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Dernière provocation en date de Geert Wilders : l’interdiction du Coran aux Pays-Bas, selon Euronews. «Je préférerais qu’il n’y ait pas le Coran aux Pays-Bas dans la mesure où nous avons interdit ‘Mein Kampf’. Cela peut sembler hautement symbolique mais cela aurait un effet important», assure le député hollandais d’extrême droite. «Si notre pays avait une politique d’immigration plus dure que les autres pays, alors les immigrés iraient dans les autres pays», a-t-il encore déclaré.
Dimanche, des groupes musulmans ont organisé une journée contre l’islamophobie dans une mosquée d’Amsterdam. Les opposants de Geert Wilders estiment que la conjoncture sociale qui prévaut actuellement dans le pays n’est pas imputable aux immigrés ou aux musulmans, mais au chômage. Rudi Kunzel, professeur à la retraite, explique :
«La première crise du capitalisme remonte à 2008. Avec le chômage en augmentation, on a vu les opportunités d’emploi diminuer. Alors les gens ont raison d‘être en colère mais il ne faut pas que cette colère s’exerce contre les minorités.»
En pleine campagne des élections législatives, qui seront convoquées le 15 mars, Geert Wilders poursuit ainsi son offensive anti-islam. Le député du très populiste Parti pour la liberté (PVV) recueillerait environ 15% des intentions de vote, juste derrière l’actuel Premier ministre Mark Rutte du parti libéral-démocrate. En cas de victoire toutefois, du fait d’un scrutin à la proportionnelle, il ne serait pas assuré de gouverner. A moins d‘établir une alliance avec Mark Rutte, qui se refuse à le faire, rappelle Euronews.
