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Automobile : l’incroyable hold up des Etats-Unis en Iran
10 octobre 2013 07:33
C’est un papier hallucinant du Figaro, qui revèle le double jeu des autorités étasuniennes en Iran. Après avoir imposé à PSA d’abandonner l’assemblage de près d’un demi-million de véhicules, les Etats-Unis font pression sur Renault tout en se préparant à rafler la mise en cas de détente diplomatique.



Les Français passés au karcher

C’est un des aspects peu connus de la crise de PSA. Le constructeur français vendait 458 000 voitures en Iran en 2011 (dont les pièces détachées étaient fabriquées en France, puis assemblées en Iran). Il était le leader incontesté du marché, position qui génère, en général, des profits substantiels. Mais l’accord du constructeur français avec General Motors est venu torpiller cette position puisque l’administration étasunienne a décidé qu’il ne fallait pas commercer avec l’Iran. Résultat, le constructeur français s’est retiré du marché iranien. C’était le prix de la prise de participation de GM. Il serait bon que ceux qui glosent sur le manque d’internationalisation de PSA pensent à rappeler ce fait.

Depuis, c’est Renault qui tire les marrons du feu, avec sa Logan. Cependant, l’article du Figaro indique que l’administration Obama met aujourd’hui la pression sur l’autre constructeur français. Pire, il semble qu’il s’agirait d’une stratégie volontaire pour détruire les intérêts de la France en Iran, avant une détente diplomatique entre l’Oncle Sam et le régime iranien, qui permettrait alors aux entreprises étasuniennes de récupérer les positions qu’occupait PSA auparavant. C’est ainsi que GM aurait déjà fait une campagne de publicité et démarrer la vente de Chevrolet via à l’Azerbaïdjan.


Un marché de dupe
Il est difficile de ne pas voir l’accord passé entre PSA et GM comme une énorme arnaque. Cela explique peut-être le souhait des dirigeants du constructeur français de trouver un allié chinois pour ne pas dépendre du géant étasunien qui lui a fait le coup pendable de le priver d’un demi-million de véhicules vendus, qui explique une part non négligeable des difficultés actuelles de l’entreprise. Les révélations sur le double jeu des Etats-Unis sur le marché iranien, avec la préparation de l’ouverture du marché rendent d’autant plus troublantes les rumeurs d’une prise de contrôle de PSA par GM….

On se demande également où est passé le gouvernement français qui ne semble pas vraiment se soucier de la première filière industrielle du pays. Pourquoi Arnaud Montebourg n’a-t-il pas défendu PSA contre GM quand le yankee imposait à l’entreprise française de déguerpir d’Iran ? Pourquoi n’a-t-il pas proposé une aide au groupe français qui lui aurait permis de se passer de ces dollars qui l’asservissent et l’affaiblissent. Et il est révoltant aujourd’hui de constater que les pressions sur Renault ne soient pas dénoncées par le gouvernement. C’est bien beau de vouloir créer 34 nouvelles filières industrielles. Il faudrait d’abord défendre la première que nous avons, et qui est mal en point.

Dans ce jeu géopolitique, les intérêts de la France sont malheureusement défendus par des amateurs incapables de durcir le ton face aux Etats-Unis. Résultat, le coq gaulois se fait plumer par l’aigle yankee. Et après, on s’étonne qu’Aulnay ferme…
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
o
10 octobre 2013 11:51
Tiens tiens intéressant tout ça les ayatollah qui se réveillent et ont besoin de voitures occidentales. GM ou renault ou autre c'est de bonne guerre. C'est bien de critiquer la France sur ce point, mais il faut critiquer surtout l'Iran le chantre de l'anti américanisme qui va revenir vers le grand satan la queue entre les pattes arrière.
Voila un pays anti américain anti occidental qui s'est lancé dans la fabrication de la bombe atomique des missiles longue portée, des avions de chasse qui ne voleront jamais et qui a besoin de matériel plus simple des occidentaux. Au lieu de fabriquer des centrifugeuses d'uranium il aurait mieux fait de fabriquer des centrifugeuses pour les usines de sucre c'est plus simple et ça se vend dans tous les pays du monde ou fabriquer des turbines à gaz des concasseurs des broyeurs et j'en passe le champ est immense en technologie civile. Ils feraient mieux aussi de libérer facebook et twitter pour les jeunes iraniens
Ils veulent faire comme la Corée du nord la bombe et la misère
11 octobre 2013 05:53
le but du message est de lire le fond de l'affaire et pas faire des reflexions a deux balles dans des but de propagande pro sioniste.
Les politiciens Francais sacrifient des jobs francais qui vont partir aux ricains.


