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somewhere a écrit:
Bonsoir!
Que pensez vous des punitions physiques (de la fessée à la maltraitance) dans l'éducation des enfants?
Si vous avez vous-mêmes été victimes de maltraitance ou avez reçu quelques claques ou autres, pensez-vous que ça a été un moyen pour vous de devenir meilleur, de ne pas recommencer des bêtises?
(Bientôt l'heure de manger, tenez bon! )
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somewhere a écrit:
Eh bien sachez que vous êtes tous plutot chanceux parce que moi je me suis fait battre et ça me hante encore aujourd'hui.
Et comme vous tous je suis à 100 % contre.
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somewhere a écrit:
Eh bien sachez que vous êtes tous plutot chanceux parce que moi je me suis fait battre et ça me hante encore aujourd'hui.
Et comme vous tous je suis à 100 % contre.
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oumjanna a écrit:
ça ne sert à rien.
Chez nous c'est le coin, ou une punition. En général, l'évoquer suffit à ce qu'ils arrêtent les bêtises ou fassent ce qu'on leur demande. Il faut juste s'y tenir, même avec un tout petit, et ne pas se laisser mener par le bout du nez.
J'ai reçu quelques fessée dans mon enfance par mon père, quelques claques par ma mère, cela ne m'a pas traumatisée, par contre, je n'ai jamais compris pourquoi.
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C.C. a écrit:
Pitchoune
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amirene a écrit:
de base, je suis anti fessées, claques ou autres violences
mais ça, c était avant de connaître le fils insupportable d une amie, intenable, criard, agressif
je parle d un enfant qui a aujourd'hui cinq ans mais qui est ainsi depuis qu il comprend et sait parler
les punitions, le coin, les menaces, les privations, rien ne fonctionne
la seule manière que ses parents ont de le tenir est de lui donner une fessée ou une tape
mais ils savent que cette solution ne durera pas puisqu ils refusent de le frapper fort et qu il prend déjà ces gestes à la rigolade
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Ramadan 2.0.1.7 a écrit:
Salam, Dans des cas extrêmement rare mon grand je lui mets une fessée mais je ne le fait pas fort c'est plutôt le geste qui mets fin à la crise. Il pleure car il est vexé mais habituellement le dialogue est primordial.
Quand j'étais petit j'ai eu des fessées et je me rappelle que après un gros chagrin j'étais tkl...
Après tout ceux qui battent leur enfant ou bien même abusé de leur pouvoir j'espère qu ils auront la plus dur des punitions et des châtiments car ils nous apportent tellement et ils ont une insouciance dans le regard c'est magnifique ma sha Allah moi JE SUIS AMOUREUX DE MES ENFANTS !!!
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Loveislam89 a écrit:
Petie j'avais des fessées lol, bon globalement ca m'a pas traumatisé plus que ça, sauf une fois mon pere avait baisser ma culotte et m'avais donner pleins de fessées devant ma tante et mes cousins/ cousines... celle la je me souviens je devait avoir 6/7 ans .... quel horreur... en plus mes cousins m'ont charier longtemps avec ça, qu'ils avaient vu mes fesses...
Donc jamais je ne donnerai une fessées en public à mes enfants, et j'espere ne pas a avoir à donner de fessés du tout...
Inshallah mes enfant seront sage.
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Cathy91 a écrit:
Bonjour
Alors oui, j'ai déjà donné des fessées ou des claques à mes enfants. Et je l'avoue, aussi aux enfants en accueil (je rappelle que je suis assistante maternelle). C'est vraiment rarissime à présent. N'empêche que.
Pourquoi ? Il faut voir le contexte, la situation. Bien entendu, je ne me défoule pas sur les gamins, faut pas exagérer, c'est surtout pour calmer une crise d'hystérie qui ne se termine pas, ou faire comprendre à l'enfant que non, ce n'est pas possible. ça n'est pas forcément pour faire mal, mais surtout pour faire réagir. Et ça arrive de façon rarissime. Et je fais en sorte d'éviter.
