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business du sex au maroc.
c
24 février 2005 14:10
source le journal hebdo

Le business du sexe
Au-delà du phénomène de société, la prostitution génère de l'argent. Où va-t-il prioritairement ? Qui en profite le plus ? Des questions auxquelles nous essayons de répondre à travers une série de reportages dans tout le Royaume.



« Les causes de la prostitution sont des causes économiques. Des mesures gouvernementales, sur le plan national et international, dirigées contre la pauvreté, la misère, les salaires insuffisants, le chômage, la faim et des taux démographiques trop élevés doivent leur être opposés ». Ces lignes ont été écrites en 1950. A l'époque, deux médecins français, Jean Mathieu et P. Maury, se sont vu confier une étude sur le quartier « réservé de Bousbir à Casablanca », ville close née de la volonté des autorités en 1914 de regrouper dans des ruelles faciles à surveiller un certain nombre de prostituées « pour des raisons d'hygiène, de contrôle et de sécurité ». Plaidoyer pour la fermeture des quartiers réservés (ce que feront les autorités en 1953), « La prostitution dans le Maroc colonial », seule étude sociologique jusqu'à ce jour sur la question, aborde la prostitution comme un fait économique. Il y a 50 ans, le business du sexe était conditionné uniquement par la misère. Qu'en est-il aujourd'hui ?


Pas de chiffres disponibles

Aucune étude, aucune statistique officielle, un simple constat livré par la Brigade des Mœurs au bimensuel « Police magazine » : « Le nombre de prostituées est un nombre croissant. C'est un phénomène qui touche aujourd'hui toutes les catégories sociales, et qui n'est plus lié à la misère ». Après un léger recul au lendemain du 16 mai, explique-t-on et ce, pour des raisons purement sécuritaires, le « marché » a repris et est en pleine expansion. Rien d'étonnant, explique l'anthropologue Chakib Guessous : « C'est un marché où il y a une offre et une demande généreuse. La demande est là pour plusieurs raisons et surtout parce que l'environnement social ne permet pas de relations en dehors du mariage.
Quant à la générosité de l'offre, elle s'explique aussi par le fait que la prostitution, souvent occasionnelle, est aussi une manière d'arrondir ses revenus ». En 2004, au Maroc, le business du sexe est florissant. Et les gains débordent largement des poches de certaines « ouvrières du sexe » (une minorité cependant). Dans l'axe Casablanca-Rabat, la prostitution a donné un nouveau souffle au marché du luxe. La société de consommation est en train de façonner le plus vieux métier du monde. Bijoux, appartements de haut standing, trouve facilement acquéreurs. Les prostituées qui ont fait fortune dans les pays du Golfe paient cash et sans sourciller des sommes faramineuses pour blanchir leur argent. Dans les petites villes comme Meknès, 7 clients qui paient plein tarif pour leur chambre correspondent en terme de chiffre d'affaires à un car de touristes formule « tour operator ». La tentation est donc grande de fermer les yeux sur ce fléau qui touche l'ensemble des villes marocaines.
Le rural n'est pas épargné et beaucoup de familles vivent grâce aux revenus de la prostitution qui tend à remplacer l'immigration des années 60 en Europe. Chaque région a ses particularités, ses avantages comparatifs, ses modus operandi mais le constat est général : la prostitution explose au Maroc
c
24 février 2005 14:10
Snacks
La dîme

Ils recoivent les filles de la nuit qui viennent se restaurer aux aurores avec leurs clients. Un certain nombre de snacks ont mis en place un système de rabattage par videurs de boîte de nuit interposés. Ces derniers imposent aux filles (sinon elles ne mettent plus les pieds dans les boîtes où ils exercent) le passage par un snack avec qui ils sont en combine. La fille surconsomme (c'est son client qui paie) et le videur vient récupérer sa dîme à la fin de la soirée.





