuis la fin des années quatre-vingt. La Commission Européenne de Strasbourg n'a demandé son application qu'à l'année 2 000, tout en précisant que ce cadre n'est nullement une bilbe mais une réforme qui doit évoluer avec le temps. Les réformes donnent naissance à des réformettes.

Et plus il y a de réformes plus il y a de Bringstorming, alors on se creuse la cervelle, on remue-ses méninges pour faire avancer le chmiliblik.

Je suis heureux que le Maroc pense de cette manière. Nous avons dormi trop longtemps sur nos lauriers, nous fûmes dépassés et nous souffrons actuellement.

Toute initiative qui nous montre nos défauts mais aussi nos qualités est bonne.

mag3

Pour revenir au sujet
a
16 septembre 2006 17:47
Citation
demha a écrit:
ZAKI 7 :
------- Les sources ne manquent pas et ne sont pas tellement indispensables ! On peut ici avancer ce que disent certaines gens : la culture c'est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié ! eh oui même pour la politique, on accumule des informations tout au long de nos recherches mais on ne se souvient que de l'urgent !
----- J'adhère entièrement à l'avis de BNOU BATOUTA qui a dit:
comme si s'etait le premier Conseil Superieur ou Haut Comité ou Instance Suprême...créés pour réformer l'education , il y en a regulierement monsieur tous les 2, 3 ans... et ça n'a jamais reglé de probleme
il faut etre d'une naiveté extreme pour croire que c'est ce genre de trucs qui va améliorer la qualité de notre Education !!!

c est peut etre vrai qu il y en a eu tous les 2,3ans et c est peut etre vrai que ca n a rien donné,mais si tu veux changer les choses il faut passer par la .c ad un conseil superieur ou un haut commité ou ce que tu veus .il faut bien un groupe de reflexion pour amelioré ce domaine .il se peut que les precedents qui ont siegé a ce conseil ai pu etre des incompetants et il se peut aussi que les nouveaux soient competant (seul l avenir le dirat).

demha je t est connu plus intelligent que ca,je suis choqué.comment peut tu juger le travail de ce conseil alors qu il n a meme pas commencé ses travaux?.
16 septembre 2006 18:00
citer antitout :
demha je t est connu plus intelligent que ca,je suis choqué.comment peut tu juger le travail de ce conseil alors qu il n a meme pas commencé ses travaux?.
--------- j'ai personnellement l'expérience de ces choses depuis des DECENNIES , et j'ai toujours été FRUSTRE d'entendre que des .... et des .... ont été mis sur pieds pour .... et pour .... sans jamais rien voir VENIR ! alors on perd même son intelligence et on se révolte comme on peut à cause de tous ces mensonges !!
s
16 septembre 2006 19:36
vous connaissez le prix d'une rentrée scolaire ici?
êtes vous conscient que plus de 40% c une bombe à retardement?
croyez vous que simplement par des effets de pub et marketing on peut changer le monde?
il faut rentrer dans le contenu et arrêter de faire juste un ravalement de façade, on est des experts dans ce domaine ici
c
17 septembre 2006 02:37
Citation
sofiane68 a écrit:
vous connaissez le prix d'une rentrée scolaire ici?
êtes vous conscient que plus de 40% c une bombe à retardement?
croyez vous que simplement par des effets de pub et marketing on peut changer le monde?
il faut rentrer dans le contenu et arrêter de faire juste un ravalement de façade, on est des experts dans ce domaine ici

Une voiture dont le compteur affiche 12000 km, a parcourus 20km combien le compteur affichera il a l'arrivé, question simple mais semble d'une complexité infini pour un éleve du 4éme primaire, pourquoi et bien tout simplement car il sait pas a quoi ressemble un compteur ni a quoi il sert, c dans les livres scolaires que ces objets non identifié existent (j ai fini pas vendre mon ane en essayant d expliquer ma petite voisine)
La reforme, de quelle reforme voulez vous parlez, quelle strategie et pour quel terme, laissez moi pleurer, meme la CDG qui gere des milliards de dhs pour le compte de nos futurs et actuels retraités na pas de strategie, tout le monde fait du baclage et du depanage du jours au jours (desolé de decevoir les plus optimistes) on nous repete des slogans. Il faut travailler dans la fonction publique pour voir que les choses n ont pas tellement changées
z
17 septembre 2006 02:49
PS : ce n'est pas la CDG mais la CNSS. Je continue a me marrer...
c
17 septembre 2006 03:48
Citation
zaki7 a écrit:
PS : ce n'est pas la CDG mais la CNSS. Je continue a me marrer...

tu m'envoi ravis, toujours avec la meme assurance.
la cnss collecte les cotisations du secteur privé
la cimr collecte aupres du secteur publi

ils deposent leurs fonds aupres de la cdg qui en assure le placement
c
17 septembre 2006 03:58
Citation
zaki7 a écrit:
PS : ce n'est pas la CDG mais la CNSS. Je continue a me marrer...

une lecture de cet article te sera d une grande utilité, ne me remerci surtout pas

CDG, des interventions pas toujours bien comprises


L’emprise de la caisse sur l’économie en agace plus d’un.
Elle multiplie les acquisitions d’entreprises, en crée de nouvelles et lance des projets d’envergure.
Ses responsables répètent à l’unisson que toutes les interventions s’inscrivent dans la stratégie de développement de l’Etat.

