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a écrit:
La police des polices françaises a ouvert une enquête sur des violences policières présumées lors d'une arrestation dimanche dans le centre-ouest, dont des images ont été diffusées sur YouTube, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Ces images filmées par un particulier de son balcon à Joué-les-Tours, une petite ville de la banlieue de Tours, montrent notamment un policier matraquant une jeune femme. «L'enquête est déjà ouverte. L'IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie, la justice mène cette enquête», a précisé le ministre.
La justice veut entendre les suspects
Le procureur de Tours, dont dépend la ville de Joué-les-Tours où la vidéo a été tournée dimanche matin depuis son balcon par un particulier, «est évidemment très attentif à cette affaire», a estimé le ministre de l'Intérieur.
La Nouvelle République a indiqué mardi que le parquet de Tours souhaitait entendre les deux policiers filmés pour entendre leur version des faits. Contacté par l'AFP mardi matin, le parquet s'est refusé à tout commentaire, n'ayant «pas encore vu la vidéo avec les policiers».
«La police doit être irréprochable»
«Il faut toute la vérité et toute la transparence. Je n'accepte pas les mots 'Honte à la police française' utilisés pour le titre de la vidéo. Il n'y a pas de place dans la police pour de la violence ou pour des propos qui n'auraient rien à voir avec l'idée que l'on se fait d'une police républicaine», a ajouté M. Valls, interrogé sur BFMTV.
«La police doit être irréprochable, l'immense majorité des policiers font un travail difficile et remarquable», a-t-il ajouté.
Violente interpellation
Dans cette vidéo publiée dimanche sur YouTube et visionnée près de 660'000 fois, deux policiers tentent de maîtriser au moins un homme et une femme au sol. La scène est confuse, ne permettant pas de comprendre le contexte de l'intervention.
Un des policiers finit par frapper avec sa matraque à plusieurs reprises la femme qui résiste et se débat, avant de l'asperger de gaz lacrymogène.
Sept personnes alcoolisées
«La vidéo peut être choquante quand on ne connaît pas le contexte», a déclaré à l'AFP Gaëlle James, de Synergie Officiers, le deuxième syndicat d'officiers de la police nationale.
Selon Mme James, qui s'est entretenue par téléphone avec l'un de ses collègues qui a procédé aux auditions, l'incident s'est produit dimanche à l'aube lorsqu'
une voiture de police a croisé la route d'une Renault Mégane qui roulait à vive allure en faisant des embardées.
«Il y avait sept personnes à bord, très alcoolisées», y compris le conducteur qui roulait sans permis, a rapporté Mme James. Les deux policiers, qui, dans un premier temps, sont seuls à intervenir, demandent au conducteur de les suivre, ce qui entraîne «une rébellion»
, a poursuivi la syndicaliste.
Le policier aurait voulu se défendre
L'un des policiers s'est retrouvé plaqué au sol par un homme et par une femme, «qui l'a mordu au sang à trois reprises, à l'omoplate, à la poitrine et à l'épaule», a-t-elle ajouté.
«Il l'a matraquée pour se dégager», a expliqué Mme James, disant comprendre la réaction de son collègue. «Il a dû intervenir dans des conditions très difficiles. Il ne faut pas oublier que les violences envers les policiers augmentent, a-t-elle observé. Cela ne me choque pas.»
Selon elle, les suspects ont été conduits au commissariat et le conducteur placé sous mandat de dépôt car il était déjà recherché afin de purger une peine de prison pour défaut de permis de conduire. «L'homme et la femme ont reconnu les faits et n'ont pas déposé plainte contre la police», a fait valoir Mme James.
«Beaucoup trop pour rien»
Sur la vidéo, on peut entendre le policier s'écrier «la salope, elle m'a mordu» et montrer les traces de morsure à ses collègues arrivés à la rescousse. Faisant monter la femme à bord d'un des véhicules, on l'entend dire: «Ferme ta gueule, casse les couilles, putain si je pouvais...»
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a écrit:
Interrogé par France 3 Centre, l'auteur de la vidéo, prénommé Sélim, a expliqué avoir décidé de diffuser la scène sur internet en constatant que l'intervention des policiers allait trop loin.
«Il y a un coup qui est passé à côté de la tête de la dame. S'il l'avait touchée, on ne sait pas ce qui se serait passé. C'était beaucoup trop pour rien», a-t-il dit.
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coldman a écrit:
avec des gens qui conduisent bourrés et te mordent lorsque tu veux les controler, tu fais comment?
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Unesuggestion a écrit:
Quelle surprise À la fin d'une longue chaine d'évènements, une caméra a filmé deux délinquants qui n'obtempèrent pas et sont maitrisés. Des gens qui interfèrent et à qui on demande de s'éloigner n'obtempèrent pas non plus et sont contraints de s'éloigner.
Comme d'habitude, certains ne laissent voir que l'anecdote et oublient de publier l'intégralité du déroulement:
Un véhicule conduit par une femme bourrée et plein de gens non moins bourrés, fonce à travers la ville et se fait arrêter.
Seulement deux policiers doivent alors s'occuper au moins des quatre personnes qu'on voit sur les images.
L'une des deux, une femme, mord l'un des policiers et doit être repoussée physiquement.
Ce policier, voyant qu'il n'était pas en mesure de gérer tout seul le comportement de trois personnes à la fois est allé chercher de quoi les éloigner. Dans l'action, il a peut-être confondu deux femmes habillées en rouge.
