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Six personnes ont été tuées et huit autres blessées dans une fusillade survenue, dimanche soir, au Centre culturel islamique de Québec, qualifiée d'«acte terroriste» par les gouvernements du Québec et du Canada.
Selon Radio Canada, la Sûreté du Québec a confirmé le bilan de l'attaque, mais c'est le CHU de Québec-Université Laval qui a plus tard précisé que six des blessés, hospitalisés à l'hôpital de l'Enfant-Jésus, sont dans un état critique. D'autres personnes ont été blessées plus légèrement, alors que 39 s'en sont sorties indemnes, selon la police.
Quelques dizaines de fidèles musulmans se trouvaient à l'intérieur du centre lorsqu'au moins un suspect armé serait entré à l'intérieur de l'édifice, vers 19h45, heure de la prière, avant d'ouvrir le feu sur les fidèles. «Au moment de l'attaque, les hommes priaient au rez-de-chaussée, tandis que les femmes et les enfants se trouvaient à l'étage», précise la radio canadienne.
Un porte-parole de la police de Québec, cité par l’AFP, a confirmé sur les chaînes de télévision qu'il y avait des morts, mais il n'en a pas précisé le nombre. Il a également indiqué, à en croire l’agence française, que deux suspects avaient été arrêtés. «La police n'a pas exclu la possibilité qu'un troisième suspect soit en fuite», poursuit la même source.
Le Premier ministre québécois Philippe Couillard a déclaré sur son compte Twitter que son gouvernement était mobilisé pour assurer la sécurité de la population de Québec. «À la suite de cet acte terroriste, j'ai demandé à l'assnat (assemblée nationale du Québec, ndlr) de mettre en berne notre drapeau du Québec», a-t-il écrit.
À la suite de cet acte terroriste, j'ai demandé à l'#assnat de mettre en berne notre drapeau du #Québec. #tousunis
— Philippe Couillard (@phcouillard) 30 janvier 2017
Le Centre culturel islamique de Québec, également appelé la grande mosquée de Québec, avait déjà été la cible d'un geste à caractère haineux, le ramadan dernier, lorsqu’une tête de porc avait été déposée devant l’une de ses portes.
