j'ai trouvé cet article intéressant, il complète les posts lancés par mdlazreg sur les intégrismes laics/religieux et le débat nationalisme/religion. bonne lecture ( si vous avez le temps )
Dieu et la politique : L'Express du 28/03/2005
On le disait moribond, vaincu par la modernité et son rationalisme triomphant. On avait tort: Dieu semble ne s'être éclipsé que pour mieux réinvestir la planète. Partout, par-delà les frontières, les cultures, les nations, la religion s'affiche, moins complexée, plus combative. En son nom, les nationalismes s'enflamment. En son nom, les nouveaux fantassins de l'islam et du protestantisme évangélique se lancent dans une formidable conquête des âmes de façon méthodique. Le bien et le mal, le salut et le péché… Toute une rhétorique morale gagne les esprits et s'immisce dans les rouages des démocraties, mêlant les affaires du ciel à celles de la politique. Enquête sur les nouvelles tentations théocratiques
Arretez un moment de mélanger la religion et la politique. Certes on assiste à un retour de la religion mais cela ne veut pas dire que c'est LA SOLUTION. La religion est une affaire privée, la politique une affaire publique gérée par les hommes.
pour donner une contribution sincère je vais emettre quelques hypothèses 1- La vérité n'existe pas, et si elle existe les hommes ne peuvent pas la connaitre (explication: il n'y a pas de bruit dans le monde, notre oreille étant douée d'un tympon qui interprète les ondes enbruits, nous percevons ainsi le chant du rossignol et le tintement des cloches il n'y a non plus de couleur, enfin, ce sont nos 5 sens qui créent les monde) ces vérités connues depuis les gresc (Démocrite: l'homme est la mesure de toute choses, Berkley, puis détaillés par Kant dans sa phénoménologie sont devenues un lieu commun)
hypothèse2: Dieu existe puisque beaucoup de gens y croient (corollaire de H1) du moins c'est un phénomène de société 3- Tout phénomène de société dépend des aspirations ou des craintes des hommes 4- Les désirs des hommes n'étant pas infinis (malgré l'économie politique, et leur craintes non plus) ces désirs et ces craintes apparaissent de façon cyclique
Conclusion; il faut voir ce qui dan s notre èpoque pousse beaucoup de femmes et d'hommes à revenir à Dieu (Quels sont leurs craintes et leurs désirs actuels qui convergent avec cette notion) ensuite, il faut compendreque les politiques doivent suivre les sentiments de leur peuple et si celui ci se bigotise, ils feront les bigots
autrement dit, ne plus réagir de façon morale: est ce que c'est bon d'utiliser Dieu ou mauvais car son utilisation est irrémediable et nécessaire dés que lephénoméne de besoin de Dieu apprait dans une société
la morale est juste là pour occuper les gens qui ne pensent pas
mais emettre des hypothèses sur lanaissance d'un besoin mystique dans une société ça c'est plus jouissif (je crois)
amicalement
Modifié 2 fois. Dernière modification le 01/07/05 17:06 par impulsion.