Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
dubai: derriere le paradis, la lutte des classes
c
25 décembre 2010 10:19
dubai, le paradis des riches ou les exploités sont invisibles........ sauf quand ils finissent par se revolter.
c'est tout les probléme des exploiteurs: ils veulent se construire un paradis en carton ou tout brille mais ils ont besoin d'ouvriers pour le batir. et meme en les brimant, ces derniers s'organisent et se revoltent. c'est ainsi que dubai a connu ses premieres manifestations ouvrieres. yabiladiens qui regardezdubai comme un monde merveilleux de modernisme et de dorures, n'oubliez pas que les tours tutoyant les cieux sont baties avec le sang de milliers d'ouvriers morts au travail.....

Une majorité de serfs invisibles

Comme les émirats voisins, Dubaï a atteint la perfection dans l’art d’exploiter les travailleurs. Dans un pays qui n’a aboli l’esclavage qu’en 1963, les syndicats, les grèves et les agitateurs sont généralement hors la loi, et 99 % des salariés du secteur privé sont des étrangers expulsables sur-le-champ. De fait, la sauvagerie des rapports sociaux qui règnent à Dubaï a de quoi mettre l’eau à la bouche des têtes pensantes de l’American Enterprise et autres Cato Institute [9].

Au sommet de la pyramide, on trouve bien entendu les El Maktoum et leurs cousins, qui possèdent le moindre grain de sable exploitable sur le territoire du royaume. Ensuite, viennent les autochtones, 15 % de la population (souvent descendants d’arabophones du sud de l’Iran) qui forment une classe d’oisifs privilégiés reconnaissables à leur uniforme, la djellabah blanche, baptisée dishdash dans la péninsule arabique. En échange de leur soumission à la dynastie, ils reçoivent de généreuses prestations sociales, une éducation gratuite, des logements sociaux et des emplois publics. À l’échelon inférieur, on trouve une couche de mercenaires choyés par le régime : plus de cent mille expatriés en provenance du Royaume-Uni (sans compter les cent mille autres citoyens britanniques qui possèdent une résidence secondaire à Dubaï) côtoient les milliers de cadres et de spécialistes européens, libanais, iraniens et indiens qui profitent à fond de leur opulence climatisée, agrémentée de deux mois de congés payés outremer tous les étés. Les membres du contingent britannique, avec à leur tête le footballeur David Beckham (qui a acheté une plage) et le chanteur Rod Stewart (heureux propriétaire d’une île), sont sans doute les principaux thuriféraires du paradis d’El Maktoum. Ils sont nombreux à s’épanouir voluptueusement dans un cadre qui leur rappelle les splendeurs disparues du Raj et les délectables contreparties du fardeau de l’homme blanc. L’émirat est passé maître dans l’art de cultiver la nostalgie coloniale [10].

Mais si Dubaï ressemble un peu à un Empire britannique en modèle réduit, c’est aussi pour des raisons moins frivoles. La grande masse de la population y est constituée de travailleurs sous contrat venus d’Asie du Sud, étroitement dépendants d’un unique employeur et soumis à un contrôle social de type totalitaire. Une myriade de domestiques philippines, srilankaises et indiennes veillent au bien-être fastueux des élites, tandis que le boom immobilier (qui emploie un quart de la main-d’œuvre) repose sur une armée de Pakistanais et d’Indiens sous-payés – le plus gros contingent vient du Kerala- travaillant douze heures par jour, six jours et demi par semaine, par des températures infernales.

À l’instar de ses voisins, Dubaï viole systématiquement les règles de l’OIT et refuse de signer la Convention des Nations unies sur les droits des travailleurs migrants. En 2003, l’ONG Human Rights Watch a accusé les Émirats arabes unis de construire leur prospérité sur le « travail forcé ». De fait, comme le soulignait récemment le quotidien britannique The Independent « le marché du travail ressemble à s’y méprendre au système colonial des travailleurs sous contrat importés d’outremer, jadis introduit dans l’émirat par ses anciens maîtres britanniques. » « Tout comme leurs ancêtres tombés dans la misère, poursuit le quotidien londonien, les travailleurs asiatiques qui débarquent dans les Émirats sont obligés de se soumettre par contrat à une forme d’esclavage virtuel. Leurs droits s’évanouissent à leur arrivée à l’aéroport lorsque les recruteurs confisquent leur passeport et leur visa [11]. »

