Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
les chretiens sont contents
e
15 janvier 2005 14:32
Une vague néo-protestante recouvre le Maroc ! L'heure du réveil a-t-elle sonné ?

Ils seraient 7000 au Maroc dont 2000 à Casablanca. Les missionnaires évangéliques seraient quant à eux plus de 150 à parcourir le pays. Selon le député Istiglalien Abdelhamid Aouad, leur objectif serait d'amener 10% de la population marocaine à Christ d'ici 2020.

Les néo-protestants font la Une de « Le Journal Hebdomadaire » (LJH), un important magazine marocain. Au travers de ce dossier consacré à cette vague néo-conservatrice, les titres chocs déferlent autant qu'ils étonnent. « Le Maghreb n'échappe plus à leur zèle » , « Le Maroc assailli par les néo-protestants US » , « Les évangéliques inquiètent l'Istiqlal »…etc.

Le dossier réalisé est un travail journalistique étonnamment bon dans l'ensemble. Les articles partent d'un sentiment positif. « Il ne s'agit pas dans cette démarche journalistique de stigmatiser des gens qui, dans le cadre de la liberté de conscience, ont choisi une voie spirituelle différente de celle de la majorité de leurs compatriotes. Mais il s'agit de définir la dimension sociologique d'un phénomène qui tend à prendre de l'ampleur dans notre pays ». Quelques exagérations ou mauvaises perceptions sont à noter (NDLR - Notamment l'article intitulé : « Comment les missionnaires sont formés »), mais ces dernières sont des détails quasi insignifiant en comparaison aux dossiers habituels consacrés aux évangéliques.

Loin d'être un fait divers, « ils seraient des milliers à avoir embrassé la foi du Christ. Enquête au cœur d'un phénomène de société » sous-titre l'hebdomadaire sur sa couverture. Cette forte présence évangélique, caractérisée par un accroissement considérable, est un fait nouveau. Le Maroc a de tout temps été confronté à une volonté évangélisatrice, mais celle-ci était d'essence européenne et de tendance catholique. Les marocains voit en l'Eglise protestante, la seule à avoir opté pour une « stratégie missionnariste » destinée à amener les populations musulmanes de souche à rencontrer le Christ.

Ces néo-protestants baptistes anglo-saxons sont sur le sol marocain depuis une dizaine d'années et sont issus de la bourgeoisie. Pour des raisons évidentes, les lieux de culte sont principalement clandestins et chaque croyant vit sa foi dans un secret plus ou moins prononcé. Les petites cellules parsemées sont pour la plupart dirigées par des pasteurs provenant de l'étranger. « Des centaines de cellules, disséminées à Casablanca, Tanger, Rabat et Marrakech compteraient des milliers d'adeptes dont le nombre aurait déjà dépassé celui de la communauté juive » précise le dossier.

Pas de compromis avec l'Islam.
La conversion s'avère être souvent un long cheminement. Chaque nouveau fidèle reçoit des cours dont l'essentiel du contenu selon le LJH se résume aux thèmes de « la miséricorde divine, l'amour et le pardon ». Ces nouveaux serviteurs du Christ étant pour la presque totalité d'origine musulmane, le détachement à l'Islam et à ses valeurs est « nécessaire et salvateur ». Alors que l'ensemble des différentes formes d'expressions de l'Islam, même extrémistes, sont dangereusement à l'abri de tout soupçon et de tout reproche, ces églises baptistes sont considérées comme un mouvement sectaire en raison de « la coupure systématique des fidèles avec leur environnement et les divorces conseillés avec les conjoints qui refusent de renier l'Islam ».

Malgré le danger et les conséquences dont ils peuvent être victimes, ces chrétiens évangéliques sont zélés. De nombreuses distributions ont lieu : l'Evangile en arabe et français, le best-seller de Josh McDowell « Bien plus qu'un charpentier », la vidéo de « La vie de notre maître Jésus »…etc. LJH voit en cela un véritable « kit de conversion ». Le Maghreb ne peut plus échapper à ce zèle missionnaire qui a pris une dimension considérable et croissante. Les ondes et le web sont un moteur puissant à cette propagation.

TopChretien.com.
Un nom devenu désormais inévitable pour tous les sujets traitant du web chrétien et évangélique en particulier. Perçu comme du prosélytisme, cet immense portail comme de nombreux autres sites de moindre importance donnent un accès aux voies de l'Evangile. « TopChretien.com propose la pensée du jour et explique la Bible. Hiwarmaroc.com est un site évangélique marocain, avec une radio en prime (Radio Mahabba). Conçu par des Marocains chrétiens pour des Marocains ». Les chrétiens frileux de l'utilité d'Internet dans l'évangélisation peuvent se réchauffer. Le Saint Esprit embrase les cœurs, même sur la toile !

