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L’affaire Tariq Ramadan continue de faire couler de l’encre. Cette fois-ci, Majda Bernoussi, une Belgo-marocaine qui a eu une relation avec l’islamologue suisse, entre 2009 et 2014, témoigne au micro d’Europe 1 contre l’islamologue mis en examen pour soupçons de viols. Elle confie avoir eu affaire à un «prédateur», mais ne compte pas porter plainte.
Cependant, le témoignage de la Belgo-marocaine intéresse les enquêteurs. Majda Bernoussi estime avoir été sous l’emprise psychologique de Tariq Ramadan et révèle avoir accepté «un appui financier pour se taire», continue la même source.
La relation entre les deux est épistolaire au début, puis lorsqu’ils se rencontrent, Majda Bernoussi au début d’une belle histoire. Tariq Ramadan affirme être divorcé «devant Dieu et les hommes». La «liaison est chaotique et les ‘crises’ régulières», affirme Majda Bernoussi. Et d’ajouter : «On a vraiment affaire à un prédateur, un manipulateur extrêmement malsain, tout à fait aux antipodes de l’image qu’il donne de lui-même (...) J’étais de plus en plus malheureuse, je m’asphyxiais de l’intérieur. C’est ce qu’il veut : une soumission complète.»
La jeune femme ne parle pas de violences, mais de «comportements qui sortaient du cadre habituel». Elle quitte l’islamologue quand elle se rend compte qu’il se réjouit de la voir souffrir. Majda Bernoussi commence à parler autour d’elle, aux journalistes, aux institutions et à l’entourage de l’homme. Tariq Ramadan lui propose 27 000 euros pour acheter son silence.
La Belgo-marocaine affirme qu’«au moins 25 femmes» ont échangé avec elle. Elles disent avoir vécu la même situation en 2015.