Non contents d’être surexploités, les ilotes de Dubaï — comme le prolétariat dans Metropolis de Fritz Lang — doivent se faire invisibles. La presse locale ne peut rien publier sur l’exploitation des travailleurs migrants ni sur la prostitution (les EAU occupent le 137ème rang sur l’échelle de la liberté de la presse établie par Reporters sans Frontières). De même, « les travailleurs asiatiques n’ont pas accès aux rutilants centres commerciaux, aux terrains de golf flambant neufs et aux restaurants chics [12] ». Et les sordides baraquements de la périphérie où ils s’entassent à six, huit, voire douze dans une seule pièce, souvent sans climatisation ni toilettes décentes, sont inconnus des circuits touristiques officiels, qui vantent une oasis de luxe, sans pauvreté ni bidonvilles [13]. On rapporte qu’il y a quelque temps, lors d’une visite à un de ces foyers de travailleurs géré par un promoteur immobilier, le ministre du Travail des Émirats lui-même fut scandalisé par l’incroyable état d’insalubrité de ces installations. Ce qui n’empêcha pas les mêmes travailleurs d’être aussitôt arrêtés lorsqu’ils eurent la mauvaise idée de former un syndicat pour obtenir le règlement de salaires impayés et l’amélioration de leurs conditions de vie [14].

La police de Dubaï détourne assez facilement les yeux des importations illégales d’or et de diamant, des réseaux de prostitution et des personnages louches qui achètent d’un seul coup vingt-cinq villas en liquide, mais elle manifeste un zéle remarquable lorsqu’il s’agit d’expulser des ouvriers pakistanais qui se plaignent que leur patron ne les paye pas, ou d’emprisonner pour « adultère » des domestiques philippines violées par leur employeur [15]. Pour éviter d’attiser la menace démographique et sociale chiite qui inquiète tant Bahreïn et l’Arabie saoudite, les Émirats ont privilégié la main-d’œuvre non arabe venue de l’ouest de l’Inde, du Pakistan, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Népal et des Philippines. Mais, comme les travailleurs asiatiques ont commencé à se montrer indociles, les autorités ont dû faire marche arrière et adopter une soi-disant « politique de diversité culturelle » : « on nous a demandé de ne plus recruter d’Asiatiques », explique un employeur, ce qui permet de mieux contrôler la main-d’œuvre en diluant les divers contingents nationaux grâce à un flux croissant de travailleurs arabes [16].

Cette politique de discrimination contre les Asiatiques se heurte à la faible disponibilité des Arabes à travailler pour des salaires de misère (100 à 150 dollars par mois) dans un secteur de la construction avide de main-d’œuvre et caractérisé par la prolifération des nouveaux projets et des méga-chantiers inachevés [17]. C’est justement ce boom de la construction, avec les conditions de travail et de sécurité épouvantables qui l’accompagnent, qui a préparé le terrain de la révolte. D’après Human Rights Watch, rien qu’en 2004, 880 ouvriers du bâtiment ont trouvé la mort sur leur lieu de travail. La plupart de ces accidents n’ont pas été signalés par les employeurs ou ont été étouffés par le régime [18]. Par ailleurs, les foyers de travailleurs construits en plein désert par les géants de l’industrie du batiment et leurs sous-traitants se caractérisent par l’absence de conditions minimales d’hygiène et d’approvisionnement satisfaisant en eau potable. Entre autres facteurs qui mettent à rude épreuve la patience des travailleurs, on peut citer l’allongement constant de la distance entre les foyers et les chantiers, le despotisme (teinté de préjugés raciaux ou religieux) des contremaîtres, la présence de gardes privés et de mouchards dans les foyers, des contrats de travail qui relèvent pratiquement de l’esclavage pour dette et, enfin, la totale impunité dont jouissent les employeurs qui disparaissent du jour au lendemain ou qui se déclarent en faillite sans payer les arriérés de salaire [19]. C’est de cette condition pitoyable que témoignait un travailleur du Kerala interviewé par le New York Times : « Je voudrais que les riches sachent qui a construit ces tours. Qu’ils viennent ici et voient à quoi ressemble notre vie [20]. »

Les premiers signes de rébellion sont apparus à l’automne 2004, lorsque plusieurs milliers de travailleurs asiatiques défilèrent courageusement sur l’autoroute à huit voies Sheikh Zayed en direction du ministère du Travail. Ils y furent acueillis par la police anti-émeute et par des fonctionnaires brandissant des menaces d’expulsion massive [21]. L’année 2005 fut marquée par des manifestations et des grèves de moindre envergure en signe de protestation contre le non paiement des salaires ou la dangerosité des conditions de travail. Ces mobilisations s’inspiraient de la grande révolte des travailleurs bengalis du Koweït, au printemps de la même année. Au mois de septembre, près de sept mille travailleurs manifestèrent trois heures d’affilée – la plus grande protestation de l’histoire de Dubaï. Et puis il y a eu l’émeute du 22 mars 2006, déclenchée par le harcèlement des gardes de sécurité de la tour de Burj Dubai.

