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c'est vrai les filles?
3 février 2004 22:31
on dirais qu'en france les beurettes sont plus vectimes des beurres que des "gaulois"?

en tout cas c'est ce que nous fait croire le "journaliste".
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Des établissements scolaires tentent de lever le tabou des violences des garçons contre les filles
LE MONDE | 03.02.04 | 12h58
La mort de Sohane, fin 2002, a fait prendre conscience de la dégradation des rapports entre les sexes
En octobre 2002 , Sohane, 17 ans, était brûlée vive à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) révélant brutalement les violences, physiques ou verbales, dont peuvent être victimes les filles des cités. A cette même époque, le livre de Samira Bellil, Dans l'enfer des tournantes (Denoël), était publié. Depuis, des initiatives ont émergé, en milieu scolaire, pour lever le tabou du sexisme. Il s'agit d'initiatives isolées, sans coordination ni grand soutien du ministère de l'éducation nationale.

Au lycée Jean-Macé de Vitry, le collectif Féminin-Masculin, créé par un groupe d'enseignants après la mort de Sohane, essaie de relancer, depuis la rentrée, l'intérêt des élèves par un atelier théâtral, tous les jeudis. "Il y a eu une prise de conscience de la dégradation des relations entre filles et garçons, explique Sandrine Bourret, professeur de philosophie. Mais ça n'est pas du tout évident, une fois l'émotion passée, de mobiliser."

Depuis la rentrée, le collectif essaie d'étendre ses actions à cinq autres lycées. Ainsi, autour du 8 mars, des projections débats du film L'Esquive– c'est l'histoire d'adolescents de banlieue qui montent une pièce de Marivaux – seront l'occasion de parler des relations entre garçons et filles, au cinéma Robespierre de Vitry.

La Journée de la femme sera également l'occasion pour un collège populaire d'une ville moyenne, près de Marseille, d'organiser une exposition et de faire travailler les élèves sur le droit des femmes. D'ores et déjà, une classe de 3e de cet établissement s'est penchée sur le sujet avec le professeur de français, tandis que le professeur d'histoire demandait à ses élèves filles de faire un travail sur la prostitution. "Les filles sont en train d'abandonner tous les acquis qu'ont obtenus les femmes depuis cent ans. Les garçons les culpabilisent et leur disent qu'il est normal de tout accepter", témoigne l'infirmière scolaire de ce collège.

Cette dernière ne comprend toujours pas comment presque toutes les filles de la classe de 3e citée ci-dessus ont pu se laisser "tripoter" par un garçon, sans rien dire. "C'est parce qu'il a mis la main aux fesses d'une prof, et que celle-ci a fait un rapport, que les langues se sont déliées. J'ai moi-même fait un rapport avec tous ces nouveaux témoignages. A l'une, il a caressé les cuisses et les seins ; à l'autre, il a baissé le pantalon ; à une troisième, il a mis un doigt. Les filles ont raconté qu'il menaçait de les frapper si elles ne se laissaient pas faire", raconte-t-elle.

Dans une cité scolaire à Bédarieux (Hérault), c'est également un incident qui a révélé des pratiques bien plus répandues. Récemment, un parent est venu se plaindre du harcèlement téléphonique que subissait sa fille de 13 ans, en classe de 5e. Du style : "Tu suces pour 1 euro. On t'aura." Il est alors apparu que d'autres filles de la classe étaient embêtées : mains aux fesses, aux seins, etc.

Christine Thomas, proviseur adjoint de cette cité scolaire et également présidente de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), a fait une intervention dans la classe, a écrit à l'ensemble des personnels et va organiser un débat sur les violences des garçons sur les filles. Le fautif a dû rédiger une lettre d'excuse. "Je privilégie la réparation plutôt que la sanction", assure-t-elle.

Certains établissements font appel à des intervenants extérieurs pour sensibiliser les élèves. Sarah Oussekine, permanente de l'association Voix d'Elles Rebelles, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), remarque que, depuis trois ans, on la sollicite de plus en plus. "Les filles se sentent davantage en insécurité, ont peur d'être agressées", assure-t-elle. Lors de ses interventions, Sarah entend de drôles de remarques comme celle de cet élève d'un lycée professionnel de l'Essonne : "Les filles qui se prêtent aux tournantes, elles sont consentantes et elles aiment cela." Sarah souligne les obstacles financiers des associations comme la sienne. "D'un côté, le gouvernement veut lutter contre la violence dans les cités, de l'autre, on sucre les subventions."

Au collège Jean-Moulin d'Arpajon (Essonne), Michèle Novelli, la principale, a demandé à Nadia, présidente du comité local de Morsang-sur-Orge des Ni putes ni soumises, d'intervenir devant les classes de 4e tout au long de l'année "pour essayer d'améliorer les représentations que les garçons ont des filles".

A cette attitude de débat s'oppose l'omerta d'autres établissements. Il en va ainsi de ce lycée parisien où une jeune fille, qui se plaignait d'attouchements, a dû changer d'établissement.

