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France : Une commission mandatée par le CFCM pour définir «les signes de radicalité»

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Emmanuel Macron a rencontré le président du CFCM, Dalil Boubakeur (3e), et sa délégation à l'Élysée ce lundi 28 octobre 2019 à Paris. / Ph. Ludovic MARIN – Pool – AFP
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Le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a tenu ce mardi 29 octobre une réunion exceptionnelle de son conseil religieux, à la Grande mosquée de Paris, a annoncé avoir chargé une commission de «définir les grands signes de radicalité» d’ici à la fin de l’année, indique l’Agence France-Presse (AFP).

Le conseil religieux du CFCM se réunissait au lendemain d’une rencontre avec Emmanuel Macron, qui l’a appelé lundi à «combattre, aux côtés de l’Etat, le communautarisme et l’islamisme».

Les membres du conseil religieux ont condamné, dans un communiqué, l’attentat de la mosquée de Bayonne, et ont également interpellé «les personnalités politiques et médiatiques qui doivent prendre la responsabilité de leurs propos outranciers qui banalisent la haine du musulman».

Les membres du conseil religieux ont d’ailleurs précisé que le port du voile n’est pas une obligation. «Le port du voile est une prescription religieuse, mais celles qui ont décidé de s’en affranchir ne sont pas moins musulmanes et restent dans la communauté des croyants», assurent-ils.

Le Conseil du culte musulman envisage également d’intégrer des théologiennes au sein du Conseil religieux, «conscient de l’engagement de plus en plus affirmé des femmes sur la question religieuse».

«Nous avons chargé la commission religieuse (...) de définir les grands signes qui permettraient de ne pas faire l’amalgame entre religiosité et radicalité», a enfin déclaré devant la presse Aslam Timol, président de la commission halal du CFCM, promettant «des annonces très fortes» d’ici à la fin d’année.