C’était la fin de la journée. Quelque 2 500 travailleurs épuisés attendaient les autobus qui devaient les ramener à leurs dortoirs dans le désert. Les bus étaient en retard. Les gardes commencèrent à agresser les ouvriers. Furieux, ces derniers -pour la plupart des musulmans indiens – contre-attaquèrent et tabassèrent les gardes, avant de s’en prendre aux bureaux de leur entreprise. Ils incendièrent des voitures de fonction, saccagèrent les locaux et détruisirent ordinateurs et dossiers. Le lendemain matin, l’armée des travailleurs mit la police au défi de revenir sur les lieux, refusant de se remettre à l’ouvrage tant que leur employeur – Al Naboodah Laing O’Rourke, une entreprise locale- ne leur accorderait pas une augmentation des salaires et une amélioration des conditions de travail. Sur le chantier du nouveau terminal de l’aéroport, des milliers d’ouvriers s’associèrent à cette grève sauvage. Quelques concessions mineures accompagnées de menaces drastiques vinrent à bout de la mobilisation, mais le mécontentement continua à faire rage. En juillet, des centaines d’ouvriers du chantier Arabian Ranches se révoltèrent contre la pénurie chronique d’eau dont souffraient leurs baraquements. D’autres travailleurs ont organisé des réunions syndicales clandestines, et auraient même menacé d’installer des piquets de grève à l’entrée des hôtels et des centres commerciaux [22].

Dans le désert des Émirats, l’écho de la voix rebelle des travailleurs porte plus loin qu’ailleurs. En fin de compte, Dubaï dépend au moins autant de la main-d’œuvre bon marché que des prix élevés du pétrole. et les El Maktoum, tout comme leurs cousins des autres émirats, savent fort bien qu’ils règnent sur un royaume irrigué par la sueur des travailleurs sud-asiatiques. Dubaï a tellement investi sur son image idyllique de paradis du capital que même des troubles mineurs pourraient avoir des conséquences dramatiques sur la confiance des investisseurs. L’émirat est donc en train d’étudier toute une gamme de réponses possibles à l’agitation ouvrière, qui vont d’une politique d’expulsions et d’arrestations en masse à l’autorisation partielle de certaines formes de négociation collective. Mais tolérer aujourd’hui la moindre contestation, c’est risquer de voir surgir demain des revendications qui ne concerneront plus seulement les libertés syndicales, mais aussi les droits civiques, menaçant ainsi les fondements absolutistes du pouvoir des El Maktoum. Aucun des partenaires de Dubaï SA – qu’il s’agisse de la marine américaine, des milliardaires saoudiens ou de la joyeuse cohorte des riches résidents étrangers — ne souhaite assister à la naissance d’un Solidarnosc au milieu du désert.

El Maktoum, qui se verrait bien en prophète de la modernité arabo-persique, adore impressionner ses invités avec des proverbes subtils et des aphorismes lourdement signifiants. Citons l’une de ses maximes favorites : « Quiconque n’essaie pas de transformer le futur restera prisonnier du passé [23]. » Mais le futur qu’il construit à Dubaï — sous les applaudissements des milliardaires et des multinationales du monde entier — s’apparente plutôt à un cauchemar émergé du passé : la rencontre d’Albert Speer et de Walt Disney sur les rivages de l’Arabie.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/12/10 10:21 par coldman.
s
25 décembre 2010 12:58
Bonjour,

Il faut mettre la source de vos articles SVP.
Néanmoins, tout cela est bien vrai, les émirats du Golf pratiquent l'esclavage, c'est une honte.
Ces mêmes dynasties sont elles-mêmes esclaves des Etats-Unis et consorts.
Personnellement, je trouve ces monarchies totalement rétrograde.
z
25 décembre 2010 12:58
C'est vrai l'euro,tu sais trés bien que tout les pays riche se sont construit sur le dos des pauvres,ce n'est pas Dubaï qu'il a inventé.
+++++++TANGER++++++++
A
25 décembre 2010 14:26
En France, il y a actuellement des dizaines de milliers de pensionnés étrangers, qui ont travaillés toutes leurs vies dans ce pays, et qui se trouvent avec une très petite pension parfois de 100€/mois! Des années de travail et d'exploitation par des patrons véreux et même l'état français qui avaient oubliés de les déclarer pendants leurs périodes d'activités pendant des dizaines d'années de labeurs. La plupart de ces pensionnés sont handicapés, malades ou très vieux.
Les veuves de ces premiers immigrés sont entièrement délaissés par le pouvoir publique, ils vivent de la charité de leurs entourages.