Dans d'autres pays, au moins celle qui a mordu aurait reçu au moins un coup de taser. En France, non: Les policiers y sont vraiment très gentils.
Résultat de l'opération: Un policier blessé, deux femmes en train de pleurer et une arrestation.
Aucun blessé parmi la population, aucun mort.
Bravo la Police !
Ah, n'oublions pas un léger détail: (l'homme alcoolisé arrêté) "il était déjà recherché afin de purger une peine de prison pour défaut de permis de conduire"
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a écrit:
La police des polices françaises a ouvert une enquête sur des violences policières présumées lors d'une arrestation dimanche dans le centre-ouest, dont des images ont été diffusées sur YouTube, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Ces images filmées par un particulier de son balcon à Joué-les-Tours, une petite ville de la banlieue de Tours, montrent notamment un policier matraquant une jeune femme. «L'enquête est déjà ouverte. L'IGPN (Inspection générale de la police nationale) a été saisie, la justice mène cette enquête», a précisé le ministre.
La justice veut entendre les suspects
Le procureur de Tours, dont dépend la ville de Joué-les-Tours où la vidéo a été tournée dimanche matin depuis son balcon par un particulier, «est évidemment très attentif à cette affaire», a estimé le ministre de l'Intérieur.
La Nouvelle République a indiqué mardi que le parquet de Tours souhaitait entendre les deux policiers filmés pour entendre leur version des faits. Contacté par l'AFP mardi matin, le parquet s'est refusé à tout commentaire, n'ayant «pas encore vu la vidéo avec les policiers».
«La police doit être irréprochable»
«Il faut toute la vérité et toute la transparence. Je n'accepte pas les mots 'Honte à la police française' utilisés pour le titre de la vidéo. Il n'y a pas de place dans la police pour de la violence ou pour des propos qui n'auraient rien à voir avec l'idée que l'on se fait d'une police républicaine», a ajouté M. Valls, interrogé sur BFMTV.
«La police doit être irréprochable, l'immense majorité des policiers font un travail difficile et remarquable», a-t-il ajouté.
Violente interpellation
Dans cette vidéo publiée dimanche sur YouTube et visionnée près de 660'000 fois, deux policiers tentent de maîtriser au moins un homme et une femme au sol. La scène est confuse, ne permettant pas de comprendre le contexte de l'intervention.
Un des policiers finit par frapper avec sa matraque à plusieurs reprises la femme qui résiste et se débat, avant de l'asperger de gaz lacrymogène.
Sept personnes alcoolisées
«La vidéo peut être choquante quand on ne connaît pas le contexte», a déclaré à l'AFP Gaëlle James, de Synergie Officiers, le deuxième syndicat d'officiers de la police nationale.
Selon Mme James, qui s'est entretenue par téléphone avec l'un de ses collègues qui a procédé aux auditions, l'incident s'est produit dimanche à l'aube lorsqu'
une voiture de police a croisé la route d'une Renault Mégane qui roulait à vive allure en faisant des embardées.
«Il y avait sept personnes à bord, très alcoolisées», y compris le conducteur qui roulait sans permis, a rapporté Mme James. Les deux policiers, qui, dans un premier temps, sont seuls à intervenir, demandent au conducteur de les suivre, ce qui entraîne «une rébellion»
, a poursuivi la syndicaliste.
Le policier aurait voulu se défendre
L'un des policiers s'est retrouvé plaqué au sol par un homme et par une femme, «qui l'a mordu au sang à trois reprises, à l'omoplate, à la poitrine et à l'épaule», a-t-elle ajouté.
«Il l'a matraquée pour se dégager», a expliqué Mme James, disant comprendre la réaction de son collègue. «Il a dû intervenir dans des conditions très difficiles. Il ne faut pas oublier que les violences envers les policiers augmentent, a-t-elle observé. Cela ne me choque pas.»
Selon elle, les suspects ont été conduits au commissariat et le conducteur placé sous mandat de dépôt car il était déjà recherché afin de purger une peine de prison pour défaut de permis de conduire. «L'homme et la femme ont reconnu les faits et n'ont pas déposé plainte contre la police», a fait valoir Mme James.
«Beaucoup trop pour rien»
Sur la vidéo, on peut entendre le policier s'écrier «la salope, elle m'a mordu» et montrer les traces de morsure à ses collègues arrivés à la rescousse. Faisant monter la femme à bord d'un des véhicules, on l'entend dire: «Ferme ta gueule, casse les couilles, putain si je pouvais...»
Le plus comique: France trois est allé demander le "témoignage" d'une personne dont on entend dans la vidéo la voix trainante typique que donnent certaines substances et qui "ne sait pas ce qui se serait passé si"
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a écrit:
Interrogé par France 3 Centre, l'auteur de la vidéo, prénommé Sélim, a expliqué avoir décidé de diffuser la scène sur internet en constatant que l'intervention des policiers allait trop loin.
«Il y a un coup qui est passé à côté de la tête de la dame. S'il l'avait touchée, on ne sait pas ce qui se serait passé. C'était beaucoup trop pour rien», a-t-il dit.
Il y a une grosse, une énorme différence entre celui qui observe de loin et celui qui est 50cm:
À 50cm, on est capable de savoir à quoi ressemble un mm.
Cet épisode démontre néanmoins qu'il vaudrait la peine d'équiper de caméras toutes les voitures de police.
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fwine a écrit:
Moi je pense qu'on devrait supprimer la police. Y'en a marre de ces bavures.