Pourtant, ces quelques exemples de violence à l'école ne sont pas isolés. Il est difficile d'en mesurer l'ampleur. Au ministère de l'éducation nationale, on ne recense que les violences physiques à caractère sexuel qui sont passées de 1 410 pour l'année 2001-2002 à 1 070 l'année suivante.

"IL FAUT ÊTRE MACHISTE"

Mais tous les témoignages convergent. Dans les quartiers difficiles, particulièrement au collège et dans les lycées professionnels, la situation est inquiétante."Les garçons font subir de fortes pressions aux filles. Mais eux-mêmes en subissent. Des attentes de comportement identitaire pèsent sur eux. Pour être un homme, il faut être machiste", témoigne Elizabeth Pesquet, infirmière scolaire au collège Bellefontaine, dans le quartier du Mirail à Toulouse. "A 14 ans, un très grand nombre de gamins ont déjà vu des films pornos", estime Christian Allemand, infirmier scolaire dans un collège à Cavaillon (Vaucluse).

Et ce phénomène semble participer de la banalisation de la violence entre filles et garçons. Annie, infirmière scolaire dans un collège populaire parisien, s'inquiète des remarques de certains garçons lors des séances d'éducation à la sexualité. "Il m'est arrivé que des garçons me disent : "Le viol, c'est rien"."

Martine Laronche et Virginie Malingre


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Un "Tour de France" des Ni putes ni soumises


Un an après la Marche des femmes contre les ghettos et pour l'égalité, les Ni putes ni soumises, qui revendiquent 1 750 adhérents et une trentaine de comités locaux, reprennent la route. La présidente du mouvement, Fadela Amara, va entreprendre, le 3 février, un "Tour de France républicain" en écho au débat sur la laïcité, "parce qu'il faut que les jeunes s'expriment sur ce sujet, pour qu'ensemble on construise une citoyenneté républicaine". Dans ces villes étapes, où se tiendra un débat le soir, de Valence jusqu'à Fontenay-sous-Bois le 4 mars, elle sera accompagnée de parrains et marraines, telles Elisabeth Badinter ou Arielle Dombasle. Le périple se conclura à Paris par une manifestation, le 6 mars. Selon elle, le bilan du travail réalisé en un an est "positif dans la mesure où on a cassé l'omerta ; les filles s'affirment plus". Mais il reste beaucoup à faire, estime-t-elle, soutenant la loi contre les signes religieux, car "le voile est un outil d'oppression. Et la loi n'aura de conséquences que si elle est accompagnée de vraies mesures de lutte contre la discrimination et l'exclusion sociale dans les cités".


• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 04.02.04

:o
f
3 février 2004 22:36
article parus le 4-2-04???
c'est demain non?
amir tu sais voyager dans le future?
C
3 février 2004 22:37
Salam,

Seules des victimes pourraient en parler...C'est grave et en plus, une fois de plus, nouvel amalgame entre ces faits et la religion...

La preuve , en ce moment même sur ARTE, après une reportage intitulé " quand les filles mettent les voiles"( notez le jeu de mot entre les parties de cache cache dans les cités et le hijab....) un débat...un de plus sur le voile à l'école...
B
3 février 2004 22:56
SAlam arlikoum

Amir reçoit le journal du lendemain comme dans la seriegrinning smiley
avec chat :p:p

[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
C
3 février 2004 23:02
Le journal le Monde paraît tous les soirs avec la date du lendemain...

LOL....demain à la une...
i
3 février 2004 23:16
il anticipe winking smiley

confusion des sentiments entre l'inné et l'acquis
4 février 2004 03:22

Auteur: Chireen
Date: 03-02-04 23:02

Le journal le Monde paraît tous les soirs avec la date du lendemain...

LOL....demain à la une...


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merci chireen


alors bass

rien ne t'etonnes?
a ta place je changerais de devise.
choisis plutot: maxima mea culpa.

iman
kir!kir!kir!kir!kir!

:o
i
4 février 2004 08:37
amir c'est un stratagème pour avoir des admiratrices encore des efforts winking smiley smiling smiley rien ne vaut la place de notre sage winking smiley grinning smiley :@

confusion des sentiments entre l'inné et l'acquis
4 février 2004 17:52
iman

avant tu n'etais pas si agressive envers moi.



Message edité (04-02-04 17:58)
:o
i
4 février 2004 18:55
désolée amir mes mea culpa !!!!!!!!!!!!!!!!!
tantwahame au clair voilà pourquoi winking smiley j'attends un petit poussin grinning smiley supporte moi je suis agressive avec moi même et avec tout le monde partout en ce moment :@

confusion des sentiments entre l'inné et l'acquis
z
4 février 2004 19:02
il y avait un reportage la dessus hier soir sur arte,
en résumé les relations filles garçons se dégradent pour les 15/20 ans. les filles sont traitées comme des moins que rien.
ce phénomène n'existait pas pour la génération du dessus (30 ans).
f
4 février 2004 20:09
et ça c'est vrai, mais pourquoi? de mon temps le comportement des jeunes filles étaient différents, nous n'avions pas autant de liberté que nos gosses et beaucoup plus de responsabilités....
 
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