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Une coopération autour de l'eau avec la Palestine
c
21 février 2013 13:52
le soutien à la Palestine peut se faire aussi au niveau municipal..........
on parle peu de ces initiatives emmenés par des commune de gauche.

Une coopération autour de l'eau avec la Palestine


Publié le 19/02/2013 à 06h00


Depuis cinq ans, l'eau est au cœur d'une coopération décentralisée entre ces communes et Tubas en Cisjordanie.

Cette semaine, Okab Daraghmah, maire de Tubas, une ville de 20 000 habitants en Cisjordanie, sera accueilli à Saint-Pierre-d'Aurillac et Fargues-de-Langon. Deux petites communes qui, depuis 2007, entretiennent des relations étroites avec sa propre ville sur le thème du bien le plus précieux au monde : l'eau.

Une coopération qui est citée en exemple par le ministère des Affaires étrangères comme le souligne Michel Hilaire, conseiller général et élu à Saint-Pierre-d'Aurillac.

Il en fut le maire jusqu'aux dernières élections. « On s'est toujours appliqué à mener des projets dans le monde vers des peuples en difficulté, le Nicaragua, le Vietnam, le Chili. Mais il a fallu attendre la loi de 1982 puis celle de 2007 pour voir les collectivités locales autorisées à entretenir des relations de coopération sans passer par l'État, à condition que cela soit dans le respect des engagements internationaux de la France ».
Petits ruisseaux

Une autre loi permet, depuis 2007, aux établissements publics comme l'agence de l'eau Adour-Garonne, de consacrer 1 % de leurs ressources à des actions de coopération décentralisée à travers le monde à condition d'être relayée par des collectivités locales.

On sait que Pierre Augey, conseiller général, maire de Fargues-de-Langon, est également vice-président de l'agence Adour-Garonne. Aussi, quand l'agence a cherché une collectivité locale pour l'aider à mener un projet en Palestine, la commune de Saint-Pierre-d'Aurillac et la sienne lui sont naturellement venues à l'esprit.

« On a accepté en disant qu'on pourrait mettre environ 1 euro par habitant, c'est-à-dire environ 1 500 euros sur la table. L'Aquitaine et Midi-Pyrénées ont alloué 10 000 euros chacune et le ministère des Affaires étrangères a doublé la mise avec 23 000 euros. Quant à l'agence, elle a accordé 200 000 euros au premier projet », rappelle Michel Hilaire.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières et la ville de Tubas a vu la construction d'un premier château d'eau.

« Le réseau était dans un tel état que les habitants n'avaient de l'eau qu'une fois par semaine… Nous avons pensé à l'aménagement du territoire en permettant aux habitants des villages isolés d'avoir aussi de l'eau en leur achetant des citernes ». Trois années ont été nécessaires à cela.

« Aujourd'hui, pour le deuxième projet triennal, nous travaillons sur l'assainissement collectif et nous réfléchissons aussi aux moyens de faire payer l'eau car il faudra bien y venir. »

Une fois par an, les autorités de Tubas viennent en Gironde visiter les syndicats intercommunaux d'eau et d'assainissement, les installations, les organisations. Tandis que les Girondins se rendent en Palestine vérifier l'emploi de chaque euro versé.
Avec les enfants

Il y a deux ans, Jean Corbanese, le maire de Saint-Pierre-d'Aurillac, s'est rendu à Tubas. « Tout naturellement, en tant qu'instituteur, j'ai visité les écoles. Le courant est passé avec le directeur de l'école de garçons. On a eu l'idée, dans un premier temps, d'échanger des dessins d'enfants, puis des courriels. Et on a eu l'idée de les faire travailler sur l'eau. »

Il y a un an, les instituteurs ont imaginé poser six questions sur l'eau à leurs élèves. « On a rassemblé toutes les réponses. Les enfants, là-bas, s'expriment en arabe et en anglais. On a fait tout traduire. On a travaillé avec une association, un graphiste, pour mettre en forme cette plaquette sur l'eau ».

« Et puis, on a un rêve. Les enfants de Tubas n'ont jamais vu la mer même si elle se situe aussi près que Marmande pour nous. Alors on a imaginé organiser un voyage à la mer pour ces enfants. Le consul de France a promis de nous aider. Ce serait une belle cerise sur le gâteau »…

Saint-Pierre-d'Aurillac · Langon
[www.sudouest.fr]
22 février 2013 02:55
Tu as du te reveiller sur un petit nuage tout rose ce matin Coldman. Une goutte d'eau dans un ocean ou construire des chateaux en Espagne, voila ce que m'inspire ton "article". Je passe sur les echanges de dessins d'enfants et les courriels, le reve, la cerise sur le gateau. Trop mimi In love
c
22 février 2013 16:41
ces initiatives ne sont pas la panacée. mais c'est de la solidarité concrète. et pour qui n'a pas accès à l'eau ou mal, la construction d'un château d'eau, la construction de citerne, c'est pas rien.
alors bien sur, certains préfèrent les dénonciations de complot à la soral ou à la meyssan.
mais les palestiniens préférent largement un programme d'entraide comme celui cité plus haut.
25 février 2013 05:42
Il n’en reste pas moins que ce projet est reellement minime compare a l’ampleur du probleme de l'eau dans les territoires occupes, surtout quand on sait que celle-ci est controlee a la source. Donc effectivement, je reitere, UN château d’eau qui met une dizaine d'annees a se construire (et a ce rythme on n'est pas sorti de l'auberge), est une goutte d’eau dans l’ocean. Je vois plus un aspect positif de cette initiative du cote francais, particulierement des eleves qu'on espere avoir sensibilises sur des questions de droit international.

Mais bon ta reponse était peut-etre pour toi juste une occasion de devier sur les Sorals et Cie, sujet qui semble t’emoustiller fichtrement, vu la repetition obsedante de ce theme dans tes interventions. perplexe
c
25 février 2013 08:50
tu lis mal les posts. ce n'est certainement pas moi qui fait des ecrits de soral et consorts quelque chose de récurrent su yabi.
quand à cette initiative, c'est le fait de deux petites communes.
des communes comme il y en a plusieurs dizaines de milliers.
je voulais donc souligner que le travail militant local, y compris au sein d'une petite commune, pouvait permettre d'amener sa pierre.
quand à ta reflexion sur "le coté positif coté français", je ne sais que dire tant c'est ridicule.... perplexe
U
27 février 2013 17:59
Citation
coldman a écrit:
« Aujourd'hui, pour le deuxième projet triennal, nous travaillons sur l'assainissement collectif et nous réfléchissons aussi aux moyens de faire payer l'eau car il faudra bien y venir. »

C'est même indispensable, pour plusieurs raisons:
- Si on fait payer, les gens se rendent compte que l'eau a un cout
- Si on installe des compteurs et des pompes, on a l'argent pour les entretenir et on donne du travail qualifié dans des villages paumés.
- Le produit de la vente de l'eau permet à l'infrastructure de perdurer, sans apport extérieur.
- Au lieu de gaspiller des ressources d'aide au développement, on peut aider plus de monde avec les mêmes moyens.

On peut même aller un peu plus loin: Faire payer un peu plus que ce qui est indispensable, afin de lancer un effet boule-de-neige.

J'ai vu vu un cas dans lequel on n'a rien demandé.
Au bout de 5 ans, tout était fichu et il avait de nouveau fallu faire appel à la charité internationale (ce qui développe une mentalité d'assisté).
Lors du 2e cadeau, le paiement a été introduit.

Il semblerait que ceux qui ont développé le projet en Palestine aient vécu exactement le même problème et que la même solution s'impose.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
 
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