Ilne se passe plus un mois, depuis l’année 2000, sans que la CDG ne soit au cœur de l’événement économique. Elle achète à tour de bras des structures, s’y renforce ou en crée de nouvelles : CIH, Atlanta/Sanad, Meditelecom, Afriquia Gaz, Maghreb oxygène, Comanav, Maroc Leasing, Caisse marocaine des marchés, Cellulose du Maroc, Sothermy, Accès capital, Sindibad, Maghreb Titrisation, Maroclear, Upline technologies, Maroc hôtels villages, Kora développement, Sabr aménagement... tous les secteurs sont investis.

Mais ce dynamisme ne date pas de ces quatre ou cinq dernières années, comme on serait tenté de le croire. «La CDG multiplie les projets qui s’inscrivent dans la stratégie de développement de l’Etat, depuis sa création, en 1959», précise Abdesselam Aboudrar, directeur général adjoint de la CDG. Tous les responsables du groupe, qui ont longuement reçu La Vie éco, mardi 15 mars, répètent à l’envi que «c’est parce que la caisse communique davantage à propos de ses activités que les observateurs ont le sentiment qu’elle est partout».

La CDG est souvent désignée comme le bras armé de l’Etat, qui accompagne ses élans de développement après qu’elle ait accumulé un trésor de guerre. Une mission difficilement acceptable, car les observateurs partent du principe que les fonds propres de la CDG ont été générés grâce aux retraites des salariés du privé (CNSS) et d’une partie du public (RCAR et CNRA). Et que la richesse accumulée leur appartient en retour.[/[/b]u] L’emprise de la CDG sur l’économie n’est pas toujours bien acceptée. Les mêmes questions reviennent à chaque fois que la CDG est évoquée. Quel est son rôle ? A quoi sert son action ? D’où viennent les fonds investis ? Comment se voit-elle confier des projets publics de gré à gré ? Qu’est-ce qui justife même son intervention ?

Les premiers éléments de réponse nous viennent d’abord de son histoire. En créant un établissement public pour gérer les retraites des salariés, l’Etat voulait préserver des fonds importants pour l’équilibre social. Les placements effectués exclusivement dans les obligations étatiques généraient des rentrées d’argent importantes, dont une partie revenait à la caisse au titre de ses frais de gestion. «Ce capital, qui n’appartient ni à l’Etat ni aux déposants, devait être fructifié; la caisse allait investir dans le tourisme pour accompagner l’élan de l’Etat», explique Khalid Laraïchi, directeur de cabinet de Mustapha Bakkoury, directeur général de la CDG. Et d’ajouter que «la nature de ces fonds - une épargne à très long terme - permettait à la CDG de se lancer dans une telle aventure pour créer le courant». On est en 1967, une période marquée par un renforcement des investissements dans l’industrie hôtelière. La CDG s’implique alors activement dans cette nouvelle «wave» par la création d’un nombre important d’unités hôtelières, notamment dans le Nord, par le biais de sa filiale Maroc-Tourist.

En multipliant les investissements, 40 ans plus tard, la CDG se retrouve avec un trésor de guerre qui donne aujourd’hui le tournis. A côté de sa mission originelle de gestionnaire des retraites et dépositaire des avoirs privés et réglementés, elle est présente partout. «Et nous ne comptons pas nous arrêter à ce niveau, nous projetons d’être numéro un dans tous les domaines d’ici 2010», martèle M. Laraïchi.