Pire encore, Les pensionnés étrangers n'ont pas le droit de quitter la France en dehors des vacances d'été, sinon, ils perdent leurs pécules, et des remboursements leurs seront demandés sur les mois précédents. La plus part de ces pauvres vieux se trouvent dans la rue, ou vendent à la sauvette des petites marchandises pour pouvoir manger la journée.

D'autres pensionnés qui sont des résistants étrangers, et qui avaient combattus du côté de La France, touchent actuellement 10x mois qu'un ancien combattant français! Allez vois pourquoi! C'est la honte, et ingratitude de la France envers ceux qui ont combattus pour la liberté de l'Europe.

Les pays occidentaux exploitent aussi les paysans et les producteurs de matières premières, en leur offrant le prix minimum et non-équitables pour leurs marchandises produites avec des peines, et qui sont payés 1€/j chez eux, c'est aussi de l'exploitation humaine.
Dubaï est un pays qui se construit pas des sociétés étrangères, le pays passe des contrats à des occidentaux , il paye directement les sommes convenues, et il n'a plus aucun regard sur les pratiques de ces sociétés étrangères en matière d'emploi.

Ce sont les sociétés multinationales occidentales qui payent les salaires des immigrés asiatiques, et ils sont les principaux esclavagistes, à Dubaï ou ailleurs.

.Cherchez l'erreur, et surtout les coupables!
c
25 décembre 2010 14:43
Citation
zilis a écrit:
C'est vrai l'euro,tu sais trés bien que tout les pays riche se sont construit sur le dos des pauvres,ce n'est pas Dubaï qu'il a inventé.


tout à fait. c'est pourquoi la lutte des classes traversent tout les cultures et nationalités.

ALI1955, tu dis n'importe quoi. l'esclavage est directement organisé par dubai. ils ont des exigences tres claires en matier de travailleurs. ils en veulent pas que ces derniers soient visibles, leur interdisent l'accés aux temples de consommation, les reléguet ne plein desert, leur interdise tout droit à l'expression....etc
ce n'est pas pour rien que dubai refuse de signer la convention de l'organisation internationale du travail.
A
25 décembre 2010 16:09
Citation
coldman a écrit:
Citation
zilis a écrit:
C'est vrai l'euro,tu sais trés bien que tout les pays riche se sont construit sur le dos des pauvres,ce n'est pas Dubaï qu'il a inventé.


tout à fait. c'est pourquoi la lutte des classes traversent tout les cultures et nationalités.

ALI1955, tu dis n'importe quoi. l'esclavage est directement organisé par dubai. ils ont des exigences tres claires en matier de travailleurs. ils en veulent pas que ces derniers soient visibles, leur interdisent l'accés aux temples de consommation, les reléguet ne plein desert, leur interdise tout droit à l'expression....etc
ce n'est pas pour rien que dubai refuse de signer la convention de l'organisation internationale du travail.

Payez vos pensionnés qui mendient dans les rues françaises et les anciens combattants qui ont donnés pour la France pour se retrouver éjectés de la société, et qui crèvent de faim en toutes saisons. et avant de critiquer d'autres pays, n'oublies pas que l'Europe s'était construite sur l'esclavagisme des indigènes dans leurs pays colonisés, et on tuait dans le temps les moins rapides au boulot, ou ceux qui ne rapportaient rien!
c
26 décembre 2010 00:05
n'importe quoi........ptdr
27 décembre 2010 05:16
J aimerai bien avoir la source de cette article,

Je vis au Emirat, et ce qui est ecrit n est pas vrai a 100%
Certes ce sont des pakistanais et indiens qui travaillent dans le batiment, mais il y a bcp de choses qui ont change depuis que Sheik Khalifa a pris le pouvoir. Certes ils travaillent 6 jours par semaine avec un jour Off et selon la loi quand la temperature depasse les 50* il est interdit de travailler meme dans les bureaux, je ne dis pas que tout le monde respecte malheureusement cette loi, il y en a qui le font et d autre non malheureusement, mais il y a des inspections qui se font.
Si un employee n est pas satisfait de son travail ou s il ne recoit pas tous ses droits, IL A LE DROIT DE PORTER PLAINTE CONTRE SON SPONSOR AU MINISTERE DE TRAVAIL. Pendant l ete, il est interdit de travailler entre midi et 16h(le batiment)

Franchement il faut voir comment est devenu Dubai apres la crise economique. Plus bcp d offre d emploi, la seule chose qui est positive, c est l immobilier qui est rentre dans la norme, apres le grand boom, le crazy boom!