L'Internet et l'ère de la modernité feraient-ils mal à l'Islam ? L'Islam se révèlerait-il incapable de s'adapter à son temps et à rejoindre le TGV de la modernité ? Les réponses à ces questions permettraient peut-être d'expliquer cet essor du néo-protestantisme sur les terres maghrébines.

Bush, le sésame évangélique au Maroc.
Etrangement, suite à la grande offensive américaine mondiale, un phénomène important de conversions a été constaté. En outre, à la suite de ce conflit idéologique et économique, le télé-évangéliste Josh McDowell a été « invité par le ministère des affaires étrangères et reçu par le Roi dans le cadre du dialogue inter-religieux ». Rien de sincère en ce geste, il n'est pas le symbole de l'apparition d'une tolérance exemplaire au Maghreb. Les missionnaires évangéliques « bénéficient d'un traitement de faveur car le pouvoir (marocain) ne lésine sur rien pour plaire au gouvernement Bush et à ses appuis au Congrès et au Sénat américains ».

Sommes-nous à l'aube d'un réveil inouï et imprévisible au Maroc ? La mission évangélique semble décidée. Les élites musulmanes sont inquiètes.

Paul Ohlott

Source : [www.topchretien.com]

Illustrations tirées de [www.lejournal-hebdo.com]

x
15 janvier 2005 15:57
On peut s'attendre à tout maintenant, il y a tellement de pauvreté au Maroc et quand je pense que dans certains douars les gens ne reçoivent aucune éducation religieuse et vivent ala al fittra...
En tout cas, les responsables vont en patir un jour devant Allah!
Comme a dit le Prophète (asw): Bada'a al Islamou ghariban wa saya 'oudou ghariban, fattouba lilghouraba'a!
D
15 janvier 2005 16:35
Salam,


la oumma va nettement mal, et ca risque bien de durer si on a les memes dirrigeants, aussi statique quand leurs peuple mais aussi leur enfants souffre et apres ca se permet de rouler en limousine sur des tapis a 10 000dh
x
15 janvier 2005 16:49
Quelle mascarade, franchement!
Les limousines, la richesse...
15 janvier 2005 18:15
et vous vous etes entain e leur faire de la pube.

volentairement ou involentairement??
:o
L
15 janvier 2005 19:52
beh mieux ignorer ça que d 'en parler...en fin je crois..
k
15 janvier 2005 20:25
On dirait que vous n'êtes pas tolérants envers les chrétiens marocains.

Pourquoi ? Parce que les marocains n’ont pas le droit de choisir leurs religions. C’est très grave et dangereux comme pensée.
s
15 janvier 2005 20:35

Les moutons de Panurge



par Leila



« Qu’aucun de vous ne pense à moi. Pensons plutôt à toute la terre, frappons amoureusement sur la table. Je ne veux pas revoir le sang imbiber le pain, les haricots noirs, la musique : je veux que viennent avec moi le mineur, la fillette, l’avocat, le marin et le fabricant de poupées, Que nous allions au cinéma, que nous sortions boire le plus rouge des vins. »

Extrait de "El Canto General" Pablo Neruda

Les guerres, les persécutions institutionnelles et les épurations ethniques ont toujours été précédées d’un travail de préparation de l’opinion publique. A force de manipulations, de stigmatisations, d’amalgames, de stéréotypes et de préjugés même le citoyen le plus averti peut tomber dans le piège de la peur de la « menace » que pourrait représenter l’autre, celui qui ne veut pas s’assimiler et qui malgré sa présence durable reste un étranger susceptible d’appartenir à une « cinquième colonne ».

Des maures aux morisques

En 711, Tariq Ibn Ziad , berbère et chef des armées arabes, traverse le détroit de Gibraltar (Jabel Tariq) et débarque dans la péninsule ibérique. Il parvient à l’occuper en l’espace de quelques années.

L’Espagne devient alors Al Andalous.

Al Andalous fut la nation la plus éclairée et la plus tolérante d’Europe à cette époque .

Avant l’arrivée des musulmans en Espagne, les juifs étaient persécutés par les chrétiens, surtout sous le règne de Sisebut qui, avec l’appui des religieux, envisageait d’expulser tous les juifs qui refuseraient de se convertir au christianisme. En 711, les musulmans furent accueillis en libérateurs par les juifs et leur arrivée a sauvé cette communauté d’une catastrophe certaine.

