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Les E.-U. aideront l'Afrique à se créer un avenir meilleur.
a
22 juillet 2005 00:07
Dakar (Sénégal) - Le partenariat entre les États-Unis et l'Afrique
repose
sur la conviction que seuls les Africains peuvent régler les problèmes
de
l'Afrique, mais les États-Unis feront tout leur possible pour les aider
à
avoir l'avenir brillant qu'ils méritent, a déclaré la secrétaire d'État
des États-Unis, Mme Condoleezza Rice, le 20 juillet, en annonçant
également la création d'un fonds de diversification dans le cadre de
l'AGOA et l'ouverture à Dakar d'un quatrième centre du commerce des
États-Unis.

Lors du discours qu'elle a prononcé ce jour-là, pendant la séance de
clôture du Forum de l'AGOA à Dakar, Mme Rice a réaffirmé, comme l'avait
dit le président Bush, que l'Afrique était un continent plein de
promesses, de talents et de possibilités.

« Sous la direction du président Bush, a-t-elle dit, les États-Unis ont
triplé leur aide au développement de l'Afrique, et nous la doublerons
encore d'ici à 2010. »

Le président Bush a « également mis en route le plus vaste effort
jamais
entrepris par un pays pour lutter contre une maladie », le plan de 15
milliards de dollars d'aide d'urgence à la lutte contre le sida dans le
monde.

« Pas plus tard que le mois dernier, a-t-elle déclaré, le président
Bush a
renforcé encore davantage le partenariat des États-Unis avec l'Afrique.
Il
s'est engagé à consacrer 1,2 milliard de dollars à la lutte contre le
paludisme, son objectif ultime étant d'aider 175 millions de personnes
dans 15 pays. Il a également proposé de nouvelles initiatives pour
former
500.000 enseignants africains, pour offrir des bourses d'étude à
300.000
écoliers africains, essentiellement des filles, et pour aider plusieurs
États africains à mieux protéger les droits de leurs citoyennes.

« Les États-Unis ne se contentent pas de décaisser de nouveaux fonds.
Ils
révolutionnent la façon dont la majeure partie de ces fonds est
distribuée
», a-t-elle fait remarquer.

Mme Rice a aussi fait état du Compte du millénaire, qui offre une aide
financière aux pays qui gouvernent avec justice, qui favorisent la
liberté
dans le domaine économique et qui investissent dans le domaine social.
(Madagascar et le Cap-Vert ont déjà conclu des accords de développement
avec la Société du compte du millénaire, et le Sénégal vient d'en
conclure
un le 20 juillet, dans le cadre du Forum de l'AGOA.)

L'aide au développement, a-t-elle dit, peut avoir un rôle « catalyseur
»,
mais à elle seule elle ne permettra jamais aux gens de se sortir de la
pauvreté. C'est l'économie de marché qui permet aux individus de
récolter
les fruits de leur labeur, et c'est là l'objectif de la loi sur la
croissance et les possibilités économiques en Afrique (AGOA).

« L'AGOA est le résultat d'un vaste consensus politique en faveur de
l'appui des États-Unis au développement de l'Afrique. Elle prescrit les
principes de la bonne gouvernance comme condition d'octroi de ses
avantages. Les gouvernements qui facilitent la démocratisation, qui
protègent la liberté économique et qui renforcent l'état de droit sont
les
meilleurs partenaires des citoyens animés de l'esprit d'entreprise. À
ce
jour, 37 pays de l'Afrique subsaharienne répondent à ces critères
essentiels. »

Tout le monde profite de l'AGOA, a-t-elle dit. « Les entreprises
africaines créent plus d'emplois mieux rémunérés, et les consommateurs
américains reçoivent plus de produits meilleur marché, des produits
tels
que des sorbets de l'Afrique du Sud, des sculptures de bois de la
Tanzanie
et du thon du Sénégal. Rien que l'année dernière, les importations non
pétrolières ont augmenté de 22 %, et les États-Unis ont importé au
total
pour plus de 26 milliards de dollars de produits des pays africains
bénéficiaires de l'AGOA.

« Afin de renforcer le succès de l'AGOA, les économies africaines
doivent
devenir plus compétitives et mieux à même de profiter des débouchés
commerciaux. C'est avec ceci à l'esprit que les États-Unis lancent deux
nouvelles initiatives visant à développer les capacités des pays
africains
de commercer dans le cadre du libre-échange. »

L'Initiative en faveur de la compétitivité des entreprises africaines
sur
le marché mondial, que le président Bush a annoncé dans un message
vidéo
lors de l'ouverture du forum de Dakar, a-t-elle indiqué, consacrera 200
millions de dollars, au cours des cinq années à venir, à la
facilitation
de la participation des entreprises africaines au commerce mondial et à
l'ouverture à Dakar d'un nouveau centre du commerce, qui viendra
s'ajouter
à ceux d'Accra, de Gaborone et de Nairobi et qui sera géré par l'Agence
des États-Unis pour le développement international (USAID).

Une seconde initiative a trait à la création du Fonds de
diversification
de l'AGOA. « Dans le cadre de cette initiative, plusieurs organismes
publics des États-Unis apporteront leur soutien aux États africains qui
prennent des mesures pour diversifier leur économie et pour tirer
davantage parti des avantages offerts par l'AGOA. Un des projets, sous
la
direction de l'Agence du commerce et du développement des États-Unis,
consistera à accorder une aide financière d'un montant total de 1
million
de dollars à des pays de l'Afrique de l'Ouest en vue d'accroître la
sécurité de leurs transports aériens et de préparer les plans d'une
nouvelle ligne de chemin de fer susceptible de faciliter l'intégration
de
la région. »

En conclusion, la secrétaire d'État a déclaré : « L'Afrique est un
continent dont le potentiel est considérable. Tous les êtres humains
sont
empreints de dignité et possèdent la capacité de s'épanouir dans la
liberté. Or, l'AGOA aide les femmes et les hommes talentueux de
l'Afrique
à exploiter leur potentiel naturel en vue de parvenir à la prospérité.

« Les États-Unis ne manqueront pas de leur offrir leur plein appui
alors
que les peuples de l'Afrique établissent des démocraties florissantes
et
parviennent à un développement durable. Vous avez fixé vous-mêmes ces
objectifs. Vous êtes en train de prendre votre destin en main. Les
États-Unis sont fiers d'être votre partenaire. »

Avant de prendre la parole devant les délégués au Forum de l'AGOA, Mme
Rice s'était entretenue avec le président de la République sénégalaise,
M.
Abdoulaye Wade, au palais présidentiel.
signé :acharif moulay abdellah bouskraoui.
i
22 juillet 2005 00:43
Imbéciel, tu n'a pas encore saisi que seuls les intêréts intèressent les américains, ne voit-tu pas qu'il prépare leur marché, ## #####.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/05 01:31 par webmaster.
georges orwell
r
22 juillet 2005 01:25
Franchement tu me les gonfles...
 
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