Et si ces riches Anglais achetent des proprietes a Dubai, c est pour garantir une certaine retraite HORs taxe!
Certe on paye pas de taxe, mais la vie est bcp plus cher ici qu ailleurs si on compare avec d autres villes en Europe.
27 décembre 2010 10:21
C'est vrai que tout n'est pas rose a Dubai mais dites moi..... dans quel pays tout est parfait?

Les EAU comptent 80% d'etrangers qui envoient chez eux quelque 20 milliards de USD par an. Pas mal non?
Les Emiratis ne ce plaignent pas de ces etrangers qui bouffent notre pain mais avec un tel taux, ils sont obliges d'avoir des regles de Police tres strictes pour eviter le desordre.
Quel est le taux considere comme dangereux en France? 10 ou 20% d'etrangers par ville?
Combien d'argent envoient les etrangers chez eux en France? 1 ou 2 milliards de $?

Comme partout a Dubai, il ya la loi et il ya ceux qui abusent.... comme en Europe, les negriers de la construction sont partout.

Je trouve que parler au noms des autres et un peux paternalistes, si on demande aux Indians, Pakistanais, etc.... s'ils veulent rentrer chez eux..... 90% repondent non. Donc il semble que 90% sont content avec leurs travaille, leur salaires et leurs conditions. Les Europeens pour la meme question repondent a 60% qu'ils veulent rester. Les autres 40% se plaignent des choses qui sont elementaires car ils sont dans le business ( meilleurs lois qui defendent les droits investisseurs dans l'immobilier, dans le secteur financiers etc....) donc pas les problemes des commun des mortelles. ces gens pourtant vivent dans de grosses villas,ont de grosses voitures, leurs enfants vont dans les meilleures ecoles... mais continuent a ce plaindre.

bcp de societes multinationales sont a Dubai et sont les plus grands pourvoilleurs d'emplois et donc leurs empoyes et ouvriers sont contents car les maisons meres obligent a avoir des chartes claires qui defendent les droits des employes.

Que nous reste t il? les petites et moyennent societes qui appartiennent a des indians, Pakistanais, Iraniens,Libanais, Farncais, etc..... c'est a ce niveau que ce trouve le probleme du manque de respect pour les droits des travaiulleurs. Le manque d'education des ouvriers et aussi a la base du probleme. Ils ne connaissent pas leurs droits et ne savent pas comment l'obtenir. Sortir dans la rue en protestant et en cassant n'est pas la bonne solution, ni en France ni a Dubai non plus..

Cependant il y a bcp de chose a ameliorer a Dubai.... mais c'est la meme chose partout, je crois.
J'espere que ce petit appercu des regles vous aide.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
l
27 décembre 2010 10:52
Citation
Btof a écrit:


Je trouve que parler au noms des autres et un peux paternalistes, si on demande aux Indians, Pakistanais, etc.... s'ils veulent rentrer chez eux..... 90% repondent non. Donc il semble que 90% sont content avec leurs travaille, leur salaires et leurs conditions. Les Europeens pour la meme question repondent a 60% qu'ils veulent rester. Les autres 40% se plaignent des choses qui sont elementaires car ils sont dans le business ( meilleurs lois qui defendent les droits investisseurs dans l'immobilier, dans le secteur financiers etc....) donc pas les problemes des commun des mortelles. ces gens pourtant vivent dans de grosses villas,ont de grosses voitures, leurs enfants vont dans les meilleures ecoles... mais continuent a ce plaindre.


D'ou viennent ces chiffres ? 90% et 60% ? Et la question c'est quoi ?

Est-ce que 90% des personnes répondent non parce qu'ils n'ont pas de travail dans leur pays ?
ou non parce que les conditions de travail sont meilleures à Dubai ?

Ils peuvent ne pas vouloir rentrer chez eux uniquement parce qu'ils ont un travail et qu'ils n'ont pas besoin d'en rechercher un autre ailleurs...et dans ce cas, même si les conditions de travail sont mauvaises, ils les acceptent ou du moins évitent de s'en plaindre ouvertement car sinon ils risqueraient de perdre leur travail.
27 décembre 2010 11:15
Contrairement a ce qu'on pense, les gens s'exprime sur ce sujet en particulier de maniere tres ouverte. Les gens sont tres critiques et cela n'a aucune consequence sur eux. l'enquete est fautes par des quotidiens et des organisations humanitaires dans differents pays dont sont originaires les travailleurs. Vous devrier visiter des sites comme 7 days Dubai (google) ou arabian business pour vous en rendre compte. Les raisons pour les quels les gens ne veulent pas partir sont comme vous le decrites divers. Pas de travail chez eux, meilleurs salaires a Dubai, meilleurs conditions de travail, possibiliter d'economiser et d'iader leurs famille au pays, securite a Dubai, potentiel de monter une affaire, etc.....
A nouvaux je repete que tout n'est pas rose a dubai, la crise a mis pas mal des societes dans des situations difficile mais cela reste mieux qu'ailleurs.
Si les authorites reglent les quelques probleme d'ordre legal et ameliorer la marche des tribunaux (meme probleme qu'en Europe, retards, etc)
Les chiffres viennent d'une etude realise il y a 4 mois (des que je tombe sur l'article je vous poste le lien)
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
y
28 décembre 2010 14:39
Pour répondre à certaines interrogations concernant la source du post, et comme Coldman fait la sourde oreille grinning smiley, et bien le post est un extrait du Texte de Mike Davis, paru sous le titre Fear & Money in Dubai in New Left Review 41, octobre 2006. [ [newleftreview.org] ].

