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Croissance: Mieux que prévu en 2008
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8 juin 2009 10:41
Croissance: Mieux que prévu en 2008

• Selon le HCP, elle aurait augmenté de 5,6%

• La demande intérieure a contribué à hauteur de 5,5 points au PIB

Comment s’est comportée la croissance en 2008? Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient d’arrêter ses comptes nationaux provisoires pour l’année écoulée. Il en ressort une croissance éco-nomique en bonne progression. Celle-ci, tirée par une demande intérieure vigoureuse, a enregistré 5,6%, au lieu de 2,7% en 2007. Une performance qui dépasse donc de 0,2 point les prévisions initi-alement annoncées par le HCP (cf. www.leconomiste.com du 4 avril 2008). Et c’est la valeur ajoutée agricole, en hausse de 16,3%, qui a sauvé la mise. A cela s’ajoute une augmentation de 4,1% dans les autres secteurs d’activité (versus 6% une année plus tôt).

Triplant pratiquement en volume en l’espace d’une année, la consommation finale des ménages a contribué à hauteur de 5,5 points à la croissance du PIB. Quant à la formation brute de capital fixe, elle a participé de 3,7 points à la crois-sance du PIB, tirant de fait le taux d’investissement vers le haut. En revanche, le solde extérieur sur les biens et services s’est dégradé sous l’effet de la baisse des exportations en volume de 1,1% et de la hausse des importations à raison de 10,9%. Ce qui a ralenti sa contribution à la croissance du PIB. Et c’est le recul des dépenses touristiques (à raison de 10,7%), combiné à l’affaissement des exportations de phosphates et des produits miniers de 32,7%, ainsi qu’au repli du textile et habille-ment (-9,2%), qui a rudement lesté les exportations.

La décélération des transferts des MRE a, de son côté, freiné l’augmentation du revenu national disponible. Face à cette rétraction des envois de nos ressortissants établis à l’étranger, les revenus extérieurs nets n’affichent qu’une très légère hausse, estimée à 1,1%, contre 16,9% en 2007. Le taux d’épargne nationale a également régressé pour passer de 29,7 à 28,6% en 2008. Ainsi, l’épargne nationale brute a atteint 213 milliards de DH. Le revenu national brut disponible, ainsi obtenu, a été affecté dans une proportion de 71% à la con-sommation finale. Au total, les opérations économiques avec l’extérieur se sont soldées par un be-soin national de financement de plus de 37 milliards de dirhams, ce qui représente pas moins de 5,4% du PIB.


Avis partagés

La crise divise sensiblement les avis quant à l’évolution des prix de l’immobilier. Quant certains par-lent de tassement des prix, d’autres en revanche dénoncent une poursuite de la flambée. «Dans certaines régions du Royaume, les prix ont augmenté à hauteur de 150% durant les trois dernières années», indique un notaire à Casablanca. Et c’est Marrakech et Casablanca qui trônent en tête des villes les plus chères. Les tarifs atteignent des pics vertigineux, notamment au niveau de l’immobilier de haut standing. «Les villas de finition modeste cotent en moyenne 3,75 millions de DH, en revanche, les plus grosses peuvent monter jusqu’à 20 millions de DH!» indique un promo-teur immobilier.

Mohamed MOUNADI

leconomiste.com
C
8 juin 2009 10:49
Merci mon dieu pour le beau temps, pour la pluie, pour l'inflation, la bitume, le beton, merci les phosphates, les RME et surtout abbas elfassi qui a su contenir la crise, sans oublier les chiffres de la HCP cuisinés par Mr lahlimi
amen
c
8 juin 2009 11:49
Bravo le Maroc et les marocains.Clap
n
10 juin 2009 22:50
oui il y a peut être une croissance..., pas grâce au HCP en tout cas qui veut faire croire qu'avec 4000 dhs une famille de 4 personnes fait partie de la classe moyenne, sauf que cette croissance n'est pas bien perçue par une majorité. Telev tu veux faire un peu de marketing sur la croissance au Maroc comme çà on applaudira et on dira encore encore?
 
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