Anticipant un dégel entre Washington et Téhéran, les entreprises américaines ont discrètement repris pied en Iran, vaste marché de 80 millions de consommateurs, riche en gaz et en pétrole. «La plupart des secteurs de l'économie américaine, y compris des sociétés cotées au Nasdaq, ont envoyé ces derniers mois des émissaires en Iran», affirme un industriel français, familier de la République islamique. Ces missi dominici utilisent souvent un passeport suisse, Berne représentant les intérêts américains depuis la rupture des relations diplomatiques en 1980 entre les deux pays.

La filière automobile iranienne est particulièrement courtisée par General Motors. Le géant américain est entré en contact avec Iran Khodro, qui travaillait jusqu'en 2012 avec Peugeot pour fabriquer des modèles 206 et 405 que le groupe français a cessé de livrer à l'Iran à cause des sanctions occidentales imposées à Téhéran pour ses ambitions nucléaires. «Depuis au moins six mois que les émissaires de General Motors se rendent en Iran, ils n'en sont plus au simple repérage du marché», avertit l'industriel, «mais plutôt à l'ébauche du contrat de reprise des activités de GM», qui était solidement implanté du temps du chah.

Pour sensibiliser les Iraniens à son retour, la multinationale de Detroit s'est même offert une campagne de publicité l'an dernier dans plusieurs journaux iraniens, via un grand cabinet d'avocats internationaux. Depuis, GM est même allé jusqu'à exporter cet été en Iran des modèles Camaro, via l'Azerbaïdjan. «Un premier lot pour tester la réaction du marché», note le concurrent français. Cette initiative ne viole pas l'Executive Order Act 13645 signé le 3 juin dernier par Barack Obama. Ce décret présidentiel sanctionne toute entité étrangère qui vend ou fournit des pièces ou des services au secteur automobile iranien mais ne proscrit pas la fourniture de véhicules.

Renault y étant le principal opérateur étranger avec 90 000 voitures produites en 2012, le décret américain visait clairement la France. D'autant que le 16 juillet, le puissant lobby United Against Nuclear Iran n'a pas hésité à adresser à Carlos Ghosn, le patron de Renault, une sommation de se retirer d'Iran sous peine de sanctions américaines.

À travers «l'Executive order d'Obama, c'est un véritable nettoyage du marché automobile iranien qui se prépare pour faire place nette aux industriels américains avant un deal politique entre Téhéran et Washington», regrette un sous-traitant français, qui dénonce le peu de réponse que ce décret a suscité de la part des autorités à Paris. «Nous avons pourtant joué le jeu des sanctions américaines contre l'Iran ces dernières années», renchérit un diplomate au Quai d'Orsay. Paris est même allé parfois au-delà des exigences de Washington, comme le souligna un télégramme diplomatique de l'ambassade des États-Unis à Paris révélé par WikiLeaks et intitulé «La France à la pointe du glaive» contre l'Iran.

Avec la directive Obama, les industriels français de l'automobile ont la désagréable impression de ne pas être payés en retour. D'autant que General Motors vient encore de pousser son avantage: le centre d'achats mondial de la multinationale a envoyé une circulaire à tous les sous-traitants et fournisseurs de l'industrie automobile iranienne les menaçant de sanctions s'ils ne respectaient pas le décret Obama. Une manière de rappeler à l'ordre les récalcitrants au moment où les échanges d'amabilités entre les présidents Barack Obama et Hassan Rohani laissent entrevoir l'ouverture d'une nouvelle ère entre les deux pays. Comme souvent, l'économie a devancé la diplomatie.

Très discrètement, des cabinets américains de chasseurs de têtes ont approché des binationaux en Iran, même sans vergogne le Franco-Iranien représentant Renault. Et des sociétés comme Boeing - grand rival d'Airbus pour le remplacement de la flotte vieillissante d'Iran Air - ainsi que Caterpillar ne se gênent plus dans leur approche de ce marché porteur. Bien avant le réchauffement irano-américain amorcé lors de l'Assemblée générale des Nations unies, les patrons américains avaient remarqué que le guide suprême et numéro un du régime l'ayatollah Ali Khamenei avait autorisé des «contacts directs» avec des représentants du «Grand Satan». Avant l'élection présidentielle du 14 juin, qui a vu la victoire du modéré Rohani, «une équipe de haut niveau des gardiens de la révolution a été priée de plancher sur une check-list d'entreprises américaines avec lesquelles il serait convenable de travailler», souligne un expert de l'Iran.

