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Bourse-CGI: Quels sont les bons plans?
La CGI arrive en Bourse, c’est un monstre à 3 milliards de DH ou pas loin, ce qui en fera la deuxième plus grosse introduction derrière Maroc Telecom. L’enjeu est de taille, et tout le monde s’y prépare! «C’est tellement important que la majorité des opérateurs en Bourse n’ont pas prévu de congé annuel cet été», confie un responsable de salle des marchés.
D’ailleurs, le calme qui règne sur la place casablancaise actuellement n’est autre que le reflet de l’attente de la CGI. «C’est l’opération de l’année, nous allons souscrire le maximum pour nos fonds», estime un gestionnaire de portefeuille. «Et je pense que tout le monde fera pareil, notamment avec l’arrivée des MRE», ajoute-t-il.
Chacun à sa manière de se préparer pour ne pas rater cette «Big-IPO» (IPO: initial public offering, Offre publique de vente OPV) dans l’attente du dévoilement de la note d’information, probablement en cette fin de semaine, qui précisera, entre autres, les modalités de souscription.
En tout cas, trois stratégies de préparatifs, en l’absence de liquidités, sont moralement acceptables et ne gênent pas le fonctionnement normal du marché. La première consiste en la cession d’un portefeuille d’actions détenu par l’investisseur. Généralement, le futur souscripteur doit procéder à la liquidation de sa position petit à petit pour sortir dans les meilleures conditions. Cependant, comme tout le monde aura la même réaction, les analystes tablent sur une petite correction, probablement dans les jours qui suivront la validation de la note d’information par le Conseil déontologique des valeurs mobilières.
La deuxième option possible pour tout investisseur non liquide, (compte tenu des contraintes qui lui sont propres), consiste en le nantissement de ses titres en portefeuille notamment si ce dernier les a achetés lorsque le trend était haussier. Cette solution est souvent accompagnée par un dépôt collectif (remise d’espèces) représentant un certain pourcentage de la valeur globale de souscription. Cette somme devra rester bloquée jusqu’à l’attribution définitive des titres.
La troisième stratégie des préparatifs consiste en l’engagement bancaire. En effet, le souscripteur peut couvrir sa souscription par un crédit-levier par signature jusqu’à hauteur de 100%. Tout dépendra des modalités de souscriptions spécifiées et validées par l’autorité du marché financier (CDVM) dans le cadre de la note d’information. Rappelons que le levier n’avait pas été autorisé dans le cadre de l’introduction en Bourse de m2m.
Parallèlement, certains souscripteurs recourent à d’autres moyens que l’on peut qualifier de «limites» tout en restant légaux:
Il s’agit de souscrire doublement à titre personnel et au titre de sa société. Ce qui permet d’avoir une attribution en tant que personne physique marocaine résidente et une autre en tant que personne morale résidente.
D’autres personnes physiques créent carrément des SARL, tout en précisant dans les statuts que la société peut prendre des participations et investir dans toute valeur mobilière. Il s’agit uniquement d’appartenir à la tranche «personnes morales marocaines» et avoir plus de chances lors de l’attribution.
· L’immobilier séduit!
Les premiers pas en Bourse sont toujours difficiles et synonymes de craintes. Craintes par rapport au sort de l’opération pour l’émetteur mais aussi craintes par rapport à l’attribution pour le souscripteur. Cependant, dans un marché financier «débordant» de liquidité, c’est plutôt les souscripteurs qui se font plus de souci par rapport à l’allocation. D’ailleurs, la dernière introduction (m2m) a été à la fois un succès pour son émetteur avec 92 fois de sur-souscriptions et une déception pour les souscripteurs dont le taux de satisfaction global a à peine dépassé 1%.
Par ailleurs, et ce qui fait l’originalité du marché financier marocain, ces taux de satisfaction, aussi bas soient-ils ne freinent pas l’engouement des investisseurs pour l’investissement à la Bourse et notamment dans le cadre des nouvelles introductions. Cet attrait trouve son explication dans la décote de départ caractéristique de tout papier frais. De l’autre côté, les entreprises marocaines, montrées du doigt pour leur opacité, sont en réalité de plus en plus attirées par la Bourse ne serait-ce que pour prouver leur transparence. La promotion immobilière ne fait pas exception à cette règle. D’ailleurs depuis l’introduction en Bourse de Douja promotion groupe Addoha, les compagnies du secteur n’ont pas tardé à se manifester, par jalousie ou par intérêt. D’abord Chaâbi Liliskane, qui revalorise son patrimoine foncier et qui franchira le pas probablement en cette fin d’année. Et la CGI qui amorce l’aventure et réchauffera davantage cet été.
L'économiste
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tarik81 a écrit:
La CGI qui sera la 67e valeur de la cote, serait proposée à la souscription dans une fourchette de prix compris entre 832 et 952 DH, selon nos sources les plus sûres. Les souscriptions seront ouvertes à la fin juillet pour une première cotation à la mi-août. On parle également d’une limite supérieure de 1.200 DH. La note d’information ne tardera pas à sortir. Par ailleurs, le montant global de l’opération serait de 3,5 milliards de DH. Soulignons que ces détails ne sont pas encore fixés officiellement.
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khalid.marocain a écrit:Citation
tarik81 a écrit:
La CGI qui sera la 67e valeur de la cote, serait proposée à la souscription dans une fourchette de prix compris entre 832 et 952 DH, selon nos sources les plus sûres. Les souscriptions seront ouvertes à la fin juillet pour une première cotation à la mi-août. On parle également d’une limite supérieure de 1.200 DH. La note d’information ne tardera pas à sortir. Par ailleurs, le montant global de l’opération serait de 3,5 milliards de DH. Soulignons que ces détails ne sont pas encore fixés officiellement.
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