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piducas a écrit:
Heu, franchement je n'ai lu que le préambule et n'ai pas la patience de lire la suite. Mais j'ai saisi l'idée générale.
Il y a un proverbe qui dit "Un clou chasse l'autre" on pourrait aussi dire qu'un amour chasse l'autre. De ma propre expérience ce fut le cas.
J'étais amoureux d'une jeune fille , Samira, avec la passion d'un ado, a m'en rendre malade, mais malheureusement il était évidant que ce n'était pas réciproque, ou en tous cas elle n'en laissait rien paraitre.
Jusqu'au jour où vint Saliha. Le coup de foudre !
Un bon mois plus tard, par hasard je vis passer Samira. J'en fut choqué ! La voilà, celle qui hantait nuits et jours mes pensés, et, pas une seconde, pas un instant je n'avais pensé à elle depuis Saliha !.C'est comme si un cœur ne pouvait abriter deux aussi grande passions en même temps.
Et je me mis à rire tout seul.
Plus tard, d'autres évènements, et l'expérience aidant, me firent comprendre que j'avais mal interprété l'attitude de Samira. Difficile de décrypter une fille quand on a 20 ans.
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Antigone* a écrit:
Salam
Je n'ai pas tout lu non plus... Le peu que j'ai lu m'a beaucoup touchée, je vais finir en larmes si je continue, mdr...
Bravo pour ton courage et ta résilience. Tu as eu beaucoup de chance de tomber sur une psy compétente.
Je me souvenais de ton histoire, ça fait plaisir de savoir que tu t'en sors et puis c'est encourageant pour les autres qui sont dans des situations compliquées.
Prends bien soin de toi, que Dieu t'accorde le meilleur, beaucoup d'Amour et bonheur.
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عبدالله ٠ a écrit:
J'ai pu entamer et terminer les séances chez la psy que j'attendais. J'ai eu beaucoup de chances de tomber sur une femme âgée, calme, expérimentée et très à l'écoute. Beaucoup de points cruciaux sont sortis de nos séances. Elle a tout d'abord commencée par sélectionné la méthode qu'elle pensait être la plus adéquate pour mon cas et a choisie de me laisser raconter mon histoire et chercher moi même les réponses car je les avais forcément déjà après toutes ces années à réfléchir. Elle m'a aidé en me faisant réaliser des choses que je soupçonnais déjà mais que je ne prenais pas assez au sérieux. J'ai entretenu pour la première fois de ma vie un journal, je le remplissais durant toutes les semaines jusqu'à la fin de la thérapie alors je ne vais rien oublié insha Allah.
La première chose qu'elle m'a tout de suite fait réaliser est (évidemment !) dans mon enfance et ma pré-adolescence : mon père était démissionnaire, rabaissant et quelques fois violent, je savais que cette partie de ma vie était la clé principale mais pas la seule. Pour faire très court il me rabaissait toutes les semaines et j'avais énormément peur de lui (j'avais gravé dans ma tête le bruit de sa voiture et de ses pas pour pouvoir partir dans ma chambre avant qu'il ne rentre), un jour il s'est complètement emporté et m'a frappé avec un acharnement jamais vu à tel point que j'ai perdu beaucoup de sang et que j'ai fait une sidération (j'ai senti mon âme sortir de mon corps et j'ai vu mon corps allongé par terre comme si j'étais au dessus de nous), mes yeux sont devenus blancs, je ne voyais plus rien et j'ai fermé les yeux en me laissant aller en pensant que c'était la fin. La clé c'est que j'ai eu également une sidération lorsqu'elle m'a fait son "test" avec le vigile, son premier coup fourré et la seconde fois à la sortie du cinéma.
Mon père est sorti et il est revenu quelques heures plus tard et m'a pris dans ses bras pour la première fois de sa vie et a pleuré en me demandant pardon, je n'ai rien dis, j'étais un pantin sans âme à ce moment là. Je n'avais même pas ressenti de douleurs ni d'émotions malgré la le sang perdu et une cicatrice à vie. Et c'est ceci l'explication de mon inertie face au comportement sans honte ni crainte d'Allah de mon ex : j'avais développé une forme d'attente punition-réconfort comme m'a expliqué ma psy à cause de mon père, en fait j'attends une personne que je considère proche de moi jusqu'à ce qu'elle revienne me réconforter du mal qu'elle m'a fait même si je ne tire absolument aucun plaisir à ça (pour preuve l'anxiété a réveillé ma maladie) exactement comme pour mon père. J'ai reproduit instinctivement le même schéma avec elle, j'attendais qu'elle revienne s'excuser et me réconforter mais c'est terminé désormais, j'ai coupé toutes les têtes de la chimère en renouant les liens avec mon père et en lui lâchant absolument tout à la figure, tout ce que je lui reprochait et on a longuement parlé et discuté. Il m'a raconté que son père lui a gâché la vie à cause de sa sévérité bien plus grave que la sienne pour moi et qu'il a essayé comme il a pu de ne pas la reproduire, je lui ai dis en tapant du poing sur la table que ce cycle se terminerait avec moi et que j'étais venu pour ça. Je lui parle paisiblement maintenant et je l'aide dans ses affaires, je sens que ça l'a apaisé de me voir me comporter fermement mais calmement, que je ne suis plus le petit garçon chétif d'antan. Je jure par Celui qui détient nos âmes que depuis que je l'ai fait j'ai la sensation qu'une porte donnant sur une lumière vive s'est entrouverte pour moi, je la vois depuis que j'ai accompli ceci, nous sous-estimons grandement l'importance des liens de parenté même quand ce n'est pas nous les fautifs. Je vous recommande grandement de faire le premier pas si vous avez des liens de parentés brisés, Dieu vous récompensera davantage que s'ils étaient saufs. Vous connaissez tous ce hadith : « Que celui qui aimerait que sa subsistance soit multipliée et son existence prolongée, préserve les liens de parenté ! ».
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piducas a écrit:
Heu, franchement je n'ai lu que le préambule et n'ai pas la patience de lire la suite. Mais j'ai saisi l'idée générale.
Il y a un proverbe qui dit "Un clou chasse l'autre" on pourrait aussi dire qu'un amour chasse l'autre. De ma propre expérience ce fut le cas.
J'étais amoureux d'une jeune fille , Samira, avec la passion d'un ado, a m'en rendre malade, mais malheureusement il était évidant que ce n'était pas réciproque, ou en tous cas elle n'en laissait rien paraitre.
Jusqu'au jour où vint Saliha. Le coup de foudre !
Un bon mois plus tard, par hasard je vis passer Samira. J'en fut choqué ! La voilà, celle qui hantait nuits et jours mes pensés, et, pas une seconde, pas un instant je n'avais pensé à elle depuis Saliha !.C'est comme si un cœur ne pouvait abriter deux aussi grande passions en même temps.
Et je me mis à rire tout seul.
Plus tard, d'autres évènements, et l'expérience aidant, me firent comprendre que j'avais mal interprété l'attitude de Samira. Difficile de décrypter une fille quand on a 20 ans.
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_-_-_-_-_-_-_-_-_ a écrit:
Au final tu as choisi Saliha ou Samira? ?