Taxis
Body guard

A casablanca, un chauffeur de taxi reverse , chaque jour, 250 dirhams au propriétaire de l'agrément. Au-delà de cet somme forfaitaire, les frais d'essence sont à sa charge. Du coup, certains chauffeurs qui travaillent de nuit ont décidé d'expérimenter un système de « prestation particulière » envers les prostituées. Chaperon, protecteur et chauffeur, ils louent leurs services pour 500 dirhams à une fille de la nuit pour garantir un revenu décent. Le gain économique se situe au niveau du carburant. Le chauffeur attend la fille et ne consomme pas, en déambulant dans la ville, l'essence qui grêve son chiffre d'affaires.





Bijouterie
L'inamovible « M'dama »

Créneau très prisé chez la prostituée, les bijoux sont considérés comme des valeurs sûres de placements. Les bijoutiers rencontrés le reconnaissent à demi-mots, mais ils demeurent parmi les premiers récipiendaires de la manne de cadeaux offerts, surtout par les étrangers fortunés, à leurs compagnes du moment. Les choix se portent sur deux produits particuliers : l'inamovible « m'dama », ou ceinture en or, et, pour les plus riches, les montres et parures de marque internationale. Ces dernières ont la cote, car facilement et très vite revendables sur un marché parallèle.





Gynécologie
1500 Dh l'avortement

Malgré l'interdiction formelle par la loi de procéder aux avortements, certains gynécologues font actuellement le tiers de leurs chiffres d'affaires en praticant à ces interventions. La peur du Sida et des MST ont cependant et heureusement fait reculer le nombre de prestations. A 1500 dirhams minimum l'avortement, certains, notamment à Casablanca, ne faisaient plus que cette prestation.


Banque
Un segment lucratif

Bien que la plupart des « paiements » faits aux prostituées se fassent en argent liquide, de nombreux transferts de fonds, via le système bancaire, concernent directement les circuits de la prostitution. Ainsi, selon des estimations faites à partir des chiffres compilés par l'Office des Changes, la part des mises à disposition en devises étrangères pour des bénéficiaires non bancarisés représente en volume plus du tiers des virements reçus sans transaction commerciale sous-jacente. Des banques ayant un réseau dans les pays du Golfe monopolisent ce « marché » lucratif pour lequel les commissions de change sont élevées et la clientèle captive. Les officines de transfert d'argent rapide, qui ciblent traditionnellement les MRE, constatent le même phénomène. Par ailleurs, les dépôts rémunérés de particuliers sans profession, ni compte courant déclaré auprès des banques commerciales ou d'organismes de gestion de portefeuilles constituent le choix privilégié des prostituées « prévoyantes ».


Prêt-à-porter/Cosmétiques
Primordial

Bien plus qu'un luxe, les vêtements et les cosmétiques sont un outil de travail indispensable de la prostituée qui y consacre une part importante de ses revenus. Le genre et le budget diffèrent selon l'âge de la cliente. Plus elle sera jeune, plus sa priorité ira aux vêtements sexy, généralement pas chers, vite obsolètes. Un peu plus âgée, ce sont les cosmétiques, des produits de marques coûteux et offerts par les clients fortunés, qui auront sa préférence. Des colifichets de moins en moins accessibles avec le temps, lorsque les rentrées se font de moins en moins conséquentes.


Immobilier
Pour les vieux jours

Une fois un pécule ramassé, l'immobilier se profile comme un placement intéressant pour la péripatéticienne, en particulier pour celle qui exerce dans les pays du Golfe. Cela va du logement social, généralement acquis pour les membres de la famille, à l'appartement haut de gamme choisi dans le triangle d'or de Casablanca, à 10 000 Dh/M2. Souvent achetés cash, ils font partie, selon un agent immobilier, des 50 000 appartements de la métropole fermés toute l'année. Et pour cause, leurs propriétaires les acquièrent avant de s'en aller travailler à l'étranger. Une sorte de retraite pour les vieux jours.