Les juifs se sont rapidement intégrés dans la société nouvelle et ont occupé de hautes responsabilités à la tête de l’état. L’exemple de Abu Yusuf Hasday Ibn Saprut, ministre du calife Abd Al Rahman III (912-961), témoigne parmi tant d’autres de la considération et de la place qu’occupaient les juifs dans l’Espagne musulmane.

A l’instar des juifs, les chrétiens pratiquaient librement leur culte et vivaient en harmonie dans cette société.

Al Andalous terre de tolérance et d’accueil a connu pendant plus de sept siècles un essor culturel et une prospérité économique sans précédent. Cordoue, à elle seule, abritait des centaines de mosquées, d’églises, de synagogues, de jardins, de hammams et de palais. Carrefour du savoir, elle possédait plus de 70 bibliothèques et le calife à lui seul avait plus de 400.000 manuscrits.

A Al andalous, des philosophes, des architectes, des mathématiciens, des médecins, des astronomes, des musiciens, des poètes, des théologiens et des agriculteurs qui ont développé la nature tout en respectant son équilibre ont fait fleurir une civilisation savante , raffinée et harmonieuse qui avait le goût du miel et le parfum du musc et du jasmin.

La fin de l’Espagne musulmane a débuté par la chute de Tolède (1085) et s’est terminée par celle de Grenade en 1492.

Après la prise de Grenade par les Rois Catholiques, les musulmans négocièrent leur reddition et signent des capitulations leur autorisant à garder leur mode de vie et leur religion en échange de leur soumission et du paiement d’une lourde dîme. Malheureusement ces capitulations ne seront pas respectées et une évangélisation, pacifique au début, devient vite coercitive. Les musulmans furent contraints d’abandonner toute trace de leur culture et de leur religion au nom de la cohésion et de l’unité sociale ce qui nous rappelle un certain discours d’actualité.

La « désislamisation » forcée a débuté en 1513, quand un édit de la reine Jeanne la folle (mère de Charles Quint) interdit aux femmes de couvrir leurs visages sous peine de lourdes condamnations.

A cette époque le travail des polémistes consistait à convaincre la population chrétienne du danger que représentent les maures pour leur homogénéité culturelle et religieuse. Ils décrivaient la religion musulmane comme une menace pour la société non seulement militaire mais aussi « une source de pollution par contamination religieuse et sexuelle » [1]. Les maures sont présentés comme des êtres infidèles et cruels, des humains charnels et semi-bestiaux.

En 1525, par un décret, Charles Quint, obligea les musulmans à se convertir au catholicisme par la force : tous les musulmans furent baptisés et toutes les mosquées transformées en églises.

En 1566, une loi les obligea à changer leurs noms, leur mode de vie et à s’aligner en tout sur les vieux-chrétiens (espagnols catholiques de longue date) : habillement, langage et écriture, mets , manger du porc, boire du vin etc...

Ainsi, les maures devinrent Morisques.

De l’intolérance religieuse au racisme d’Etat

Une loi exclut les morisques des fonctions rémunérées et de tous les honneurs car ils n’avaient pas la « limpieza de la sangre » (la pureté du sang) : ce ne sont que d’habiles simulateurs qui sont restés fidèles à leur première croyance.

Au début, cette « propreté du sang » n’avait qu’une définition purement religieuse. Elle prend par la suite une dimension raciale : qu’ils soient chrétiens ou non, n’a plus d’importance puisqu’ils appartiennent désormais à la « nation » morisque.

« L’Espagne passa d’un État sectaire où un membre d’une crypto-minorité religieuse [a priori, les Juifs et les Maures] avait la possibilité de se convertir pour s’intégrer à la société majoritaire, à un État raciste où cette même minorité devenait l’objet d’une persécution institutionnelle, au-delà de toute considération religieuse. » [2]

Du racisme d’Etat à l’épuration ethnique

L’assimilation des musulmans à la société chrétienne et leur conversion au catholicisme n’a pas suffit pour faire d’eux de bons espagnols et les persécutions institutionnelles devenaient insuffisantes. Les inquisiteurs et les ecclésiastiques les plus influents ont décidé d’en finir une bonne fois pour toute avec la « question morisque », soit par un génocide soit par une déportation.

Pour des raisons purement économiques, Philippe II a préféré imposé des dîmes aux morisques et ceux qui se révoltaient, étaient déportés vers d’autres régions en Espagne.