D'autres rappellent que derrière les interdits, ce sont bel et bien des Américains qui ont livré l'an dernier - via un homme politique chiite irakien - un scanner dernier cri à l'hôpital du conseiller diplomatique du guide, le Dr Ali Akbar Velayati. Comme si les États-Unis fermaient les yeux sur certaines transactions «politiques» qui ne violent pas l'arsenal des sanctions imposées à l'Iran.

Retour des Européens

Les entreprises américaines ne sont pas les seules à s'intéresser au juteux marché iranien. «Les Japonais et les Allemands envoient eux aussi depuis un an des délégations d'hommes d'affaires», constate le sous-traitant français, qui rappelle que Siemens achemine toujours ses produits en contrebande via la Turquie. Dans ce dernier pays, «tout ce qui passe vers l'Iran se fait via l'Halk Bank, la banque de l'AKP, le parti islamiste au pouvoir, qui est détenue à 60 % par l'État», précise-t-il. Alors que l'ambassade de France à Téhéran a fermé son poste d'expansion économique, l'Italie, elle, vient de doubler l'effectif de son équipe commerciale. Même le «Petit Satan» britannique, qui a fermé son ambassade fin 2011, a recruté les services d'une société d'études qui travaille en collaboration avec des consultants en Iran pour repérer les marchés les plus porteurs.

«Cela fait mal au cœur de voir que la France est à la traîne, déplore un industriel, habitué de l'Iran, qui regrette le zèle du ministère de l'Économie à réclamer toutes les factures de son entreprise avec l'Iran, l'an dernier, c'est-à-dire deux mètres cubes de paperasse. «Les Français devraient se rendre compte qu'en cas d'accord entre nous et les Amé­ricains, leurs entreprises ne récolteront que des ­miettes», sourit un ­diplomate iranien. Un constat qui a pu pousser l'Élysée et le Quai ­d'Orsay à adoucir leur position vis-à-vis de Téhéran, comme on l'a constaté avec la récente rencontre Hollande-Rohani à New York.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/10/13 05:58 par Btof.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
12 octobre 2013 06:53
les Chinois a la resscousse des emplois en France !

PSA, toujours en recherche de partenariats, serait actuellement en négociations avec le Chinois Dongfeng. Celui-ci pourrait alors devenir actionnaire de 30% du groupe français.

Le groupe PSA Peugeot Citroën, qui se trouve toujours dans une situation délicate, est actuellement en recherche de nouveaux partenariats. Alors que le géant américain General Motors détient 7% du constructeur français depuis l’an dernier, on apprend que le groupe Dongfeng Motors pourrait également prendre des parts dans le capital de PSA.

La Tribune nous informe que l’accord porterait sur une participation à hauteur de 30%, ce qui équivaut à 1,2 milliard d’euros. Peugeot ne s’aventure pas pour le moment à confirmer quoi que ce soit : « Nous étudions de nouveaux projets industriels et commerciaux avec différents partenaires ainsi que les modalités financières qui accompagneraient ces projets« . Toutefois, le constructeur reconnaît que « Dongfeng est une piste sérieuse« .

Cette volonté de PSA d’ouvrir son capital à un partenaire extérieur fait suite aux grandes hésitations de General Motors pour augmenter ses parts. A noter que si cet accord avec Dongfeng est conclu comme on le prévoit aujourd’hui, le groupe chinois posséderait alors une part de PSA plus importante que la famille Peugeot (25,2% du capital). Enfin, General Motors, qui de son côté est lié à SAIC, ne s’opposerait pas à ce partenariat entre les deux entreprises.
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
R
12 octobre 2013 18:01
Bonjour Shlomo

Les pays occidentaux qui fabriquent des véhicules importent également des véhicules d'autres pays , ou est le problème ?

Les iraniens sont un peuple comme tout les peuples qui fabrique , importe ce qu'ils veulent .

Et t'es frères isralien ils fabriquent quel marques de voitures ?
o
12 octobre 2013 21:29
Bonjour
la différence c'est que l'Iran est sous le joug des sanctions qui sont en train de l'asphyxier, et s'adresser à son étrangleur qu'il a toujours traité de grand satan pour avoir des voitures m'a paru synonyme de bassesse.
Quant à mes frères t'en fait pas, ils jugent la grosse industrie lourde un peu sous développée, "tamara" n'est pas faite pour eux, ils s'attaquent à la technologie de pointe ou peu nombreux sont ceux qui peuvent les concurrencer
 
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