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Cliniques, le top ten des magouilles
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31 janvier 2010 12:41
Par Fadoua Ghannam


Surfacturation, paiement au noir, non-respect de la tarification nationale… certaines cliniques privées n’hésitent pas à violer la loi. Florilège.


“Mon pire souvenir ? C’est quand j’ai été admise en clinique pour accoucher”. Cette Casablancaise, cadre trentenaire dans une entreprise privée, ne s’en remet toujours pas. Alors que son état de santé ne présentait aucune inquiétude, le gynécologue qui a suivi sa grossesse
n’ayant décelé aucune complication, son séjour dans une clinique, qui a pignon sur rue à Casablanca, s’est révélé plus compliqué que prévu. Et pour cause, la jeune maman a dû subir une césarienne et allonger son séjour hospitalier de quelques jours. “J’ai été obligée de payer 10 000 dirhams de ma poche, même si mon assurance couvrait tous les frais engagés”, se plaint-elle.
Comme elle, nombreux sont les Marocains mécontents des prestations de soins offertes par les cliniques privées du royaume. La mise en place en 2005 de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) a accentué ce malaise. “Nous recevons de nombreuses plaintes de citoyens qui s’estiment arnaqués par les cliniques privées”, explique un cadre de l’Agence nationale de l’assurance maladie (ANAM), placée sous la tutelle du ministère de la Santé. En effet, 131 plaintes sont actuellement en examen par la commission permanente spécialisée de la convention nationale. 106 cliniques sont pointées du doigt, en plus de 21 gynécologues et une quarantaine d’ophtalmologues. Il ne s’agit pas d’une première. La commission avait déjà sanctionné de nombreux prestataires de soins dans le passé. En août dernier, deux cliniques casablancaises se sont vu momentanément exclure de la convention nationale, celle-là même qui fixe les tarifs des actes médicaux et les conditions de prise en charge des patients. Elles n’ont pu admettre, deux mois durant, des patients bénéficiant de l’AMO.
Des griefs que le président de l’Association nationale des cliniques privées (ANPC) rejette en bloc. “Ce n’est absolument pas de notre faute. Nous avons attiré l’attention des responsables gouvernementaux, au moment des premières négociations, que les tarifs qu’ils ont mis en place sont impossibles à respecter”, explique le Pr Farouk Iraki. Et de donner l’exemple des actes anesthésiques qui coûtent en réalité plus cher que les tarifs de référence. “Le corps médical en entier voulait donner un coup de main à la mise en place de l’AMO en concédant des tarifs de remboursement en deçà des prix appliqués. Notre objectif était de soutenir un bébé nommé AMO”, précise le patron des cliniques au Maroc, qui regrette la campagne médiatique orchestrée par les gestionnaires de l’AMO en pleine renégociation de la tarification nationale (voir encadré). Une nuance qui n’occulte en aucun cas l’existence de pratiques plus ou moins frauduleuses de la part de plusieurs cliniques privées du royaume. En voici dix exemples.


Suite [www.telquel-online.com]
g
14 février 2010 19:57
Idem en France , toujours du black pour les chirurgiens,
meme si tu as un cancer grave faut donner !!
belle mentalité,
Au maroc c'est aussi un métier prestigieux qui obligen à posséder le dernier 4x4 noir,
la villa,
le niveau de vie qui v avec pour paraitre important et respectable , alors
à qui prendre le flouz .
Et la foi dans tout çà???
Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade .
 
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