Par contre Philippe III, a opté pour la déportation hors d’Espagne. La perte des revenus des dîmes fut compensée par les confiscations des biens morisques.

Ainsi, en 1609 un décret interdisant à tout morisque de rester sur la terre Espagnole sous peine de mort, fut signé. Il s’agit de la première déportation humaine organisée par un état.

« les morisques ont trois jours pour se rendre à des points de rassemblement précis avant d’être acheminés vers les différents ports d’embarquement. Il ne leur est permis de prendre que ce qu’ils peuvent porter, ce qu’ils laissent sur place ainsi que leurs biens immobiliers revenant à leurs seigneurs » [3].

Entre 500 000 et 1 000 000, voire plus de personnes furent déportés au Maghreb avec plus de 75% de pertes humaines. Les conditions de déportations étaient terribles et totalement inhumaines ; nombreux périrent noyés, jetés par-dessus bord par les transporteurs (pour faire plus d’aller-retour) ; d’autres moururent de faim, de soif ou de froid. Leurs biens revinrent à la couronne et à ceux qui ont organisé la déportation tel que le Duc de Lerma dont la fortune personnelle était supérieure aux réserves du Conseil de Trésor.

Le même sort fut réservé aux juifs qui devinrent maranes (porcs en espagnol).

La présence musulmane avait ouvert une ère de paix aux Juifs espagnols qui avaient longtemps souffert des répressions des rois wisigoths. Malheureusement, celle-ci s’acheva avec le déclin musulman : les Juifs espagnols furent alors soumis aux mêmes traitements répressifs que leurs coreligionnaires d’Europe.

L’inquisition les obligea à se convertir au christianisme puis en 1492 les expulsa du royaume d’Espagne. Les juifs trouvèrent refuge dans les pays musulmans du bassin méditerranéen où une politique de tolérance continuait à régner. Ils vont constituer les foyers de séfarades et vont conserver leur langue, la liberté du culte et leur culture d’origine.

Ainsi, l’Espagne d’inquisition est passée progressivement d’une intolérance religieuse à un racisme d’état pour finir en une épuration ethnique en l’espace d’un peu plus d’un siècle.

Des morisques aux beurs

Une courte incursion dans l’histoire nous montre que le sentiment de supériorité des Occidentaux à l’égard des musulmans et des arabes trouve ses racines au Moyen âge. Les européens d’alors voyaient le musulman différent et inférieur précisément parce qu’il refusait le message « universel et rationnel » du christianisme. Les chrétiens ne comprenaient pas pourquoi tous les peuples païens se convertissaient au christianisme, seuls les musulmans restaient inassimilables. L’islam était vu comme un danger pour le christianisme à cause des conversions massives, des échecs des missionnaires, de l’engloutissement d’une partie du monde chrétien par l’islam et du refus du musulman de quitter sa religion.

Ce sentiment de supériorité perdure chez certains occidentaux d’aujourd’hui qui se considèrent comme les porteurs d’une civilisation universaliste et salvatrice ; ils ne comprennent pas pourquoi les musulmans peuvent continuer des pratiques liées à une croyance méprisée et « obscurantiste » et rejettent la vision unique et assimilatrice généreusement proposée.

La nouvelle islamophobie essaie de réveiller cette peur archaïque, refoulée de l’histoire pour ramener à la surface l’univers du moyen âge avec ses horreurs, ses tribunaux de l’Inquisition et ses croisades. Les nouveaux prêcheurs , médias, journaux et politiques, encadrent la population et la mobilisent en masse. Ils conditionnent les citoyens, créent artificiellement des opinions et préparent le terrain pour de nouvelles horreurs. Pour convaincre les réticents, ils réutilisent les mêmes armes intellectuelles forgées aux XIIe-XIIIe siècles. Rien ne diffère des ouvrages polémiques anti-islamique du moyen âge. L’auteur anonyme de Liber denudationis et Pierre Alphonse aux XIe-XIIe siècles mettaient l’accent sur les mœurs sexuelles des musulmans , le mariage du prophète avec Zayneb, la polygamie, la lapidation, le port de vêtement et une diabolisation générale des musulmans. Le but, hier comme aujourd’hui, est d’inspirer la moquerie et la répugnance envers cette religion « arriérée » et « obscurantiste », mais certainement gênante.

