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Algérie : tu finiras "mchoumer" !
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31 mai 2006 19:04
ALGÉRIE - 28 mai 2006 - par FARID ALILAT

Depuis qu’il a quitté l’université d’Alger, en juin 1999, avec en poche une licence de traduction, Djamel (35 ans) est en quête d’un emploi stable. Célibataire, il vit avec ses quatre frères et sœurs dans le petit appartement de ses parents. « J’ai envoyé une centaine de CV et déposé l’équivalent d’une valise de dossiers de candidature, maugrée-t-il. Chaque fois, la réponse est la même : on vous contactera. »
Alors, pour survivre, il multiplie les petits boulots : éleveur de volailles, veilleur de nuit dans une station-service, marchand de légumes ambulant et même apprenti maçon… « Trouver un appartement, me marier ou voyager à l’étranger ? Je n’en rêve même pas, dit-il. Dans ce pays, mieux vaut ne pas faire d’études. Avec ou sans diplôme, tu finiras mchoumer [« chômeur », en arabe dialectal]. »

Les diplômés sans emploi se comptent ici en centaines de milliers. Sans doute le taux de chômage a-t-il officiellement été ramené à 15,3 %, alors qu’il culminait à près de 30 % à la fin des années 1990, mais le fléau n’en continue pas moins de frapper une large frange des Algériens de moins de 30 ans.

Pour tenter d’y faire face, le gouvernement a mis en place un dispositif qui s’adresse spécifiquement aux diplômés de l’enseignement supérieur et des établissements de la formation professionnelle : le contrat préemploi. Celui-ci se présente sous la forme d’une embauche temporaire d’une durée de douze mois, renouvelable une fois, dans les secteurs public et privé, ainsi que dans l’administration. Comprise entre 6 000 dinars et 8 000 dinars mensuels (65-86 euros), la rémunération est entièrement prise en charge par l’État, qui, en retour, espère que les employeurs offriront à une partie au moins des jeunes contractuels un emploi permanent.

Ce programme constitue une bouffée d’oxygène, sans plus. Selon les données de l’Office national des statistiques (ONS), le contrat préemploi a permis d’embaucher 142 085 jeunes entre 1998 et 2005. Or le nombre des diplômés-chômeurs dépasse aujourd’hui 450 000. Et 50 000 jeunes frais émoulus de l’université arrivent chaque année sur le marché du travail.



JeuneAfrique.com
V
31 mai 2006 19:17
le maroc quoi .......


enfin , à un petit détail prés , un tout petit ...... trois fois rien meme , 60 petits milliards de $ dans les caisses de l'état
 
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