Le texte a été publié en français sous le titre "Dubaï, entre la peur et l'opulence" sur le site [www.mouvements.info].

ça c'est pour la forme.

Pour le fond, je suis plutôt solidaire et proche des ouvriers asiatiques qui sont exploités et sous payés entre 100 et 150 dollars par mois et qui vivent dans les bidonvilles que de la famille El Mektoum et les multi-nationales.


Btof,

Ta conclusion laisse à désirer. Ce n'est pas parce que les ouvriers asiatiques ne veulent pas rentrer chez eux qu'il faut conclure qu'ils sont contents !!! Comme tous les damnés de cette terre, ils n'ont tout simplement pas le choix !! Soit ils retournent chez eux et c'est la misère assurée soit ils ferment leur gueule et acceptent l'inacceptable !!!

Les sans papiers africains, asiatiques en Europe, les latinos aux USA se font exploiter de la même manière que les ouvriers à Dubaï. Ils vivent les mêmes choses. Non, ils ne sont pas contents. Ils n'ont tout simplement pas le choix.
28 décembre 2010 21:22
Bonsoir Yassy37, je ne tire aucune conclusion. Je relate quelques faits c'est tout. Je precise que la situation n'est pas ideale comme partout. Si vous ete au courant des comment cela marche a Dubai, vous devriez savoir que contrairement a l'Europe, dans le golfe, les gens sont pour une periode restrainte (le temps du contrat, maximum 3 ans qui va etre rammener a 2 ans a partir de 2011) En d'autres termes, les gens, je vous cite " ferment leur gueule et acceptent l'inacceptable !!!" pour une courte periode. Apres "ils peuvent l'ouvrir" quant ils quittent. Mais bizarement la majoritee decident de rempiler.
a nuveau je ne fait que constater sans porter de jugement. Etre contre quelque chose est tres facile mais cela ne va pas nourrire les millions de gens qui travaillent dans les pays du Golfe.Je ne suis pas a defensuers de ces pays ou de leurs systeme de gouvernance mais ces pays permettent a des millions de famille a travers le monde de vivre. Personne n'est obliger d y aller, c'est de leurs plein gres qu'ils vont et c'est de leurs plein gres qu'ils quittent. Au risque de me repeter, il y a des societes et des employeurs negriers partout et meme en Europe ou au Maroc. Au Maroc il y a des millers de bonnes qui ne sont pas payes, des milliers d'ouvriers agricoles et dans le batiment exploites. Idem dans la majoritee des pays arabes aux USA. mais si cela vous fait plaisir de taper sur les pays du golfe bon amusement. Je voulais juste expliquer une situation que je connais bien pour avoir vecu pendant quelques annees dans plusieurs pays du Golfe.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
y
29 décembre 2010 14:13
Bonjour Btof;

Autant que tu te places comme non défenseur des systèmes de gouvernance des pays du golfe, autant ça ne me fait pas plaisir de taper exclusivement sur ces pays là... Si t'avais bien lu mon intervention, je dis exactement ce que tu dis : la misère n'est pas exclusive à Dubaï. Elle existe partout y compris en Europe (je rappelle pour mémoire l'esclavage subi par des travailleurs polonais au sud de l'Italie en 2006 payés 2 euros pour 15 heures de travail par jour... sans oublier les "filles de l'Est" et d'Afrique qui se prostituent partout en Europe, en France, Allemagne... etc). Cette misère existe partout et il faut la combattre en la dénonçant et c'est la moindre des choses !

Ce n'est pas parce qu'on est arabe ou musulman que l'on doit se sentir solidaire avec les AL Mekthoum ou je ne sais qui et prétexter que comme cette misère existe aussi en Europe et aux USA et bien on n'a rien à dire sur ce qui se passe à Dubaï ou au Maroc ou en Arabie...

