Menu

flash_2

PLF 2019 : L'Etat va-t-il privatiser La Mamounia ?

Publié
Hôtel de La Mamounia à Marrakech. / Ph. DR
Temps de lecture: 1'

Annoncée par l’Economiste cette semaine, la liste des entreprises publiques privatisables a fait l’objet d’un avant-projet de loi élaboré par le secrétariat général du gouvernement.

Cité vendredi par Médias 24, le texte évoque une liste d’établissements privatisables, excluant six entreprises publiques. «La nouvelle liste intègre l'hôtel La Mamounia à la liste des privatisables, ainsi que la centrale thermique Tahaddart», indique le média, précisant que les modalités de la privatisation éventuelle ne sont pas indiquées.

Le texte ne précise pas non plus si l’Etat compte céder partiellement ou entièrement ces deux entités. Mais il évoque cinq entreprises et deux entités hôtelières qui n’ont pas pu être cédées ou privatisées et qui ont donc été retirées de la liste. Il s’agit de CIH Bank, Complexe textile de Fès (Cotef), la société commerciale de charbon et bois Casablanca (Sococharbo), BTNA (fabrication de tuiles et briques) et la société chérifienne des sels (SCS). Il s’agit également des hôtels Ibn Toumert et Asmaa.

Pour rappel, La Mamounia a été fondée en 1923. L'hôtel mythique de Marrakech a accueilli des centaines de célébrités du monde politique, artistique et cinématographique, de Winston Churchill et Charlie Chaplin à Ronald Reagan ou Zinedine Zidane, rappelle l’agence espagnole EFE.

L’hôtel appartient actuellement à trois institutions publiques. Près de 60% de ses actions sont détenues par l’Office des chemins de fer (ONCF) et le reste, à parts égales, par la ville de Marrakech et la Caisse de dépôt et de gestion (CDG).

Le PLF 2019 adopté en conseil du gouvernement prévoit entre 5 et 6 milliards de dirhams de ressources générées par des privatisations afin de permettre à l’Etat de réduire le déficit budgétaire.