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Après le pétrole....c'est le riz et bientôt les autres aliments de base...
j
9 avril 2008 13:16
[tf1.lci.fr]



CA CRAINT..........................sad smiley
j
9 avril 2008 13:29
Prix agricoles : Bruxelles redoute un « tsunami » humanitaire
[ 09/04/08 ] -



« Un choc alimentaire mondial se profile », a prévenu hier le commissaire européen au Développement, Louis Michel. L'Afrique risque d'être la région la plus touchée. Les gouvernements multiplient les mesures d'urgence.

Pour endiguer les menaces d'explosion sociale, nombre de gouvernements prennent des mesures désordonnées, jugées très insuffisantes.
Afrique, Asie, Amérique latine... La flambée des prix des denrées agricoles de base provoque des tensions sociales de plus en plus fortes, qui couvent un peu partout comme dans une gigantesque Cocotte-Minute. Hier, le commissaire européen au Développement, Louis Michel, s'est montré franchement alarmiste. « Un choc alimentaire mondial se profile, moins visible que le choc pétrolier, mais avec l'effet potentiel d'un vrai tsunami économique et humanitaire en Afrique », a-t-il averti, à l'issue d'une rencontre avec le président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping. La Commission européenne a décidé de renforcer son aide alimentaire d'urgence.

En Afrique, la grogne sociale se diffuse rapidement. Les émeutes contre le coût de la vie ont fait 40 morts au Cameroun en février et généré de violents incidents en Côte d'Ivoire, en Mauritanie et au Sénégal. Au Burkina Faso, plusieurs syndicats ont lancé hier une grève générale de deux jours.

Dans un rapport publié lundi, la Banque des règlements internationaux (BRI) tirait aussi la sonnette d'alarme : « Le poids de la nourriture dans les dépenses des ménages est élevé en Afrique. Cela veut dire que la hausse des prix mondiaux peut avoir un impact majeur sur les revenus réels. »

Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques, est aussi touché de plein fouet. Des milliers de personnes ont manifesté hier à Port-au-Prince. En Asie, l'envol du prix du riz exaspère de plus en plus les populations, contraignant les gouvernements, paniqués par les risques de déstabilisation, à réagir dans l'urgence. Au Bangladesh, grand importateur de riz, où les familles les plus pauvres consacrent 70 % de leurs revenus à la nourriture, l'explosion des prix constitue une vraie menace pour la survie du gouvernement intérimaire.

Pour endiguer les menaces d'explosion sociale, l'armée philippine distribue du riz dans les quartiers pauvres de Manille. Le gouvernement indonésien, obsédé par l'élection présidentielle de l'an prochain, promet lui aussi de distribuer du riz et subventionne désormais l'huile de cuisson. Mais ces mesures désordonnées et de court terme paraissent très insuffisantes à de nombreux experts.

« Des causes de long terme »
En Chine, où le prix de la viande a augmenté de 60 % en un an, la colère monte et les autorités ont gelé en janvier les prix de plusieurs produit de base. L'inflation génère aussi des troubles au Vietnam et en Thaïlande, où le prix du riz a bondi de 50 % le mois dernier. L'apparition de ces pénuries mondiales est certes en partie liée aux aléas du climat (inondations au Bangladesh, intempéries en Chine, sècheresse ailleurs...) et à l'essor des biocarburants. Mais il y a aussi « des causes de long terme », a souligné hier à Paris Pascal Lamy, le directeur général de l'OMC, devant l'Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). L'émergence de classes moyennes en Chine et en Inde, dont la demande explose, va de pair avec l'amélioration de la qualité de leur alimentation. « Elles consomment de plus en plus de poulet et de porc, eux-mêmes transformateurs de céréales », ajoute-t-il.

En outre, les grands pays producteurs réduisent leurs exportations pour protéger leur marché intérieur, poussant davantage encore les prix mondiaux à la hausse. La suspension annoncée des exportations de riz de l'Inde (troisième exportateur mondial), elle-même confrontée à une forte inflation, a généré une nouvelle poussée de fièvre. De la Chine à l'Union européenne en passant par les Philippines, il n'y a qu'un seul mot d'ordre désormais : stimuler la production agricole.

ANNE DENIS
V
9 avril 2008 15:40
ca sera un long et oh combien mortel ramadan Mondial .......... avec la harira , les dattes et chebakia en moins

va falloir serrer la ceinture Clap ..... pour ceux ont les moyens de s'acheter une ceinture

d'un autre coté , 6 milliards , c'est un peu trop , va falloir purger .
l
9 avril 2008 18:34
c'est sur que ça va etre "chaud" à l'avenir. sad smiley
il y aura toujours des populistes pour recuperer le desespoir, se servant de l'apartenance ethnique ou religieuse pour accéder au pouvoir. sans méme parler des escrocs qui viennent nous expliquer que la main invisible du marché réglera le probléme.
B
9 avril 2008 22:13
Ce qui m'énerve le plus c'est le ou les coupables désignés. Ou plutôt la manière dont ils sont désignéss. On dit que c'est de la faute des chinois gros ou comme vous le voulez grands consommateurs, des arabes et des indiens aussi... Pour les premiers et les derniers, ils limiteraient même voire interdiraient les exportations pour leur propre besoin.

D'accord !!! mais n'oublions pas toutes les grandes firmes qui fount partie de la chaîne alimentaire de la production à la distribution qui eux s'engraissent.
Ben quoi 0-°
10 avril 2008 15:28
salam aleikoum,

non ce ne sont pas les chinois les responsables, mais les multinationales qui imposent leurs lois, tant que personne ne râle, les prix continueront à augmenter, tant que l'on est dépendant d'un autre, celui-ci fait ce qu'il veut de nous, je pense que la solution est de ne pas tout vendre et acheter, le Maroc a une agriculture qui peut s'améliorer et tendre vers l'auto-suffisance, mais c'est le travail à chacun, le piège est de laisser n'importe qui racheter nos productions agricoles pour qu'ils les revendent que dans l'idée de faire un maximum de bénéfice, continuons à favoriser le réseaux locaux et le stockage.

vous imaginez si au Maroc la viande devait être 60% plus chère...?
j
17 avril 2008 17:47
Le SOS d'un chercheur aixois : "Notre terre s'épuise"Dans un ouvrage, Daniel Nahon lance une alerte sur les sols arables

Àl’heure où le monde se concentre sur le réchauffement climatique, la raréfaction des matières premières, la hausse du prix des denrées de première nécessité, Daniel Nahon se penche sur le sort d’une ressource aussi primordiale que l’air, le soleil et l’eau : le sol. Cet éternel oublié sans lequel il n’y aurait pas de vie.

"De nos sols, explique le professeur de géosciences à l’université d’Aix, l’homme a puisé le pain pour manger, le sésame donnant l’huile pour s’éclairer, les briques pour construire, la céramique pour conserver." Dans un ouvrage* qui dérange quelques certitudes, le scientifique démontre que nos sols disparaissent.

"Le sol est résultat de l’interaction des roches dures et de l’eau de pluie, de cette alchimie créatrice d’argiles, de cette multitude de minéraux dont nos corps sont composés (nickel, chrome, potassium, etc). Il y a 500 millions d’années, de ce nid douillet composé de molécules organiques, de bactéries, est née la végétation puis la photosynthèse. L’homo sapiens en a tiré l’agriculture. La nature restitue à la terre ses prodigalités. L’Homme, lui, pollue, maltraite, érode nos sols."

Le chercheur affirme que 25 % du CO² vient de l’activité du labour; que la déforestation transforme des millions d’hectares en sols arides et saumâtres ; que l’urbanisation fait disparaître 100 m² par seconde de sols arables aux États-Unis, 14 m² en Europe.

Ajoutez au tableau l’érosion naturelle. "22 % des terres émergées de la planète sont arables, poursuit le scientifique ; dont 0,5 % disparaît chaque année comme peau de chagrin. L’agriculture intensive a tragiquement pollué les sols, notamment dans les pays tropicaux, où il est déjà fragile ; en Chine, où l’on ne peut plus circuler dans des canaux remplis d’algues. L’élevage de bœufs en Australie a tué l’herbe ; la culture du coton a fait baisser de 15 mètres le niveau de la mer d’Aral."

Comment nourrir 10 milliards de personnes à l’horizon 2050 quand les sols s’épuisent, que des hectares de terre et des milliards de litre d’eau sont mobilisés à nourrir du bétail ou à produire du bio carburant ?
"La cherté de la vie devient structurelle et l’eau douce sera denrée rare. C’est un effort de guerre qu’il faut lever, conclut Daniel Nahon qui, dans ce constat hautement pessimiste, assure croire dans l’intelligence humaine : "Depuis les pluies acides et les voitures qui consommaient 15 litres d’essence au cent, tout est allé très vite. Il faut changer les habitudes, depuis notre façon de labourer à nos modes de consommation."

Dans ses solutions, Daniel Nahon -auquel l’ancien ministre et chercheur controversé Claude Allègre a soufflé l’idée d’écrire cet ouvrage - ne se fait pas que des amis, notamment quand il suggère de poser la question des OGM, "loin du scandale des monopoles de brevets détenus par Monsanto". "La nature a permis aux plantes de climats tempérés de s’adapter à la sécheresse en devenant économes en eau du fait de la modification de leurs génomes ; les OGM peuvent rendre les plantes intelligentes."

(*) Daniel Nahon, "Lépuisement de la terre, l’enjeu du XXIe siècle", éditions Odile Jacob.


Par Carole Barletta ( [email protected] )
L
17 avril 2008 19:47
deux causes principales

1 les subventions énormes a l'agriculture des pays riches ont découragé les productions dans certains pays (meme au Maroc) par le fait même de ne pas pouvoir etre concurrentiel et crée ainsi un déséquilibre des marchés et la désaffection de terres autrefois cultivées

cela fait longtemps que c'est dénoncé mais pas sur le devant de la place


2 surpopulation

là chuuuuuuuuuuuuuuuut surtout personne n'en parle No no pas de de réduction des naissances
(au moins dix sujets ou j'ai abordé la surpopulation mondiale, personne pour suivre)



Modifié 2 fois. Dernière modification le 17/04/08 20:02 par La Boetie.
i
17 avril 2008 20:20
Citation
La Boetie a écrit:


2 surpopulation

là chuuuuuuuuuuuuuuuut surtout personne n'en parle No no pas de de réduction des naissances
(au moins dix sujets ou j'ai abordé la surpopulation mondiale, personne pour suivre)



Chuuuuuuuuuuuuuuuut, ne parlons pas de malthus
l
17 avril 2008 21:54
ça fait des années que l'on alarme sur ces riques. au lieu de parler de ça, les medias et politicars ont préféré vivre dans le reve de la croissance, de la securité, des bienfaits des nouvelles technologie...etc
on y est ou plutot on y arrive. 2 milliards d'etre humains vont morfler un peu plus.
perso, je suis un peu decouragé en ce moment.
et le pire, c'est qu'au lieu de revoir un systeme, des methodes productivistes qui saccagent les sols, les "specialistes" payés par les multinationales viennent nous expliquer qu'il faut aller vers plus encore de productivisme. peut etre qu'effectivement, pendant un certain temps, en bombardant d'engrais et de pesticides, on pourra epuiser les sols à la fois pour faire manger les populations et pour faire du gazoil "vert" (quelle blague). mais ça ne durera qu'un temps.
seule la fao a sorti un rapport declarant que l'agriculture bio pouvait repondre aux besoins de la population mondiale. on n'en a pas beaucoup entendu parler bien sur.
la surpopulation n'est pas encore veritablement un probléme. le probléme principal vient du systeme capitaliste, de la main invisible du marché qui fait qu'il est plus rentable à court terme pour un agriculteur de faire de la culture pour faire du carburant que des cultures vivrieres et bien sur aussi de l'agriculture productiviste qui a ruiné les sols un peu partout sur la planete et laminé la paysannerie.
L
18 avril 2008 07:13
Citation
a écrit:
la surpopulation n'est pas encore veritablement un probléme.

mais non les resources de la mer sont épuisés, les ninerais de plus en plus rare et dificiles a extraires, la désertification qui avance avec le surpaturage


mais non, la moitié de la population ne mange pas de viande, ils n'ont qu'a se serrer la ceinture les autres qui arrivent encore
l
18 avril 2008 08:19
la consomation d'energie, le surpaturage...etc, c'est un autre probléme. actuellement, l'humanité pourrait vivre sans proléme avec une bonne gestion des ressources, en mangeant moins de viande (quoique le poulet n'a pas l'impact du boeuf), en consommant moins d'energie...etc.
par contre, si tu envisages que l'humanité doit avoir un train de vie qui permette à l'individu lambda de manger du poisson, du boeuf tout les deux jours, de voyager en avion, de posséder deux voitures gloutonnes en carburant...etc. alors oui, nous sommes trop nombreux.
b
18 avril 2008 23:31
«Une hécatombe annoncée»

Jean Ziegler. (Reuters)

La production massive d'agrocarburants provoque une envolée des prix alimentaires mondiaux, catastrophique pour les pays du Sud, explique Jean Ziegler, conseiller à l’ONU sur l’alimentation.

QUOTIDIEN : lundi 14 avril 2008

Jean Ziegler est rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation. Ce sociologue suisse est l’auteur de L’empire de la honte (Livre de poche, 2008).


Les « émeutes de la faim » sont-elles un facteur d’instabilité planétaire?

Oui, parce qu’elles ne sont pas conjoncturelles, mais structurelles. Elles ne sont pas directement liées à des phénomènes climatiques (sécheresse en Australie) ou de développement (nouvelles classes consommatrices en Inde ou en Chine). Quand le prix du riz flambe de 52% en deux mois, celui des céréales de 84% en quatre mois, et quand le prix du fret explose avec celui du pétrole, on précipite 2 milliards de personnes sous le seuil de pauvreté.

Quelles peuvent être les conséquences?

On en voit les prémices aujourd’hui, avec les champs de riz gardés par l’armée en Thaïlande, la bataille pour le pain en Egypte, les morts par balles à Haïti. On va vers une très longue période d’émeutes, de conflits, des vagues de déstabilisation régionale incontrôlable, marquée au fer rouge du désespoir des populations les plus vulnérables. Avant la flambée des prix déjà, un enfant de moins de 10 ans mourait toutes les 5 secondes, 854 millions de personnes étaient gravement sous-alimentées ! C’est une hécatombe annoncée. Les ménages consacrent de 10 à 20% de leur budget dans l’alimentation en Occident, et de 60 à 90 % dans les pays les plus pauvres : c’est une question de survie.

Où sont les responsabilités?

Principalement dans l’indifférence des maîtres du monde, pays riches ou grands émergents. Les opinions publiques s’offusquent-elles de la famine dans le nord de l’Inde, comme il y a deux ans, ou des populations du Darfour ? Quand on lance, aux Etats-Unis, grâce à 6 milliards de subventions, une politique de biocarburant qui draine 138 millions de tonnes de maïs hors du marché alimentaire, on jette les bases d’un crime contre l’humanité pour sa propre soif de carburant… On peut comprendre le souhait du gouvernement Bush de se libérer de l’emprise des énergies fossiles importées, mais c’est déstabilisant pour le reste du monde. Et quand l’Union européenne décide de faire passer la part des biocarburants à 10 % en 2020, elle reporte le fardeau sur les petites paysanneries africaines…

Les biocarburants ne sont pas seuls responsables…

Les pays les plus pauvres paient leur quittance au FMI. Malgré les allégements de dette, 122 pays avaient une ardoise de 2 100 milliards de dollars de dettes cumulées en 2007. Les plans d’ajustement structurels du FMI imposent toujours des plantations d’exportation qui doivent servir à produire des devises et permettre aux pays du Sud de payer les intérêts de la dette aux banques du Nord. Ajoutez à cela les subventions agricoles à l’exportation qui laminent les marchés agricoles locaux, et vous arrivez à une situation explosive….
"Si les singes savaient s'ennuyer ils pourraient devenir des hommes." (Goëthe)
L
19 avril 2008 07:47
j'ai fait une exception , j'ai regardé les jt

tous les acteurs de l'agro alimentaire et les politiques disent en langage policé qu'il faut des sous .... pour subventionner les céréales (relancer et faire baisser les cours qu'ils disent)


En fait, c'est pour retomber dans le cercle vicieux de la concurrence déloyale envers les paysans des pays pauvres
Et c'est reparti pour un tour

____________

a propos, cela va être intéressant pour les pays du sud méditerranéen, la récolte étant plus précoce, si les cours tiennent bon jusqu'en juin ...
winking smiley
n
20 avril 2008 00:22
A tout cela il faut ajouter la spéculation des fonds de pension américains qui suite aux problémes des subprime, se sont tourné vers les marchés agro-alimentaire (j'ai vu ça au Journal télévisé), résultat ils ont fait grimpé les prix
L
22 avril 2008 23:58
Sur une pénurie légère , la spéculation est plus aisée que sur une marchandise dont on ne sait pas quoi faire des stocks
il y a certes une pénurie qui ira croissante (voir pourquoi et même catastrophique à long terme) la spéculation est immonde
mais elle donne l'indication d'une alarme bien plus grave
 
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