Là où je ne suis pas d'accord avec toi, encore une fois, c'est sur ta déduction "... mais ces pays permettent a des millions de famille a travers le monde de vivre". Je prétends plutôt l'inverse. Si ces pays et ces multinationales s'enrichissent c'est grâce à la sueur de tous les miséreux qui sont sur-exploités.Ceci est valable à Dubaï mais aussi à Paris, New-York, Casa, Delhi, Pekin, Rio ... etc ou même en Creuse : Sans les ouvriers un patron aussi génial qu'il puisse l'être ne pourra produire aucune richesse !

Certes, dénoncer ne va pas nourrir les millions de gens qui travaillent dans les pays du Golfe mais ne rien dire sur les conditions de travail des ouvriers là bas ou ailleurs c'est encourager l'injustice.

C'est facile de dire que les asiatiques de Dubaï peuvent choisir librement de retourner dans leur pays une fois leur CDD de 3 ou 2 ans terminé... Entre le pire et le moins pire mais qui reste pire aussi, entre rien et les miettes, on ne peut pas parler de libre choix...

Enfin, comme tu sembles être plus au courant de ce qui se passe là bas, j'ai une ou deux questions : Est-ce vrai comme le dit l'article que les passeports des ouvriers sont confisqués par leur employeur pendant toute la durée du contrat ? que le droit de grève ou de se syndiquer est interdit ou presque ? L'article date de 2006 peut-être qu'entre temps les choses ont changé... ou pas.


Bonne journée.
29 décembre 2010 20:10
Bonsoir Yassy37, merci pour tes clarifications. Et je crois que nous sommes d'accord sur pas mal de points. Je ne defends nullement le systeme du Golfe (car la situation est la meme dans tous les pays)
quant a la question des passports:
Cela depend des employeurs et des secteurs. Par exemple les employes de maisons. Le sponsor qui les a fait venir dans le pays est personellement responsable de leurs mefaits. Apres des vols et d'autres actions de la part de quelques indelicats, le sponsor a l'obligation de garder le passport et ils sont remis une carte d'identitee et un permis de travail. dans le secteur de la construction, souvent les employeurs doivent payer le billet d'avion, le loyer etles frais medicaux en avance. Donc le passport est garde par la societe qui les emplois jusqu'a que cette dette est paye. SVP ne pas prendre mes explication comme une justification de quoi que ce soit. Dans la plupart des societes prives cela n'a pas lieu mais suite a des fraudes et des vols dans quelques societes, le systeme est rmis en place pour certains jobs dits "de confiance".

Le droit de greve: Il n y pas de syndicats dans le golfe et pas de droit de greve. c'est vrai.mais cela ne pose pas de vrai probleme. peut etre pour information il est bon de savoir que les societes on l'obligation de fournir a l'Etat tous les mois une feuille de paye pour chaque ouvrier avec leurs signature. Cela suite a des probleme avec des societes indelicate qui n'avaient pas payer les ouvriers pendant 6 mois. L'Etat de Dubai essaye d'eviter au maximum la mauvaise publicite et essaye d'ameliorer la situation des ouvriers suite acette article en 2006. La situation peut encore s'ameliorer d'avantage. A titre d'exemple ils viennent d'intrduire une nouvelle lois pour permettere de mettere un terme au contrat apres un an (les deux parties) mais sans devoir interdire a la personne de travailler a Dubai pendant 6 mois. (Six month ban). Cela est positive pour l'employe qui peut chercher un meilleur job. mais pas bon pour l'employeur qui a former l'employe. Je dirais que la situation en Arabie Seoudite et au Kuwait est pire qu'a Dubai (UAE), Bahrain ou au Qatar.
Ca fait plaisir de pouvoir parler d'un sujet sans se jetter a la face des noms d'oiseaux. Merci pour cette opprtunitee
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
c
30 décembre 2010 05:32
"Par exemple les employes de maisons. Le sponsor qui les a fait venir dans le pays est personellement responsable de leurs mefaits. Apres des vols et d'autres actions de la part de quelques indelicats, le sponsor a l'obligation de garder le passport et ils sont remis une carte d'identitee et un permis de travail."

on se fout de nous là.

"Le droit de greve: Il n y pas de syndicats dans le golfe et pas de droit de greve. c'est vrai.mais cela ne pose pas de vrai probleme."


de mieux en mieux.....

