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Sarh91 a écrit:
Quand je lis dans le Coran : " Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu'eux même, et ils ne s'en rendent pas compte", j'me dis merde ça se trouve je suis une hypocrite et j'me rends pas compte.
Après " il y a dans leurs coeurs une maladie ( de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croitre leur maladie. Ils auront un chatiment douloureux, à cause de ce qu'ils mentaient.".
J'me sens grv concernée parce que j'suis un peu dans le doute même si je "pratique" et tout des fois j'me dis des choses ( horribles ) du genre Dieu sa se trouve n'existe pas, mais je sais pas si c'est le Sheytan ou si c'est parce que j'ai une foi faible mais enft fut une période ou je me sentais proche de Dieu au point de ne douter de rien, mais du coup en vérité je sais même pas si j'suis sincère, j'ai pas dans le coeur ce sentiment qu'ont les gens à l'égard de Dieu, de le sentir ou je sais pas mais du coup est ce que vous vous sentez quelque chose de fort ? J'aimerais bien qu'on me décrive ce que ça fait, ça doit être super ..Parce que la foi ne s'explique pas, après je sais que Dieu ne va pas me donner une bonne foi aussi facilement il faut lutter contre soi même et c'est là que le jihad prend tout son sens pour moi, parce que la lutte est dure, surtout pour nous les jeunes " fils d'immigrants " à cheval entre deux cultures, avec la technologie et tt et de manière générale aussi pour tous les musulmans qui vivent en France. Brefffffff voila
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Sarh91 a écrit:
Quand je lis dans le Coran : " Ils cherchent à tromper Allah et les croyants ; mais ils ne trompent qu'eux même, et ils ne s'en rendent pas compte", j'me dis merde ça se trouve je suis une hypocrite et j'me rends pas compte.
Après " il y a dans leurs coeurs une maladie ( de doute et d'hypocrisie), et Allah laisse croitre leur maladie. Ils auront un chatiment douloureux, à cause de ce qu'ils mentaient.".
J'me sens grv concernée parce que j'suis un peu dans le doute même si je "pratique" et tout des fois j'me dis des choses ( horribles ) du genre Dieu sa se trouve n'existe pas, mais je sais pas si c'est le Sheytan ou si c'est parce que j'ai une foi faible mais enft fut une période ou je me sentais proche de Dieu au point de ne douter de rien, mais du coup en vérité je sais même pas si j'suis sincère, j'ai pas dans le coeur ce sentiment qu'ont les gens à l'égard de Dieu, de le sentir ou je sais pas mais du coup est ce que vous vous sentez quelque chose de fort ? J'aimerais bien qu'on me décrive ce que ça fait, ça doit être super ..Parce que la foi ne s'explique pas, après je sais que Dieu ne va pas me donner une bonne foi aussi facilement il faut lutter contre soi même et c'est là que le jihad prend tout son sens pour moi, parce que la lutte est dure, surtout pour nous les jeunes " fils d'immigrants " à cheval entre deux cultures, avec la technologie et tt et de manière générale aussi pour tous les musulmans qui vivent en France. Brefffffff voila
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*IGNISAID* a écrit:
Salam alayk Sarh91:
Quand Allah nous permet d'agir, il y a des pressions qui s'exercent en nous-mêmes ou qui viennent de notre extérieur. Celles qui viennent en nous-mêmes sont des inspirations et des suggestions et celles qui viennent de l'extérieur sont des attraits.
Il arrive qu'un certain moment et pour une période indéterminée, il puisse y avoir une baisse de pression, (à l'image d'une barque possédant une voile laquelle sans le vent n'avance plus), poussant une personne à n'avoir plus aucune envie, quel que soit l'attrait extérieur. Cela s'appelle aussi une dépression.
La Foi baisse parce qu'elle n'est plus nourrie, et la nourriture de la Foi est la certitude. Or, pour l'obtenir, il y a tout un travail de construction à fournir, par des bonnes actions, des bonnes paroles, des bonnes intentions, des bonnes pensées.
Le Coeur est à l'image d'un champ qu'il faut cultiver régulièrement, par les actes cultuels comme par exemple la prière (à l'image de quelqu'un qui va chercher l'eau pour abreuver la terre), par le dhikr (à l'image de la semence qu'on déverse dans le champ en vue de la récolte), par les bonnes actions, les bonnes pensées, les bonnes paroles, les bonnes intentions (à l'image du cultivateur qui enlève les mauvaises herbes (péchés) du champ.
D’après Abou Houreïra () le Messager d’Allah () a dit : « Allah, exalté soit-Il, dit : « J’ai effectivement déclaré la guerre à quiconque sera hostile à l'un de Mes bien-aimés. Jamais Mon adorateur ne se rapprochera de Moi par une œuvre plus aimable à Moi que par les obligations que Je lui ai imposées. Mon adorateur ne cesse de se rapprocher de Moi par les actes surérogatoires jusqu’à ce que Je l’aime. Une fois que Je l’ai aimé, Je deviens l'oreille par laquelle il entend, l'œil avec lequel il voit, la main avec laquelle il saisit et le pied avec lequel il marche. S'il M'invoque, Je l'exauce et s'il se réfugie auprès de Moi, Je le protège. Je ne diffère pas une chose que Je dois faire autant que de retarder la mort du croyant car Je sais qu'elle lui est pénible et rien ne Me répugne autant que de lui faire du mal. » (Rapporté par Boukhari dans son recueil de hadiths authentiques).
Par la pratique tu cultives ton champ et tu te rapproches de ton Seigneur. Puis arrive un moment où Allah te permet de réfléchir, penser, chercher, méditer, de telle sorte que peu à peu tu arriveras à connaitre le sens de ta vie.
La culture du Coeur est l'enjeu dans cette vie entre la Foi et l'Ego l'une agissant en vue de l'unité et l'autre agissant pour empêcher cette unité. C'est finalement par le degré acquis par cette unité, celle de notre humanité intérieure individuelle, que dans l'autre vie nous pourront voir Allah, par l'oeil du Coeur. Pour réaliser cet objectif, il faut suivre les directives d'Allah.
Quand on commet une mauvaise action, nous acquérons des péchés qui tâchent notre Coeur. En faisant des bonnes actions ces péchés tombent, mais quand les péchés sont plus importants la bonne action ne suffit plus pour les enlever tellement ils sont incrustés. Alors il nous arrive une épreuve qu'on devra endurer et celle-ci peut être douloureuse, la douleur représentant l'arrachement progressif du gros péché dans le temps.