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Coronavirus : Retrait de licence et fermeture en cascade chez les restaurants casablancais  

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Le restaurant Casa José sis quartier Gauthier à Casablanca. / DR
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Depuis qu’ils ont été autorisés à rouvrir en juin, plus d’une vingtaine de restaurants casablancais se sont vu signifier le retrait de leur licence de vente d’alcool, tandis que d’autres ont été sommés de fermer.

Ainsi, selon L’Economiste, ces décisions sont parfois définitives, souvent allant d’une période de 4 à 6 mois. Il s’agit de restaurants huppés, à l’instar du Cabestan (4 mois de suspension), ou encore d’autres moins connus. Le quotidien cite ainsi trois autres restaurants au moins ayant fait l’objet de retrait de leur licence de vente d’alcool appartenant à la première catégorie : Un retrait définitif pour Casa José qui ne prennent plus de réservation, les restaurants piscines Tahiti, en plus du Sky Bar (Corniche) qui aurait écopé, lui, de 6 mois de suspension.

Pour la deuxième catégorie, la même source ajoute que d’autres établissements «moins prestigieux», situées notamment à Mers Sultan, ont fait également l’objet de suspensions. Et de citer des sanctions plus clémentes, comme celle du restaurant Cascade (Corniche) qui écope d’une suspension de 72 heures.

«Chaque semaine, une nouvelle liste de restaurants tombe», précise une source bien informée, qui requiert l’anonymat. La liste n’étant pas encore définitive, le média note que les restaurateurs continuent de recevoir les notifications des décisions prises par la commission en charge de l’octroi ou du retrait des licences d’alcool.

Le journal rappelle qu’officiellement, la campagne vise essentiellement les restaurants qui ne respectent pas les mesures sanitaires en vigueur pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. Il y a à peine une dizaine de jours, une campagne similaire s’est soldée par la fermeture d’une quinzaine de restaurants casablancais, rappelle-t-il.

Contactés par L’Economiste, les services de la wilaya de Casablanca n’ont pas donné suite aux sollicitations, tandis que les responsables semblent très gênés par cette question.