4.21. D'ailleurs, comment oseriez-vous leur reprendre quoi que ce soit, après l'union intime qui vous a liés et les promesses solennelles que vous avez échangées?
4.22. Désormais, n'épousez plus les femmes que vos pères ont eues pour épouses. Cette interdiction ne s'applique pas au passé. En fait, une telle pratique constitue un acte abominable, une ignominie et une union odieuse.
4.23. Il vous est interdit d'épouser vos mères, vos filles, vos sœurs, vos tantes paternelles, vos tantes maternelles, les filles de vos frères, les filles de vos sœurs, les nourrices qui vous ont allaités, vos sœurs de lait, vos belles-mères, vos belles-filles, qui sont nées des femmes avec lesquelles vous avez consommé le mariage. Toutefois, il n'y a pas d'interdiction si le mariage avec la mère n'a pas été consommé. Il vous est également interdit d'épouser les femmes de vos propres fils et d'avoir pour épouses deux sœurs en même temps. Cette interdiction ne concerne pas le passé, car Dieu est Clément et Miséricordieux.
4.24. Il vous est aussi interdit d'épouser des femmes déjà mariées, à moins qu'elles ne soient vos captives de guerre. Telles sont les prescriptions du Seigneur. Excepté ces interdictions, il vous est loisible d'utiliser vos biens pour vous marier honnêtement et non pour vivre en concubinage. C'est une obligation pour vous de remettre la dot convenue à celle avec laquelle vous aurez consommé le mariage. Mais il n'y a aucun inconvénient à ce que vous modifiiez le montant de la dot d'un commun accord par la suite, car Dieu est, en vérité, Omniscient et Sage.
4.25. Quiconque d'entre vous n'a pas les moyens d'épouser des femmes de condition libre et croyantes prendra femme parmi vos jeunes esclaves croyantes. Dieu seul est à même d'apprécier la sincérité de votre foi. Vous êtes tous issus les uns des autres. Épousez-les donc avec l'autorisation de leurs maîtres et versez-leur une dot convenable à l'instar des femmes libres et non des débauchées ni des femmes de mœurs légères. Si, une fois affranchies par le mariage, elles commettent l'adultère, la peine à leur appliquer sera la moitié de celle qui est prévue pour une femme de condition libre. Telle est la règle à suivre par ceux d'entre vous qui redoutent de tomber dans le vice. Cependant, il est meilleur pour vous de patienter. Dieu est Clément et Miséricordieux.
4.26. C'est ainsi que Dieu veut vous exposer clairement Ses enseignements, vous indiquer les traditions de ceux qui vous ont précédés et vous faire bénéficier de Son pardon, car Dieu est Omniscient et Sage.
4.27. Dieu veut vous faire bénéficier de Son pardon, tandis que ceux qui se laissent dominer par leurs passions veulent vous entraîner sur une pente dangereuse.
4.28. Dieu veut alléger certaines de vos obligations, sachant bien que l'homme a été créé faible.
4.29. Ô vous qui croyez ! Ne vous dépossédez pas les uns les autres de vos biens par des procédés malhonnêtes ! Que vos échanges soient fondés sur des transactions librement consenties. N'attentez pas non plus à vos jours , car Dieu est Plein de compassion pour vous.
4.30. Quiconque agira de la sorte en usant de méchanceté et d'injustice sera par Nous précipité dans l'Enfer, chose si aisée pour le Seigneur.
4.31. Si vous évitez de commettre les péchés les plus graves qui vous sont interdits, Nous effacerons vos péchés véniels et Nous faciliterons grandement votre accès au Paradis.
4.32. N'enviez pas les faveurs par lesquelles Dieu a élevé certains d'entre vous au-dessus des autres. Aux hommes reviendra la part qu'ils auront méritée par leurs œuvres et aux femmes reviendra la part qu'elles auront méritée par leurs œuvres. Demandez à Dieu plutôt de vous accorder un peu de Sa grâce, car Il est parfaitement au courant de toute chose.
4.33. À chacun Nous avons désigné des héritiers de ce que laissent les père et mère, les proches et ceux auxquels vous êtes liés par un pacte. Donnez-leur la part qui doit leur revenir. Dieu est Témoin de tous vos actes.
4.34. Les hommes ont la charge et la direction des femmes en raison des avantages que Dieu leur a accordés sur elles, et en raison aussi des dépenses qu'ils effectuent pour assurer leur entretien. En revanche, les épouses vertueuses demeurent toujours fidèles à leurs maris pendant leur absence et préservent leur honneur, conformément à l'ordre que Dieu a prescrit. Pour celles qui se montrent insubordonnées, commencez par les exhorter, puis ignorez-les dans votre lit conjugal et, si c'est nécessaire, corrigez-les . Mais dès qu'elles redeviennent raisonnables, ne leur cherchez plus querelle. Dieu est le Maître Souverain.
4.35. Si une rupture entre les deux conjoints est à craindre, suscitez alors un arbitre de la famille de l'époux et un arbitre de la famille de l'épouse. Si les deux conjoints ont le réel désir de se réconcilier, Dieu favorisera leur entente, car Dieu est Omniscient et parfaitement Informé.
4.36. Adorez Dieu, sans rien Lui associer ! Soyez bons envers vos parents, vos proches, les orphelins, les pauvres, les voisins qu'ils soient de votre sang ou éloignés, ainsi que vos compagnons de tous les jours, les voyageurs de passage et les esclaves que vous possédez, car Dieu n'aime pas les arrogants vantards,
4.37. ainsi que les avares qui recommandent l'avarice à leurs semblables et dissimulent les faveurs dont Dieu les a gratifiés. Nous réservons un châtiment ignominieux aux impies
4.38. qui ne font l'aumône que par ostentation alors qu'ils ne croient ni en Dieu ni au Jugement dernier. En réalité, celui qui a Satan pour acolyte ne peut avoir qu'un méchant compagnon.
4.39. Que perdraient-ils à croire en Dieu et au Jugement dernier, à donner en aumône une partie des biens que Dieu leur a prodigués? Dieu les connaît si bien !
4.40. En vérité, Dieu ne saurait léser personne, pas même du poids d'un atome , et s'il s'agit d'une bonne action, Il en multiplie la valeur et lui attribue une récompense au-delà de toute limite.