Boudiaf ou l espoir assassiné , homme honnête et valeureux ,homme intelligent , humain , cultivé et battant ,il a payé pour toutes ces richesses qu il avait en lui , que reste t il aujourd hui (
Citation gloireespoir a écrit: Boudiaf ou l espoir assassiné , homme honnête et valeureux ,homme intelligent , humain , cultivé et battant ,il a payé pour toutes ces richesses qu il avait en lui , que reste t il aujourd hui (
Tu est venu pour honorer le pays et ramener la dignité et la justice , mais l injustice t a barré la route en te supprimant pour persévérer dans la malédiction et l oppression !
Assassiné pour avoir proclamé liberté égalité fraternité
-Pour avoir pensé faire respecter le droit humain -pour avoir dis refusons les inégalités -pour avoir osé dire haut et fort ce que les autres ne disent pas pour le bien être du peuple -pour avoir voulu enrichir le pays -pour avoir dis ouverture d esprit et ouverture sur le monde
Selon les proches de Mr Boudiaf(ALLAH IRHAMOU),quand il a ete rappele' a' Alger,le pauvre savait pertinemment qu'il risquait sa vie mais ne pouvait pas ne pas repondre a' l'appel de la Nation ...
Se rappeler ce valeureux Grand Nom est déja un vrai supplice pour toutes les forces éprises de paix et de fraternité. Les généraux ont décidé ainsi,les lâches, un certain 29 juin 1992 à 11h15 à Annaba. Mais si la justice humaine est corrompue,celle de Dieu est implaccable. Repose en paix Notre Boudiaf Maghrébin, ta place est auprès de ton seigneur.
CHER BOUDIAF Allah irahmak on t oubliera jamais , pour l homme que tu étais , tu restera gravé dans notre mémoire , ceux qui croient qu ils sont à la hauteur pour prendre ta place , ils suffit qu ils regardent derrière eux : tant de malheur , tant de souffrance et le peuple est en deuil depuis ton départ vers l éternel et jusqu a présent .Sans oublier d autres gens qui t aimaient pour ta notoriété en tant que homme VALEUREUX
Grand Hommage à celui qui était le souffle de la vie de tous ceux qui avait besoin d une réanimation .
L assassinat de Boudiaf
Karim Aimeur pour “Algérie Politique”
L’Algérie a commémoré timidement, ce 29 juin 2010, le 18eanniversaire de l’assassinat du président du Haut comité d’Etat, le regretté Mohamed Boudiaf.
Ceux et celles qui se souviennent de cette date maudite du 29 juin 1992 et fatidique pour le pays entier peuvent raconter l’évènement qui est passé en direct à la télévision à partir de Annaba.
Comme si cela s’est passé hier, je me souviens, alors que je n’avais que 10 ans, des larmes que ma mère avait versé, en apprenant par la voix de la chaîne 2 de la radio nationale, (en 1992, mon village n’avait pas encore d’électricité), que Boudiaf était assassiné. Je me souviens comment mon père s’était emporté en apprenant la nouvelle par la voix de ma mère, en versant sur elle toute sa colère. Ce jour là, mon père et ma mère avaient compris que l’Algérie ne pourra jamais être délivrée des mains des fauves qui la dirigent comme une propriété personnelle.
Dix huit (18) ans après cette date, nous regrettons aussi fortement que profondément le départ (prématuré !) de celui qui incarnait l’espoir de tous les Algériens, toutes tendances confondues, dans des circonstances «vagues ?» dont le dossier est qualifié par la justice algérienne, cette justice unique, d’« acte isolé ».
Boudiaf Mohamed est revenu, le 16 janvier 1992, diriger l’Algérie, après tant d’année d’exil, dans un contexte tout à fait exceptionnel où l’Algérie baignait dans des mares de sangs.
Boudiaf est revenu pour sauver ce qui pouvait l’être de cette Algérie malade de son destin.
Malheureusement, six (6) mois seulement après son retour, les ennemis de la nation, ceux dont la stabilité n’arrange pas, ceux qui profitent des maux des algériens, en ont voulu autrement.
Une balle dans la tête et c’est fini. C’est suffisant pour que l’Algérie traîne encore, patauge encore, s’écroule et se désespère encore.
Ce jour là, le défunt Boudiaf avait eu une partie de réponse à une question qui s’est, lui-même, posée en 1964 et pour laquelle il a consacré tout un livre : « Où va l’Algérie ». Une question reprise en 2001 lors des évènements douloureux du printemps noir en Kabylie.
Il a eu la réponse la plus dramatique qui soit. Il a eu la réponse la plus bouleversante qui soit.
L’Algérie va à l’inconnu. L’Algérie est dilapidée par une secte. L’Algérie est bradée. L’Algérie est trahie. L’Algérie est tuée.
Boudiaf était donc liquidé et l’Algérie a sombré davantage dans le noir. S’ensuivent des assassinats qui ciblent tous ceux et toutes celles qui, pour ne pas trop tartiner sur les mots, « bougent ». Six (6) ans après l’assassinat de Boudiaf, celui qui lui avait rendu un hommage énigmatique, feu Matoub Lounès en l’occurrence, a été liquidé.
Le plus regrettable dans cette Algérie que nous adorons, que nous chérissons, que nous voulons soustraire aux fauves par tous les moyens, c’est que la tendance se penche à l’oubli de ces repères, de nos repères.
Oublie entretenu ?
Nacer Boudiaf, fils du regretté déplore cet oubli «programmé ?» qui touche la mémoire de ceux qui ont voulu une véritable construction de l’Algérie.
« Le 29 juin, jour commémorant « l’acte isolé » ne retient pas l’attention du Ministre des Moudjahidin, ni celle de l’Organisation Nationale des Moudjahidin, ni celle des Chouhada. Ceux-là ont-ils oublié ce que tu as fait avant, pendant et après la Révolution. Cet oubli dont la première responsabilité incombe aux premiers responsables de la mémoire est tout simplement cruel et inacceptable. Inacceptable pour la raison simple que, d’une part, nous voulons tirer profit du football pour faire revivre le nationalisme et d’autre part on impose un silence cruel à la commémoration de l’assassinat de Boudiaf, un crime appelé ‘’acte isolé’’ », écrit le fils de Boudiaf.
« De quoi ont-ils peur de venir à El Alia. Ont-ils peur que tu te lèves encore une fois pour un nouveau 1er Novembre. Eux seuls peuvent y répondre », ajoute t-il, lui qui constate qu’un nombre cruellement limité de fidèles vient au cimetière d’El Alia, se recueillir sur la somptueuse tombe de son père.