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Grâce à l’Algérie, le Polisario prend part à une manifestation sportive «africaine»

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L'événement de l'OSTA s'est déroulé dans le complexe olympique Mohamed Boudiaf à Alger. / Ph. DR
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Le semaine dernière, l’Algérie a abrité la première édition des jeux africains du sport et travail (20-23 décembre). Un événement sous la houlette de l’Organisation du sport du travail en Afrique (OSTA), née en Gambie en 2001 et dont le siège est établi à Yaoundé.

Cette manifestation sportive a été marquée par la participation de «sportifs sahraouis» issus des camps de Tindouf. D’ailleurs, elle a servi comme base pour les médias du Front Polisario qui se vantent, depuis la semaine dernière, «les réalisations des athlètes sahraouis sur le plan continental».

Hier, l’agence de presse du Front a relayé ce qu’elle considère comme «reconnaissance des responsables africains et leurs félicitations des résultats enregistrés par les sportifs sahraouis lors de cette manifestation». Sans piper mot sur les fonctions ou les noms de ces responsables africains, l’agence évoque des «médailles d’or et des prix», se félicitant que «l’hymne sahraoui [soit] interprété lors de ce rendez-vous continental». Elle revient dans un autre article pour révéler ces noms, presque tous membres respectifs des sections locales de l’OSTA dans leur pays. D’autres médias sahraouis et algériens ont massivement repris ces informations.

Mais aucun de ces médias ne signale que seulement 8 pays africains ont répondu présents à cette «manifestation sportive continentale». De plus, les «équipes» de Sahraouis des camps de Tindouf ne sont membres d’aucun organisme sportif de renommé internationale. A titre d’exemple, la Confédération africaine de football ne reconnait pas le Polisario. Il semble donc que le Polisario doit cette participation au pays hôte, qui l’accueille déjà sur son sol depuis plus de quarante ans.