Parmi les polémistes de notre époque, on trouve des sionistes islamophobes jouant le rôle des pompiers pyromanes et soufflant violemment sur les braises de la haine ravivant ainsi les vieux démons de l’europe. Depuis les attentats du 11 septembre et surtout après le déclenchement de la seconde Intifada, le milieu sioniste a exprimé, de façon incontrôlée, une aversion profonde et explicite de l’islam. Ces inconditionnels d’Israël qui, jusqu’alors empoisonnaient l’opinion publique par des mensonges au sujet de la Palestine et des palestiniens, profitent de cette occasion pour vomir leur haine de l’islam et des musulmans en se faisant passer pour des défenseurs de la République et de la laïcité, ce qui n’est qu’une fraude de conscience comme l’a souligné Denis Sieffert dans « Antisémitisme : entre réalités et manipulations ».

Derrière la querelle du port du voile se cache la forêt où germe une intolérance croissante et une poussée fiévreuse de l’islamophobie et de l’exclusion. Cette intolérance annonce les prémices d’une véritable catastrophe si l’on n’y prend pas garde. En cas de grave crise, économique ou autre, on pourrait passer à une inquisition moderne avec des persécutions institutionnelles et pourquoi pas des épurations ethniques. Ce ne sont que des spéculations alarmistes, me diriez-vous, ce n’est pas aussi sûr que cela. L’histoire est là pour nous le rappeler.

Pour un nouveau monde

Les philosophes du siècle des lumières annonçaient un 20ème siècle sans guerre. Malheureusement ce siècle a vécu deux guerres mondiales sanglantes et une vague de colonisation faisant des millions de victimes. Apparemment, l’homme reste égal à lui même, intact dans sa barbarie et le nombre de ses victimes est à la hauteur de ses avancées technologiques. Les massacres en Palestine et en Irak sont des exemples vivants de cette barbarie.

Néanmoins une lueur d’espoir subsiste à travers le combat d’une autre partie de l’humanité qui refuse d’être des moutons de Panurge et qui oeuvre pour un autre monde, un monde sans guerre, qui respecte les libertés, lutte contre les inégalités et favorise les rencontres, les dialogues et les partages.

Voici les dernières paroles adressées par Salvador Allendé au peuple chilien juste avant sa mort le 11 septembre 1973 (date enterrée au profit d’un autre 11 septembre plus Hollywoodien).

« Continuez et sachez que s’ouvriront bientôt toutes les grandes avenues où l’homme digne s’avancera pour construire une société meilleure »

siryne
s
15 janvier 2005 20:40
Ca repond à ta question , kan-arthur ?

Les musulmans respectent les autres religions , et ne promettent pas ponts et merveilles pour se reconvertire ,

Je sens chez toi une haine envers les musulmans , ils t'ont fait du mal , hein ?

Vas'y raconte nous tes malheurs .
siryne
k
15 janvier 2005 21:17
Siryne,
Je n'ai pas de haine car je ne la nourris pas et je ne cherche pas à la cultiver envers quiconque.

Je n'ai pas de malheurs et si par hasard j'en avais, tu sais très bien, que ce n'est pas à toi que je vais les raconter, parce que tout simplement, tu ne me seras d'aucune utilité. Ce n'est pas par manque de compétence. Mais tu sais très bien que nous racontions nos malheurs uniquement aux personnes avec qui nous partageons des relations de confiance. Débattre ensemble sur un forum ne signifie pas pourtant que nous partageons cette relation de confiance.

Mais sur le fond ma question reste toujours d'actualité
s
15 janvier 2005 21:32
Alors arrete de dire que les musulmans ne sont pas tolerant , contrairement à d'autres , au maroc ils ont pas obliger ni les chretiens ni les juifs a abondonner leurs religions , ni qu'ils ont demolis leurs églises ni leurs synagogues .

Et pour tes malheurs , c'etait de l'ironie !
siryne
k
15 janvier 2005 21:40
Le sujet porte sur les marocains, comme toi je suppose, mais ont fait le choix d'embrasser la religion chrétienne. Ces chrétiens marocains, en ce moment, me semble-t-il, sont mal acceptés par tes co-religieux.

Le sujet : pourquoi rejetez-vous des humains ayant fait un choix de prière différent de votre ?

Où est le mal dans ce choix ?
T
15 janvier 2005 22:04
Ken, il me semble que ce qui est grave n'est pas que certains de mes frères ou soeurs musulmans puissent se convertir. J'ai connu par exemple une jeune musulmane s'étant convertie au catholicisme. Je regrette leur choix, mais ne les condamne pas. C'est leur conscience et leur cheminement personnel. Quelques un parmi nous effectivement les menacent de mort, ou, sans aller jusque là, leur jettent l'opprobre, ce que je regrette aussi.

