Crédits photo : AFP/ Pascal Lachenaud Un Boeing 737 de la compagnie Ryanair a dû atterrir en urgence à Limoges après un brutal problème de dépressurisation de la cabine.
«Des gens croyaient qu'ils allaient mourir, c'était terrifiant. Il y a eu une chute soudaine de la température et un courant d'air froid. On aurait dit que quelqu'un avait ouvert la porte», selon le témoignage d'un des 168 passagers du vol Bristol-Barcelone.
Une dépressurisation soudaine dans la cabine a en effet contraint l'appareil de la compagnie irlandaise à bas coût Ryanair à atterrir d'urgence à Limoges, lundi soir vers 23h30. Le pilote a dû descendre son altitude de 8 000 mètres en cinq minutes. Seize passagers souffrant de troubles auditifs ont été brièvement hospitalisés. Les autres passagers ont été examinés par un médecin.
Une porte-parole de la compagnie irlandaise a confirmé que «le vol FR9336 de Bristol à Barcelone-Girone a été victime d'un problème de dépressurisation qui a provoqué le déploiement des masques à oxygène». «Par mesure de précaution, le capitaine a fait descendre l'avion et l'a détourné vers l'aéroport de Limoges», a-t-elle précisé.
La compagnie aérienne est accusée de ne pas avoir assuré au mieux la sécurité de ses passagers. «Les masques à oxygène sont tombés. Le mien ne se remplissait pas, celui de mon fils non plus», a affirmé un passager, l'explorateur polaire Pen Hadow.
Contredisant ce témoignage, le directeur général de Ryanair, Michael O'Leary, a déclaré sur la radio BBC 4 que tous les masques à oxygène étaient en état de fonctionner et que les procédures de sécurité avaient été respectées. Aucune défaillance particulière n'a été décelée par l'ingénieur qui a examiné l'état de l'appareil après l'incident.
La communication envers les passagers n'aurait pas non plus été claire. «Aucune annonce n'a été faite. Pourquoi n'ont-ils pas dit quelques mots rassurants?», s'est étonné Pen Hadow.
Un avion du même type a été affrété par Ryanair depuis Bristol. 127 passagers ont accepté de repartir à son bord. Ne souhaitant réembarquer à la suite de l'incident, trente-quatre passagers sont repartis mardi à la mi-journée vers l'Espagne à bord de deux bus. Un bus spécifique a été affecté à neuf adolescents espagnols et leur accompagnateur qui rentraient d'un séjour linguistique à Londres.
en cas de dépressurisation le pilote n'a pas le choix, perdre le plus rapidement de l'altitude pour sauver les vies bien sur, les tympans en prennent un coup quoi qu'on fasse en cas de dépressurisation et je pense que le personel de bord est trés affairé dans ce cas pour avoir le temps de faire une anonce pour rassurer
le problème de base est la maintenance au sol et le personnel de bord en rapport a la compression des coûts (il n'y a pas de formule magique, il faut bien serrer quelque part)
Effectivement, moins on veut payer le billet d'avion pour retourner au pays le plus souvent possible (deux ou trois fois par an au lieu d'une), plus on encourage les rotations d'appareils, la diminution des temps de contrôle, la pression sur le personnel de service (agents d'entretien, mécanicien...).. et plus on joue sur notre sécurité. Le problème est budgétaire! Barcelonne l'avion a râté son décollage une première fois, la deuxième c'était fini pour tous les passagers... Ont-ils eu le choix de descendre, il semble que non! Enfin je ne suis pas certaine qu'il y ait toujours un autre avion qui attende à ne rien faire dans une aérogare pour transporter les passagers d'un vol qui ne décollent pas la première fois... alors pression sur l'équipage, obligation de décoller.... Dieu reconnaitra les siens!
la pression sur le commandant de bord, ça c'est terrible, j'y pense car a mon travail je vois que même sans qu'on me mette la pression, bah il y a parfois prise de risque ... en voulant bien faire, bien sur
Modifié 1 fois. Dernière modification le 27/08/08 08:38 par La Boetie.
très rassurant tout ça moi qui voyage svt avec cette compagnie !!!
[b][center]Forumer tue ![/center][/b]
[color=#CC0066]PDG Yabiladi News Flash - Présidente Association Touche pas à mon Moche - Oscarisée Meilleure Berguegua Membre du Comité des Saintes Kitouches et des Ni Hmara Ni Bagra[/color]
Le titre est mal choisi; c'est le pilote qui descend au plus vite pour un air plus respirable. L'avion n'a pas perdu 8000mètres, mais descendu à cette altitude. La température externe est autour des moins 50-60 degrés à l'altitude de croisière.
Ps: Le pilote a le dernier mot pour décoller ou pas.
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