Automobile
Payée cash

La conclusion de ce responsable commercial d'une grande firme automobile est sans équivoque : « Auparavant, le leasing représentait une grande part de nos ventes. Aujourd'hui, il ne dépasse pas les 50% de nos écoulements. Au début, nous étions sceptiques lorsque nous voyions débarquer une jeune femme au magasin. Maintenant, il n'est pas étonnant de la voir débarquer avec un gros chèque ou du liquide dans un sac, pour acquérir parmi nos plus belles voitures. Nous imaginons très bien d'où proviennent ces liquidités, mais ça ne nous regarde pas. Du moment qu'elles achètent ».


c
24 février 2005 14:11
Le business « friendly » de Marrakech




Intense bleu du ciel. Ocre rouge des murailles. Vert métallique des palmiers. Marrakech est pétrie de ses contrastes. Contrastes loin de se limiter aux couleurs « flashy ». À deux minutes d'un lieu de culte, la Koutoubia, on se retrouve dans un lieu de débauche, un riad, presque comme tous les autres. Deux Occidentaux vêtus de gandoura sont à l'accueil d'une dizaine de touristes. Un groupe qui passerait inaperçu s'il n'était pas composé exclusivement d'hommes.


Les riads en profitent

« L'endroit est connu pour son ambiance gay, explique un vendeur de cigarettes. Ce n'est pas le seul du genre. Des riads comme celui-ci, il en existe une bonne vingtaine à Marrakech ». Sur les guides homos, des dizaines d'hôtels ou de riads à Marrakech peuvent être recensés. Et il y en a pour toutes les bourses. Le prix de la nuitée peut varier entre 60 et 150 euros.
« Il ne faut pas se leurrer. Beaucoup d'étrangers résidant dans la ville sont des homosexuels. Les plus riches y élisent domicile en rénovant un riad ou en lançant un restaurant. Les plus modestes y viennent juste pour les vacances », nous explique-t-on. Ils viennent soit en couple soit en solo. Tous y trouvent leur compte. Car les « célibataires » peuvent toujours se rabattre sur les homosexuels de la ville. Un fast-food, sis Av. Guéliz est le repère, par excellence, des homos « intéressés ». A une table, un quinquagénaire sirote son café en scrutant tendrement son jeune partenaire. Tee-shirt moulant, coupe de cheveu baroque, ce dernier avale avec indifférence son burger. « Le tarif ici est connu : un menu plus 200 dirhams pour une passe. En haute saison, ça va jusqu'à 300 dirhams », confie une serveuse. Le soir, bars ou boîtes de nuit prennent le relais. « Il n'existe pas d'endroit exclusivement gay. En revanche, il y a des clubs hétéros très fréquentés par les homos », raconte ce barman. Là, c'est tout de même un autre standing...
La sélection est faite par le videur. Car comme pour les filles, le prix des « gars » est proportionnel au prix de la bouteille. « Un beau gosse peut demander jusqu'à 800 dirhams », poursuit le barman. Les moins chanceux des prostitués déambuleront dans les rues espérant croiser les plus excités des touristes. Ce n'est pas pour rien que Marrakech est la troisième destination touristique préférée des gays.




r
27 février 2005 17:27
c'est effarant et effrayant.. et tout me parait tellement logique malheureusement..
m
27 février 2005 17:49
Salam
A vous lire on devrait pas appelé le Royaume cherifien mais le Royaume sexuelle.
vous ne pensez vous que vous exagéré un peu la.

Bien a vous
k
27 février 2005 19:12
salam

malheureusement le maroc est en plein dans. juste dans la petite ville d'essaouira j'ai croisé 5 jeunes prostites de 16-20 ans pendant l'été dernier.
ne parlant pas des prostitués professionnelle a temps plein.celle la se comptent par centaine. et sa tend a s'empirer de plus en plus. on est dans la phase de non retour ton le gouvernement ferme les yeux sur la situation dramatique qui touche le bled. toute une generation foutu ,à cause de qui ??

mashalah.
27 février 2005 19:22
je ne savais pas marakeche etait une ville ...gaie.
:o
c
27 février 2005 19:52
La police connait les lieux de débauche , les hotels , les bar , les boites où se réunissent les prostitués et les clients , les riad gay de marrackech font ouvertement de la pub dans les revues spécialisés.
Malgré cela la police n'intervient pas , le roi ne peux pas dire qu'il n'est pas au courant.
Cette situation est voulue, on a laissait faire jusqu'a ce que cela rentre dans les moeurs de chacun.
Maintenent beaucoup de gens trouve ça parfaitement normale , on leur fait même croire que c'est comme ça dans tous les pays , que c'est inéluctable.
Au maroc les politiciens n'ont pas d'honneur , ils sont litteralement prostitué leur pays pour s'en mettre plein les poches .
27 février 2005 20:08
casaparis,

