Au Maroc les spéculateurs en tout genre ont trouvé la formule magique pour blanchir le noir.
Adeptes jusqu'alors du roi dollar, au point de modifier la devise inscrite sur ce billet vert « IN GOD I TRUST » par « IN GOLD I TRUST », voilà maintenant qu’ils chqngent cette devise en « IN BLACK I TRUST. »
Tout y passe du fameux du « BLACK IS BEAUTIFUL au « BLACK POWER » tout est prétexte pour vanter le mérite de ce NOIR ébène qui permet le blanchiment.
Vous l’avez bien entendu deviné ce NOIR n’est autre que le Bakchich ou dessous de table qui semble être devenu un sport national à tel point qu’il s’institutionnalise.
En effet, quelle aubaine pour les banques qui cherchent toujours le profit facile et qui n’hésitent plus à proposer des formules à peine déguisées pour prêter les sommes exigées au noir.
Vous ne pouvez plus rien acheter sans q’on vous demande du 20 voir du 30 parfois même du 40% au noir de la valeur du bien.
Du coup le dindon de la farce dans l’histoire, n’est autre que l’état qui se voit amputer d’une rentrée de sonnants et trébuchant indispensables à son économie.
Un impôt perdu à jamais, indispensable pour l’entretien des écoles, des routes et de l’ensemble des infrastructures se retrouve blanchi dans les poches de prometteurs et même de particuliers.
Du coup, vous avez un bien qui ne vaut pas sa valeur déclarée, l'ex propriétaire indélicat a grugé le Fisc et à votre tour si vous voulez vendre vous rentrez dans la combine et exigez du Black.
Tout cela au vu et au su de tous et roule ma poule, ni vu ni connu...
Comment arrêter ce cycle infernal ? Comment imposer une règle stricte et revenir à un marché transparent sans s’attirer la foudre de tous ceux qui n’ont pas acheté au juste prix ? Reste, une solution blanchir tout le monde et revenir à un fonctionnement légal.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter
Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
Et dire que notre pays, après avoir trainé les pieds et rappelé à l'ordre par les diverses instances internationale a fini par adopter une loi anti blanchiment d'argent. Elle est tout sauf dissuasive. En effet, elle prévoit que :" Les personnes reconnues coupables aux termes de cette loi seront passibles de deux à cinq ans d'emprisonnement, et d'une amende de 20 000 à 100 000 dirhams".
Quand un journaliste est condamné à 3 000 000 dh, bienvenue au royaume du narco trafic et du blanchiment d'argent.
Je pense que tous nos journalistes, je parle des vrais, devraient penser à leur reconversion, ils risquent beaucoup moins qu'en informant le public honnêtement.
- En ce qui concerne les transactions immobilières, la France a trouvé un moyen de mettre fin a la pratique des dessous de table: le droit de préemption.
La commune mise au courant d'une transaction immobilière peut acheter le bien au prix demandé par le vendeur.
Ainsi, un vendeur qui déclare la vente d'un bien valant 1 000 000 d'euros à 500 000 euros, peut se voir obligé de vendre à ce prix à la commune .....et il ne peut pas refuser !
Imaginez la tête des vendeurs au Maroc !!!!!!!
Mais ça ne se fera pas et si ça existe....ce n'est pas mis en pratique....ou l'on donne sa part au responsable !
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