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Affaire «Hamza mon BB» : Enceinte, Dounia Batma dispensée de se présenter aux audiences

(avec MAP)
Publié
Le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné, en juillet, Dounia Batma et sa sœur Ibtissam à 8 mois et un an de prison ferme. / DR
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La chambre criminelle près la Cour d'appel de Marrakech a décidé le report au 21 octobre prochain de l'examen de l'affaire «Hamza mon BB».

Un dossier dans lequel sont poursuivies la chanteuse Dounia Batma, en état de liberté, sa sœur Ibtissam Batma et deux autres personnes en état de détention.

Le report a été décidé suite à la requête de la défense de la partie civile qui a demandé un délai pour mieux préparer les plaidoiries et prendre connaissance des tenants et aboutissants de cette affaire, indique-t-on de source judiciaire.

Selon la même source, cette deuxième audience en appel a été marquée par la présence de la star marocaine et des plaignants, alors que les trois autres accusées n'ont pas été présentes en raison des mesures sanitaires en vigueur pour la prévention de la propagation de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).

De son côté, le bâtonnier Abdellatif Bouachrine, de la défense de Dounia Batma a indiqué, dans une déclaration à la presse, que la Cour a décidé, lors de cette audience, de dispenser sa cliente de se présenter lors des prochaines audiences, compte tenu de son état de santé (en état de grossesse), alors que les autres mises en cause et les plaignants seront auditionnés lors de l'audience fixée au 21 octobre.

Le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné, en juillet dernier, Dounia Batma à 8 mois de prison ferme.

La Chambre criminelle près ladite juridiction avait également condamné sa sœur Ibtissam à un an de prison, tandis que les deux autres personnes poursuivies ont écopé respectivement de 18 mois et 10 mois de prison ferme.

Les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour «participation à l'accès frauduleux au système informatique de données», «participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système», «diffusion d'images et de déclarations d'autrui sans consentement», «diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d'individus et diffamation», ainsi que pour «participation et chantage».