vas a coté du marché central a cas apres 10h et tu verras des jeunes gaçons faire arrassif.
:o
r
13 mars 2005 13:41
qu elle honte pour notre pays ! que font les vrais musulmans pour dénoncer ça! et ces trainés ( ces prostitués) mérittent la prison!
I
13 mars 2005 14:40
ils se font mettre à genoux par les gaouris.
r
13 mars 2005 15:27
mon coeur pleure , mon sang bouillonne dans mes veines , et j appelle au secours, mais personne ne m entend .Pourquoi au maroc ces (prostitués )sont livrées a elles mêmes et qu elles se livrent a ces actes répugnants .Elles ne respectent pas leurs dignité de femmes et d êtres humains avant tout.Pourquoi la justice ne se charge pas d elles ? Apres tout c est elles qui sont responsables ! Et qu on viens pas dire que c est la faute du chomage ! c est la débauche voila tout! On veus l evolution au Maroc , les droits dégalité hommes ,femmes ,en ce qui concerne le travail et les droits de nos cytoyens .Mais pas la prostitution ! Appel a tous ceux qui ont la foi de Allah dans le coeur !
r
13 mars 2005 16:53
allah akbal! réactualisation!
f
13 mars 2005 22:23
Allah n'a rien à voir avec ce business, la foi n'en plus.

C'est un problème économique
c
13 mars 2005 22:44
Non au maroc ; ça dépasse les probléme de misére.
quand des lycéénne se prostituent pour s'acheter des fringues à la mode (voir l'explosion des magasins en franchise de luxe qui en sont la mode)
quand une femme fait ça pour se payser plusieus appartement .
Ce n'est plus la misére qui ait en cause , mais un relachement morale.
r
14 mars 2005 09:52
réactualisation le 14 03 2005!
M
MKN
14 mars 2005 12:29
Salut à toutes et à tous,

A mon avis il est trop facile de tout mettre sur le dos de la pauvreté pour justifier ce phénomène ; dans ce cas-là comment ont fait nos grands-mères et arrières grands-mères qui ont grandit dans à une époque encore plus difficile que la notre et qui ont tout connu (froid, malnutrition, etc..) ?

Ce phénomène est plus dû à une perte des valeurs morales et musulmanes dans notre pays, un souhait de pouvoir accéder côute que coûte à la société de consommation, l’absence de patience, envies notamment accentuées par la télévision (paraboles numériques aussi) et aussi par le comportement de certains MRE qui, une fois au Maroc en été se la jouent ostensiblement devant les autochtones en leur faisaint croire à l’eldorado européen.

C’est pour cette raison que l’on voit fleurir dans le centre de Casa des boutiques de luxe et autres, des magasins qui ciblent principalement les femmes.

a
14 mars 2005 13:25
Le Maroc est un pays dans lequel le pouvoir en place encourage passivement ces phénomènes, autrement dit par son refus d'agir, il cautionne ses pratiques...
Au final, la société s'autodetruit, l'insécurité augmente, les maladies prospèrent....

En Algérie, la mendicité et la prostitition sont séverement reprimés si bien qu'au final ces phénomènes disparaissent de la scène publique...

Certes on dira que le pauvreté y est pour quelque chose, je vous l'accorde mais elle n est pas le seul paramètre, sa participation au phénomène est à mon avis négligeable, car à vrai dire il y a d'autres sociétés beaucoup plus pauvres que le Maroc et dans lesquelles ces phénomènes ne sont pas autant développés comme il y a des pays riches dans lesquelles ces phènomènes sont surdéveloppés...

Une chose est sure, la reislamisation de la société diminuera certainement ces phénomènes

r
16 mars 2005 15:32
sujet : lutter contre ça!lutter contre la prostitution !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/03/05 15:33 par rositaisspano.
s
16 mars 2005 18:39
allah est certes dur en punition et il est mésiricordieux pour ceux qui se repentent
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