Envie de partir sans trop d’économie, d’inscrire sur votre CV une expérience à l’étranger ? Voici les pistes à suivre pour financer votre voyage.
1 -Les annonces originales du Club Téli: Mieux qu’un club pour se réunir et parler voyages, le Club Téli est une association qui offre un ensemble de services, de conseils et d’astuces pour trouver un job à l’étranger, un stage, une mission de bénévolat, voire un emploi. Une seule condition : adhérer à l’association pour 40 euros par an. Sur son site et dans les livrets qu’elle publie, les annonces sont nombreuses et originales : standardistes dans un hôtel anglais, figurants dans un spot publicitaire japonais, commerciaux pour un magazine égyptien, serveurs sur un bateau de croisière aux Antilles... www.teli.asso.fr ou 04 50 52 26 58.
2- Le séjour chez un professeur de français Créé en 2003, le programme FADOM (Français A Domicile) de la Fédération Internationale des Professeurs de français propose gratuitement aux étudiants inscrits dans un établissement supérieur (à partir du niveau maîtrise, master) d’être accueillis à l’étranger par un professeur de français local. Un bon moyen d’allier l’utile à l’agréable ! Le professeur vous loge, vous nourrit et vous fait visiter sa région, tandis que vous vous engagez à répondre à ses besoins d’enseignant, comme participer à ses cours ou faire découvrir la culture francophone. Le site met en contact professeurs et étudiants par petites annonces. Les séjours durent en moyenne deux à trois semaines. Une expérience enrichissante et idéale pour découvrir un pays dans les meilleures conditions. www.fipf.org
3- Les agences de placement spécialisées: Vous êtes étudiant et désirez ajouter une expérience à l’étranger sur votre CV. Mais vous angoissez à l’idée même de devoir démarcher vos futurs employeurs. Pour vous faciliter la tâche, des organismes proposent des formules jobs dans des entreprises étrangères. Ils s’occupent de tout : du choix de l’entreprise au logement en passant par les démarches administratives, et proposent des cours intensifs. Ne rêvez pas. Les secteurs d’activités concernés sont essentiellement la vente, l’hôtellerie, la restauration... et surtout en Europe. Des services payants et forts chers (cela peut monter jusqu’à 2000€), mais que vous rembourserez en touchant votre salaire. Quelques adresses : www.euro-practice.com, www.centre-easylangues.com, www.europairservices.com, www.londonjob.net, [generation.net] aupair/, www.asso.intersejours.free.fr, www.bunac.org
4- La recherche sur la toile Le net est souvent une mine d’or pour ceux qui veulent trouver un job avant de partir ou sur place. Voici les pistes les plus sérieuses : www.emploi-international.org : Cet organisme public propose des consultations d’offres d’emploi à l’étranger, des informations sur les conditions d’embauche ainsi que des conseils sur la rédaction de votre candidature. www.routard.com : le site du routard se gonfle d’une rubrique offres d’emploi (du monde entier). A découvrir en cliquant « Communauté » et « offres d’emploi ». www.jobserve.com : un des plus importants moteurs de recherche d’emploi pour la Grande-Bretagne www.jobboom.com : le plus grand site d’emploi au Québec www.immi.gov.au/e_visa/visit.htm : 
Si vous souhaitez travailler en Australie, pensez au programme vacances/travail (Working Holiday). Depuis le 2 janvier 2004, les jeunes français âgés de 18 à 30 ans peuvent en effet demander un visa valable un an, permettant d’exercer une activité salariée dans le tourisme.
Au sein de l’Europe, vous n’aurez pas besoin d’un permis de travail pour occuper un emploi. En dehors, vous pouvez avoir besoin d’un visa de séjour ou d’immigration. Informez-vous auprès de la Maison des Français de l’étranger sur les formalités propres à chaque pays.
• Au pair : Vous aimez les enfants et ne dites pas non à quelques heures de ménage ? Devenez fille au pair (pour les garçons, les places sont rares). Les anglo-saxons sont amateurs de ces « nounous » à l’accent frenchie. Vous serez nourrie, logée et en contrepartie, vous devrez vous occuper des enfants. Regardez également du côté du baby-sitting. Dans de nombreux pays européens, les agences de placement sont gratuites pour les candidats.
• Dans l’hôtellerie : Barman, serveur... Les jobs dans ce secteur sont nombreux. Il y en a pour tout le monde, même pour les moins expérimentés. Pour les patrons, c’est plutôt bien vu de compter un cuisinier ou un serveur français dans leur équipe. Profitez-en.
• La cueillette : Les agriculteurs, surtout aux Etats-Unis, Australie, Nouvelle Zélande, Canada ou pays méditerranéens, ont toujours besoin de main d’œuvre pour les vendanges ou la cueillette des fruits et des légumes. Pour se faire embaucher, il suffit souvent de se présenter directement dans une ferme ou une coopérative. Vous êtes en principe logé et nourri.
• Dans le tourisme : Parcs naturels ou d’attractions, campings, camps de vacances, boutiques, moniteurs de sport... sont toujours à la recherche de collaborateurs. Si vous avez quelques bonnes notions de langue étrangère, vous pouvez devenir accompagnateur de mini-séjours linguistiques (2-3 jours).
• Télémarketing : On ne vous demandera pas un très bon niveau d’anglais, et on vous paiera plus qu’un anglais car vous parlez français ! Vous appelez la France depuis l’étranger pour faire des études de marché ou vendre des produits ou services.
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