Par contre, ces évangélistes qui tentent de les convertir et leurs méthodes, de style sectaires, m'inquiètent... Et les laisser faire me paraît grave : au Maroc, comme dans les pays de l''Europe de l'est, ou même, en France, en essayant d'attirer à leur sectarisme des catholiques, en Allemagne, en cherchant à recruter des protestants luthériens, etc. Ils sont aussi dangereux que les intégristes musulmans et emploient les même méthodes.
s
15 janvier 2005 22:12
Personne ne rejete personne , si ces personnes veulent devenir chretins , libre à eux , et contrairement à d'autres religion en islam personne ne juge personne la religion c'est entre dieu et la personne , vu ?

Par contre des evangilistes qui profitent des la misere des autres et leurs font des fausses promesses , cela oui je n'ai que du rejet envers eux , et ce sont des mauvais chretiens .
siryne
x
15 janvier 2005 22:22
Voyons les choses d'une autre façon:

La religion est au fond une loi d'origine divine. Je ne vois donc pas comment pourrait- on revenir sur une religion qui a été abrogée par une autre...
D
15 janvier 2005 22:33
Salam,

les 2 premieres religions, ont ete prevenu de l'arrive de l'Islam et du prophete Mohammad saws, car il n'ont pas accepté qu'il soit un berger, il croyaient qu'il allait etre des enfants d'israel, c'est ecrit meme dans leurs livre, deuteronome 18, l'arriveé d'un homme comme Moise..
dans la bible, Mohammad est appele Ahmed.
x
15 janvier 2005 22:53
Effectivement Donatello...
L'erreur que comettent les pseudo-chrétiens, c'est qu'il ne connaissent vraiment rien aux autres religions...Pour eux l'Islam est la bête noire, un point c'est tout...
Pour revenir à ton intervention, c'est vrai que banou israél ne s'attendaient pas à ce que le Prophète sorte parmi les arabes, pourtant, il était écrit dans leur livre qu'il allait apparaitre parmi leur frères...
D
15 janvier 2005 23:04
Salam,


y a qu'a voir les travaux de Ahmed Deedat, et comment il rembale les eveque et archeveque, il arrive a leur demontrer les falsification qui sont intervenu dans le christianisme
T
15 janvier 2005 23:27
Le problème c'est que les écrits de Deedat ne sont reconnus par aucun savant musulman sérieux.

Un exemple : il affirme que Jésus est réellement monté sur la croix mais qu'il en est descendu ! Ce qui est contraire à la théologie musulmane classique, qui pense qu'il que la crucificion était une apparence.

Deedat ne fait qu'employer les mêmes méthodes de manipulation et falsification que les Evangélistes US au Maroc (ce n'est pas pour rien qu'il a débattu avec ces mêmes évangélistes !). Et sa vision du christiannisme est faussée puisqu'en fait il ne connait que ces évangélistes et pas les catholiques, protestants ou orthodoxes.

Malheureusement, il reproduit aussi des méthodes des missionnaires chrétiens en Inde, quand il était enfant, et qu'il a subi (ou dit avoir subi).

Décidément, entre un vrai faux journalistes français sur le 11 septembre et Deedat, Donatello, tu lis des livres de frustrés et mythomanes. Je crains que sur les chiites la cause de tes opinions étonnantes ne soient de même source : de mauvaises lectures qui te trompent... Fais attention, c'est avec ce genre de choses que l'on se trouve dans des sectes sans l'avoir vu venir et en étant persuadé qu'elles sont la vérité. Je te plains
r
16 janvier 2005 11:49
Donatello a écrit:
-------------------------------------------------------
> Salam,
>
>
> y a qu'a voir les travaux de Ahmed Deedat, et
> comment il rembale les eveque et archeveque, il
> arrive a leur demontrer les falsification qui sont
> intervenu dans le christianisme

c'est un argument à double tranchant. D'autres pourraient dire en utilisant le même raisonnement que le coran a été rassemblé 70 ans après la mort du prophète.
Certaines sourates ont été apprises par coeur par les compagnons du prophète morts avant que le coran ne soit rassemblé dans un seul livre, d'autres transcrites sur des feuilles de palmier..
Sans parler de faux en écriture religieuse, on peut dire que l'islam est plus libéral sur beaucoup de sujets simplement parceque c'est la religion monthéiste la plus récente
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook