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Sahara occidental : Le soutien au processus onusien et à la Troïka de l’UA acté

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La Conférence ministérielle africaine s'est déroulée ce lundi à Marrakech en présence de représentants de 36 Etats africains. / Ph. MAECI
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Réunis à Marrakech, ce lundi 25 mars 2019, à la Conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’Union africaine au processus politique des Nations unies sur le différend régional du Sahara occidental, les 37 pays de l'organisation panafricaine ont adopté une Déclaration finale à l’issue de cette rencontre. Un document dans lequel les signataires ont réaffirmé leur «attachement indéfectible à une Afrique unie, stable, proactive et prospère, parlant d’une seule voix et à même de répondre aux défis multidimensionnels du monde complexe d’aujourd’hui et de demain».

Selon le texte de la Déclaration finale de la Conférence, les Etats signataires ont convenus de «mettre en œuvre la vision sage et concertée des Chefs d’Etat et de Gouvernement, consacrée lors de la 31ème session Ordinaire de la Conférence de l’Union, tenue les 1 et 2 juillet 2018 à Nouakchott». Ils saluent, à cet égard, «l’adoption, à l’unanimité, de la décision Assembly/AU/Dec.693 (XXXI), sur le rapport du Président de la Commission de l’UA sur la question du Sahara, qui réaffirme l’exclusivité des Nations Unies en tant que cadre de recherche d’une solution politique, mutuellement acceptable, réaliste, pragmatique et durable à ladite question».                  

Les Etats présents ont également convenu de «préserver l’esprit et la lettre de la décision 693, fruit de consultations approfondies» et réaffirment leur «rassemblement autour d’une mise en œuvre constructive et efficace du mandat de la Troïka de l’UA, qui consiste à protéger, à appuyer et à préserver l’intégrité du processus politique en cours dans le cadre exclusif des Nations Unies».  

Les représentants des 36 pays présents à la rencontre, en plus du royaume, ont enfin estimé que «toute initiative visant à porter atteinte à la teneur de la décision 635 risque de nuire à la crédibilité des processus du partenariat, et à leur contribution à la réalisation des objectifs de développement de notre Continent».