Des actions centrées sur la région
«Il faut voir dans nos interventions une action structurante pour l’économie nationale. Nous créons le courant pour que d’autres suivent le mouvement», souligne Khalid Laraïchi. La CDG fait aujourd’hui de l’action régionale son fer de lance. «Nous jouons un rôle de fédérateur de tous les acteurs locaux pour lancer des projets structurants pour la communauté», précise notre interlocuteur. Cette nouvelle stratégie est représentée par la mosaïque des entreprises de CDG Développement, qui interviennent dans les activités opérationnelles du groupe. M. Laraïchi note que «les élus et les autorités locales sont encore en train d’apprendre les mécanismes de la région». Des premières expériences de la caisse avec les acteurs du développement régional, il retient «la difficulté d’établir des relations d’affaires et entretenir une cadence nécessaire pour le démarrage des projets. Mais nous y allons coûte que coûte parce que nous sommes investis d’une mission». La CDG s’est fortement impliquée dans cette voie en adoptant une stratégie spécifique, qui prend en compte les potentialités, les moyens et les demandes de la région. «Notre action est motivée, d’un côté, par la volonté des populations locales de s’impliquer dans la construction de leur avenir, et de, l’autre, par l’accroissement des pouvoirs et des responsabilités institutionnelles des élus sur le plan du développement économique, social et culturel», explique M. Laraïchi. Et d’ajouter: «C’est parce que les politiques de développement ont toujours été décidées au niveau central et ne prennent que partiellement cet aspect participatif des populations que la caisse lance des études et analyses pour comprendre chaque région, ses moyens de décollage économique et la réalité de ses besoins. L’essentiel, c’est notamment de savoir exprimer les besoins, ce qui, dans la majorité des cas, fait défaut au niveau des collectivités». L’idée est d’arriver à poser les vrais problèmes et à mettre en place une forme de partenariat, selon les possibilités d’intervention des uns et des autres, pour dégager une vision globale et une stratégie d’exécution dans un cadre de concertation de place avec tous les intervenants. «Mais il ne faut pas appliquer les mêmes stratégies à toutes les régions, car c’est en valorisant le patrimoine local que l’on réussit les programmes», fait remarquer M. Laraïchi. Il donne dans ce sens le mauvais exemple des régions qui, sans disposer des moyens nécessaires au développement d’un projet, s’y lancent et se trouvent par la suite confrontées à des difficultés énormes. Certaines régions ne disposent pas des ressources humaines ni des finances suffisantes et adéquates pour étudier les choix de développement possibles. Et la CDG intervient dans ce sens pour dégager des potentialités, chercher les financements et mettre en place les compétences nécessaires pour les concrétiser.

Rentabilité et intérêt général
«La mauvaise coordination des différentes interventions au niveau de la région et le manque de ressources adéquates pour des besoins économiques et sociaux spécifiques retardent l’éclosion d’une réelle dynamique», souligne M. Aboudrar. Le groupe peut, dans ce sens, structurer tout ou partie des projets, financer ou simplement assister les acteurs en vue de concrétiser leurs stratégies, dans un esprit d’harmonie avec les spécificités financières, économiques et sociales de chaque région. M. Laraïchi notera enfin que la région devrait développer ses propres moyens financiers. En ce sens qu’une réforme de la fiscalité s’impose.

Parmi les projets pilotés dans la région, citons celui de l’Aguedal, à Marrakech, qui s’étale sur une superficie de 9 ha, avec une capacité de 7 000 lits. Ce projet s’intègre dans une vision globale d’aménagement de la ville, en partenariat avec la collectivité locale. «Nous sommes dans une logique économique similaire à celle de tout autre investisseur ; nos ne profitons pas de subventions étatiques», note Mohamed Esqalli, directeur général de Maroc hôtels villages. Cette filiale, créée en 2002, prend déjà en charge plusieurs projets importants comme les parcs industriels de Casashore (Casablanca), Bouznika, Gueznaya (Tanger), Jorf Lasfar (El Jadida), et les zones touristiques et d’aménagement de Zahrat Annakhil et Aguedal, à Marrakech, Ghandouri, à Tanger, Boulemane, à Fès, ou encore la cité d’offshoring Technopolis, à Casablanca.

La majorité de ces projets ont été confiés de gré à gré à la CDG. Et les opérateurs ont le sentiment que l’Etat la privilégie au détriment d’autres groupes de la place qui peuvent les prendre en charge tout aussi convenablement que la caisse. «Détrompez-vous, il n’y en a pas beaucoup au niveau national qui peuvent s’inscrire dans une logique de rentabilité, conditionnée par l’intérêt général», fait remarquer Mohamed Esqalli. Selon lui, «la CDG a capitalisé un savoir-faire et une notoriété qui lui permettent à chaque fois de mener à bien ses projets structurants, avec un engagement de les entretenir dans la durée».

Certaines opérations critiquables
Le modèle que développe la CDG n’est pas unique dans le monde. Celui de la Caisse de dépôt et de consignation française est dans la même logique. «Nous sommes un établissement public qui gère des fonds privés et nous avons la responsabilité de les faire fructifier», souligne M. Laraïchi. «La gestion s’est beaucoup améliorée sur la dernière décennie», confie M. Aboudrar. La caisse fait aujourd’hui une nette distinction entre les liquidités des retraites qui lui sont confiées et ses propres fonds. «Ce sont nos propres fonds que nous investissons dans des activités de développement national, alors que les retraites sont investies dans des placements sûrs, notamment les bons du Trésor», explique-t-on au sein de la CDG.