"je dirais que la situation en Arabie Seoudite et au Kuwait est pire qu'a Dubai (UAE), Bahrain ou au Qatar."

pareil, le même etat d'esprit d'esclavagiste. le moyen age cotoie le hight tech ..
l
30 décembre 2010 09:17
Citation
Btof a écrit:


Le droit de greve: Il n y pas de syndicats dans le golfe et pas de droit de greve. c'est vrai.mais cela ne pose pas de vrai probleme. peut etre pour information il est bon de savoir que les societes on l'obligation de fournir a l'Etat tous les mois une feuille de paye pour chaque ouvrier avec leurs signature. Cela suite a des probleme avec des societes indelicate qui n'avaient pas payer les ouvriers pendant 6 mois. L'Etat de Dubai essaye d'eviter au maximum la mauvaise publicite et essaye d'ameliorer la situation des ouvriers suite acette article en 2006. La situation peut encore s'ameliorer d'avantage. A titre d'exemple ils viennent d'intrduire une nouvelle lois pour permettere de mettere un terme au contrat apres un an (les deux parties) mais sans devoir interdire a la personne de travailler a Dubai pendant 6 mois. (Six month ban). Cela est positive pour l'employe qui peut chercher un meilleur job. mais pas bon pour l'employeur qui a former l'employe. Je dirais que la situation en Arabie Seoudite et au Kuwait est pire qu'a Dubai (UAE), Bahrain ou au Qatar.
Ca fait plaisir de pouvoir parler d'un sujet sans se jetter a la face des noms d'oiseaux. Merci pour cette opprtunitee



En quelque sorte, Dubai est encore un eldorado pour une majorité de travailleurs de pays pauvres qui n'ont pas le choix, pas de droits. Ils acceptent le moins pire des maux celui d'être exploité plutôt que de se retrouver sans revenu pour nourrir leur famille. Le jour ou il y aura des droits pour tous les travailleurs, Dubai brillera moins.
30 décembre 2010 09:44
Vous croyez bcp au media, a ce que je vois. (Et certaines personnes osent crtitiquer les occidentaux qui portent jugement sur le monde arable ou la religion musulmane basee sur un reportage vu apres le journal du soir)
Il faut vivre a Dubai, voir apres il faut juger.

Par pure jalousie, les occidentaux essayent de rabaisser l image des Emirats, et je ne crois pas du tout a leur idee de droit de l homme. Comment un petit pays du "Arabian Desert" a reussi a atteindre le sommet en quelques annees?
Certe, il n y a pas de syndicat dans ce pays, mais tout employee a le droit de porter plainte contre son employeur au ministere de travail. Et ca revient de meme pour les employees de maison, sauf qu ils peuvent le faire a n importe quelle commisariat qui se charge de faire des enquettes.
Tout employeur doit fournir une assurance maladie a tous ses employees + leur familles, c est OBLIGATOIRE
Chose qui n est pas faites dans bcp de pays occidentaux, les usa par exemple ou bcp d americains dans ce soit disant pays civilise democratique n ont pas d assurance maladie
Encore une fois, tout n est pas rose biensur, mais bcp de choses se sont ameliorer
c
30 décembre 2010 10:18
des choses à ameliorer? mais on parle de travailleurs qui crevent d'accident du travail ou se retrouvent handicapés et se retrouvent sans rien. en france, un travailleurs sans papiers peut se syndiquer, faire greve (voire les grandes manifs de sans papiers à paris) et si l'un d'eux meurt dans un chantier su fait de mauvaise conditions de travail, l'absence de protections reglementaires, le patron "charge". alors quand je vois tout ces emirs donner une image hight tech de leur cités, le tout assis sur une image de religiosité forte, ça me fait bien rigoler. hypocrosie et exploitation moyenageuse. que les bedouins ne soient pas capables de tenir une pelle, rien de bien surprenant. mais avec tout le fric de la rente petroliere, il pourrait au moins se comporter autrement que comme les pires des negriers. elle est belle leur morale islamique..
a
30 décembre 2010 13:57
Salam,

qui connait réellement les pays du Golfe pour y avoir vécu et pour pouvoir en parler? Merci de vos témoignages. A la télé, j'ai vu un reportage sur les jeunes diplômés maghrébins ne trouvant pas de travail en France et qui partent travailler là-bas,il y a mm une agence qui s'est spécialisée ds le recrutement de ces jeunes. Ce reportage présentait vraiment une vie de rêve, la seule chose qui faisait que ces jeunes revenaient en France, c'est le manque de leur famille. Pour ma propre expérience, je connaissais la fille d'une amie de ma mère partie travailler à Qatar deux ans. Je ne lui ai pas parlé directement, dommage. Mais j'aimerais vraiment avoir des points de vue objectifs de personnes ayant vécu et travailler là-bas (et non de personnes cherchant simplement à jeter le discrédit et l'opprobre pour des raisons obscures, ceux-là, merci de vous abstenir, vos avis ne m'intéressent pas).
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook