Sous couvert de lutte antiterroriste le pouvoir algérien a mis en application sa menace de surveiller et verrouiller l’internet. Après la presse, les partis politiques, les syndicats, les militants des droits de l’homme, les associations anticorruption et la société civile d’une manière générale, le pouvoir s’attaque à la toile. Rongé par la corruption et la crainte d’avoir à rendre des comptes, Bouteflika et son équipe n’épargne aucun espace d’expression libre.
Depuis quelques semaines, le réseau internet algérien est placé sous haute surveillance. Selon des informations, le gouvernement a fait récemment l’acquisition et installé un dispositif de dernière génération pour surveiller la totalité du trafic internet qui transite par le territoire national. Le matériel a été fourni par des entreprises américaines et françaises, selon la même source. Le dispositif sera renforcé prochainement par l’acquisition de systèmes capables de décrypter des messages codés sur la toile.