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Exploitations agricoles espagnoles : Le ministère de l’Emploi dément toute violation contre les ouvrières marocaines

(avec MAP)
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Le ministère de l'Emploi a confirmé qu'aucune violation à l'égard des ouvrières marocaines travaillant dans les exploitations agricoles espagnoles n'a été enregistrée. DR
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Le ministère de l'Emploi et de l'Insertion professionnelle a confirmé qu'aucune violation à l'égard des ouvrières marocaines travaillant dans les exploitations agricoles espagnoles (secteur de la cueillette des fruits rouges) n'a été enregistrée, et ce contrairement aux allégations diffusées par les médias et les sites électroniques.

Suite aux recommandations issues de la réunion du groupe mixte permanent maroco-espagnol sur la migration, tenue en avril dernier, une délégation conjointe maroco-espagnole a effectué, les 10 et 11 mai, une visite de terrain dans la province de Huelva (Espagne), pour s'enquérir des conditions de travail des ouvrières dans les exploitations agricoles espagnoles et les usines de conditionnement des produits agricoles et de leurs logements, indique un communiqué du ministère.

Lors d’une visite de prospection de trois entreprises pionnières dans la filière des fruits rouges et de la fraise, «aucun cas spécifique d’abus ou de violation à l’encontre des ouvrières marocaines n’a été constaté, ni à l'égard de leurs collègues dans les autres exploitations». Aucune plainte n’a été enregistrée auprès des autorités espagnoles. Le ministère a ainsi souligné que les services consulaires marocains dans la province de Séville n’ont reçu aucune plainte à ce sujet.

Le ministère a également expliqué que les conditions de travail des ouvrières marocaines illustrent la conformité du contrat de travail conclu entre les deux parties aux législations nationales en vigueur, et à la convention collective signée entre le gouvernement et les professionnels du secteur de la fraise. Les entreprises ont traduit le contrat en langue arabe en vue de renforcer la Charte d'éthique.

Les heures de travail des ouvrières agricoles atteignent jusqu'à 39 heures par semaine, à condition que les heures supplémentaires ne dépassent pas neuf heures, ce qui porte le plafond maximum à 48 heures par semaine, ajoute la même source.