Plusieurs exemples :
- un enfant qui s'amuse à taper. Il est petit, il ne comprend pas que ça fait mal et ça l'amuse de voir le copain pleurer à chaque fois qu'il le tape. Si après plusieurs rappels à l'ordre l'enfant n'arrête pas de taper, je le tape de la même façon qu'il a tapé le copain. Alors avec les main, avec les pieds, avec un jouet, je fais exactement le même geste que lui, en retenant mon coup, bien sûr, mais en tapant assez fort pour que ça fasse quand même un peu de mal. A tous les coups, le gamin se met à pleurer, je lui fais alors la morale et la fois d'après, je fais en sorte d'anticiper son coup, et je lui dis "attention, si tu tapes, je te tape aussi" et je lui montre le geste. A tous les coups, l'enfant réfléchit à deux fois avant d'agir.
- Après, il y a les enfants qui sont en pleine période de colère et au moindre "non" de ma part, ça part dans les aiguës et ça n'en finit plus. Là pareil, si après avoir râlé plusieurs fois l'enfant ne se calme pas, il m'arrive parfois de mettre une fessée et de le mettre au lit le temps qu'il se calme. La fessée le fait hurler plus fort, et finalement je l'aide à extérioriser encore plus sa colère. La colère passe ainsi plus vite.
Mais ce dernier point, je m'en méfie quand même. J'ai eu une fois en accueil un enfant d'une turbulence sans limite. Une horreur ce gamin, vraiment. Si je vous racontais, vous n'en reviendriez pas, un cas, vraiment. C'était au début que j'étais assmat et ses parents me disaient que pour le calmer, il ne fallait pas hésiter à lui mettre une fessée. Je n'étais pas vraiment pour, mais je me suis laissée aller plusieurs fois et c'est vrai que ça portait ses fruits, mais si on n'y prenait garde, on pouvait le punir tout le temps aussi, ce n'était pas une solution.
Et puis un jour il est venu à la maison avec des bleus. j'ai voulu joindre les parents qui ont des explications bizarres, j'ai pas apprécié qu'on me prenne pour une imbécile,. j'ai fini par dénoncer le cas à la PMI et heureusement, l'envers du tableau, fallait voir la famille que c'était ... En fait, le gamin recevait tellement des coups qu'il finissait par trouver ça normal et tant qu'il ne recevait pas sa baffe, ben il continuait ses crises. Là, je me suis dit que ce n'était pas une solution de taper.
M'enfin ... il y a des moments où ça arrive quand même, je ne vais pas mentir, ça arrive, mais faut vraiment que le gamin soit infernal. Ce qui est plutôt rare à la maison vu que j'ai développé des méthodes basées sur l'autorité depuis ce cas-là et que ça suffit la plupart du temps à ce que tout se passe bien. Donc ça va.
Pour mes filles, c'est surtout la grande qui a reçu des gifles. Elle a tendance à piquer de ces crises. Je sais à présent que c'est de nature hormonale, et elle-même reconnait une fois que la crise est passée qu'elle a exagéré, mais y a des moments où ça part aussi. C'est rare, encore une fois, mais ça arrive.
Bref, tout ça pour dire que taper, ce n'est pas une solution. Mais des fois, ça va quand même plus vite pour régler les problèmes. Mais faut pas s'en faire une méthode éducative. On n'éduque pas par les coups. Quand on commence et qu'on s'aperçoit que l'enfant se calme plus vite, on a tendance à vouloir remettre ça la fois suivante pour avoir la paix et là, c'est une monumentale erreur à ne pas commettre.
L'éducation, c'est avant tout les mots basés sur l'autorité. La gifle et la fessée, il faut tout faire pour ne pas y succomber. Ce n'est pas une solution.
J'y ai eu recours au début parce qu'il est vrai que gamine, j'étais une enfant infernale qui faisait énormément de caprices (fille unique) et ma mère, jamais elle ne s'énervait contre moi. Et en grandissant, j'ai souvent pensé qu'elle aurait dû m'en mettre une de temps en temps quand même, il y a des moments où j'exagérais vraiment. Alors quand ma grande a commencé à avoir les mêmes caprices que moi, là, je me suis dit que non. Ma mère avait supporté, moi, je n'allais pas laissé faire, et j'ai cru bon y mettre un terme dès le début, mais non.
En fait, il faut un juste milieu. Ne pas être laxiste comme mes parents, mais en même temps ne pas devenir violente pour autant. L'autorité, c'est tout un art et c'est là qu'est la clé. L'autorité sans la violence.
Que ce témoignage puisse vous aider à faire sans coups pour éduquer vos enfants.