APRÈS « I FRANCESI FORA » (« les Français dehors »), le slogan « Arabi fora » (« les Arabes dehors ») fleurit depuis quelques semaines sur les murs de plusieurs agglomérations corses, alors qu'un florilège de communiqués émanant de groupuscules clandestins menacent de s'en prendre physiquement à des membres de la communauté maghrébine. Joignant le geste à la parole, ces groupuscules ont d'ores et déjà dirigé trente attentats contre des Marocains, des Algériens et des Tunisiens, depuis le début de l'année. Le drapeau du consulat du Maroc à Bastia a aussi été brûlé par des inconnus.
Plasticages et incendies de véhicules, de boutiques et de logements appartenant à des immigrés... Ramené à la population, le nombre de faits racistes enregistrés sur l'île est largement supérieur à la moyenne nationale : 95 comptabilisés dans toute la France selon le ministère de l'Intérieur. Mais il est aussi en progression brutale, alors qu'en 2003 on avait déjà enregistré trois fois plus de faits violents que l'année précédente. Une dizaine de familles ont fui l'île Face à cette recrudescence qui semble concerner davantage la Haute-Corse, plusieurs familles d'immigrés ont déjà quitté l'île. Parfois au prix de déchirements terribles entre les parents et leurs enfants qui sont nés et ont grandi en Corse. « On estime qu'une dizaine de familles sont parties dans la plus grande discrétion », précise le collectif antiraciste Ava Basta, qui milite depuis une vingtaine d'années contre le racisme sur l'île. Il faut dire qu'indépendamment des attentats les menaces proférées par les groupes clandestins ont de quoi faire redouter le pire aux victimes. « Des éliminations physiques seront perpétrées contre les plus réticents », promettait, le 7 juillet, le groupe I Clandestini Corsi, en s'en prenant à « la racaille s'enrichissant sur notre terre ». Pressées d'exprimer une condamnation, les organisations indépendantistes, dont sont, à l'évidence, issus certains des groupuscules racistes, commencent à sortir du silence qu'elles observaient jusqu'alors. Nationaliste modéré, le maire du village de Villanova, près d'Ajaccio, Dominique Bianchi, a même jumelé sa commune avec celle d'Ajim-Djerba, dans le sud de la Tunisie, la semaine dernière. Il exprime sa fierté « de voir que le drapeau corse cohabite avec le drapeau tunisien ».
Luc Mariani Le Parisien , samedi 24 juillet 2004
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
Savez-vous ce que signifi la tête sur leur drapeau ?? et bien un jour qu'and je suis allé à Olleta ( en dessous de Bastia ) un curé m'a dit qu'a l'époque je ne me souviens plus laquelle, l'île était souvent envahie, alors lorsqu'ils attrappés un envahisseur ils le décapitais ( époque rude ou les gens ne se faisaient pas de cadeau ) et un jour ce fut donc un Maure et oui un de chez nous !!!!! ils lui ont mis un bandeau et depuis c'est le symbole de leur drapeau !!! pas cool du tout !!!!!!!!!!
"Puisque tout coeur qui bat pour la liberté, n'a droit qu'à un peu de plomb, j'en réclame ma part !"( Louise Michelle )