Mais l’engagement de transparence de la CDG est encore mal cerné. Ses responsables rechignent à démontrer par des chiffres la rentabilité des projets entrepris et indiquer les horizons de placement qui permettent à la caisse de récupérer sa mise. Les chiffres sont consolidés, ne facilitant pas une lecture de la stratégie de la caisse. Ce sentiment est partagé par la majorité des observateurs auxquels la question a été posée. «Autant nous comprenons que la CDG s’engage dans TangerMed, ou l’Aguedal, pour servir la communauté, car la fluidité de ses procédures permet une prise en charge rapide des premières dépenses nécessaires à la conception des projets, autant nous nous demandons ce qui justifie ses interventions dans la BNDE, le CIH, le microcrédit ou le reboisement», soulignera un chef d’entreprise. Autrement dit, certains choix d’investissement sont bel et bien guidés par la main invisible de l’Etat.

Mais pour convaincre, M. Laraïchi rappellera que, si «la CDG s’engage dans des projets comme le Fonds de refinancement des associations de microcrédit, qui peuvent paraître à première vue s’écarter de ses activités de base, elle est motivée par un souci d’équilibre vertueux entre rentabilité et intérêt général. Nous sommes dedans car c’est une activité qui se développe bien et qui rapporte beaucoup d’argent. Et nous sommes prêts à multiplier de tels succès à chaque fois que l’opportunité s’en présentera».

«Elle doit penser à partager avec les petits»

bouchaïb Benhamida Président de la Fédération nationale des BTP

«Des projets d’aménagement et des programmes de logements sociaux sont confiés à la CDG de gré à gré. La réglementation de passation des marchés publics prévoit la procédure, mais la conditionne à des critères. Il faut que le bénéficiaire justifie qu’il est le seul à pouvoir prendre en charge ce projet. Or, comment démontrer le contraire si les collectivités locales n’organisent pas systématiquement un appel d’offres. Au sein de la Fédération des BTP, nous ne nous sommes pas encore penchés sur ce dossier pour évaluer la pertinence de cette démarche. Mais nous le ferons bientôt en nous rapprochant de la CDG pour mettre en place de nouvelles formes de partenariats. Je pense que la CDG peut procéder au lotissement de ces projets au profit des entreprises nationales du secteur.
z
17 septembre 2006 05:46
cnss et cimr sont les organismes qui collectent sur le salaire, une pour le prive, l'autre pour le public comme tu dis. la CDG gere ces rentrees, ou est le probleme? Cela se passe comme ca dans tous les pays. Cet argent est investi en SICAV ou autres afin de ne pas dormir et subir une depreciation inflationiste. je ne vois toujours pas ton point, surtout dans un sujet relatif a l'education? Le manque d'arguements est-il si chronique?
z
17 septembre 2006 06:15
Euh, OK donc la retraite est collectee par la CNSS + CIMR et une partie v a la CDG qui fructifie cet argent. Je vois tjs pas le probleme et sa relation avec le sujet actuel. Tous les etats gerent l'argent des retraites de facon a le fructifier. Tu veux donner l'impression que c'est une chose unique qui ne se fait qu'au bled. Faux... smiling smiley De plus la CDG enregistre des performances financieres, son dernier resultat s'elece a un profit de 1.6 millard de dirhams. Expliques moi comment cet entreprise est mal geree. ca m'en bouhe un coin, parce que je voudrais bien investir mon argent dans des entreprises pareilles qui sont "mal gerees" selon toi smiling smiley
s
17 septembre 2006 16:13
Citation
zaki7 a écrit:
Euh, OK donc la retraite est collectee par la CNSS + CIMR et une partie v a la CDG qui fructifie cet argent. Je vois tjs pas le probleme et sa relation avec le sujet actuel. Tous les etats gerent l'argent des retraites de facon a le fructifier. Tu veux donner l'impression que c'est une chose unique qui ne se fait qu'au bled. Faux... smiling smiley De plus la CDG enregistre des performances financieres, son dernier resultat s'elece a un profit de 1.6 millard de dirhams. Expliques moi comment cet entreprise est mal geree. ca m'en bouhe un coin, parce que je voudrais bien investir mon argent dans des entreprises pareilles qui sont "mal gerees" selon toi smiling smiley


Zaki stp, arrête de faire de la démagogie pour de la démagogie, oui il faut être optimiste, constructif pour que le pays avance. J'ai fait le choix pour çà en arrivant ici il y a quelques années, viens par toi même t'installer ici et passe 5 ans de ta vie ici, tu comprendras mieux beaucoup de choses...sois courageux et honnête
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