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Affaire Omar Raddad : Son avocate demande une contre-expertise

Publié
Omar Raddad et son avocate, Sylvie Noachovitch. Mehdi Fedouach - AFP
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L’épilogue du dossier Omar Raddad est encore loin. «Nous irons jusqu’au bout», a déclaré Me Sylvie Noachovitch, l’avocate d’Omar Raddad, ce jardinier marocain condamné pour le meurtre de la riche veuve Ghislaine Marchal en 1991, à Mougins (Alpes-Maritimes), indique le Parisien.

Ce dernier a effectivement fait savoir, par la voix de son avocate, qu’il réclamait auprès du procureur général d’Aix-en-Provence une contre-expertise après l’échec des dernières comparaisons ADN effectuées en février, précise le quotidien 20 minutes.

Début février, le parquet de Nice avait déclaré infondé le rapprochement entre une trace ADN partielle sur l’un des scellés du crime et un enregistrement au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg). L’homme soupçonné depuis octobre 2016 d’être impliqué dans le meurtre de cette femme a ainsi été mis hors de cause par les enquêteurs.

«J’ai interrogé différents spécialistes qui ont émis de sérieux doutes sur la qualité de l’expertise qui écarte cet ADN», souligne Sylvie Noachovitch auprès du Parisien. Dans son courrier adressé au parquet général, celle-ci indique qu’elle formule deux autres demandes : elle souhaite d’une part, «comme la loi (l)’y autorise», avoir accès au rapport d’enquête réalisé pour identifier et localiser le suspect dont l’empreinte figurait au Fnaeg. «A-t-il même été auditionné ?», s’interroge l’avocate.

D’autre part, elle réitère sa demande d’une comparaison «avec tout l’entourage de la victime» des trois autres traces ADN relevées sur les portes de la chaufferie – celles où figuraient les inscriptions en lettres de sang «Omar m’a tuer» et «Omar m’a t». «Il faut que l’on sache enfin à qui elles appartiennent», a-t-elle dit.