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Des partis marocains condamnent l’assassinat du n°2 du Hamas

Deux partis, le PJD et le PPS, ainsi que des associations marocaines ont présenté leurs condoléances au mouvement islamiste palestinien Hamas, suite à l'assassinat du chef adjoint de son bureau politique, Saleh Al-Arouri, lors d'un raid effectué mardi par un drone israélien dans la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth.

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Saleh Al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du Hamas / DR
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Le secrétaire général du Parti de la Justice et du Développement, Abdelilah Benkirane, a envoyé un message de condoléances au chef du bureau politique du mouvement islamiste Hamas, Ismail Haniyeh, suite à l’assassinat de Saleh Al-Arouri. «Ces opérations si lâches sont la preuve de la défaite de l'ennemi sioniste et son incapacité à affronter la vaillante résistance palestinienne sur le terrain».

Benkirane s’est dit convaincu que cet assassinat est à même de renforcer «la détermination du peuple palestinien à s’unir» afin de garantir «la libération de la terre et réaliser la création d’un Etat palestinien indépendant avec sa capitale, Al-Qods Al-Sharif».

De son côté, le bureau politique du PPS a dénoncé «l’attaque sioniste contre Beyrouth et l’assassinat de dirigeants palestiniens et de civils libanais», et a qualifié l’opération de «nouveau crime odieux» commis par Israël.

Les camarades de Nabil Benabdellah ont condamné «dans les termes les plus fermes le terrorisme d'Etat pratiqué par l'entité sioniste à travers cette opération criminelle» qui constitue «une agression flagrante et une escalade dangereuse qui risque de plonger la région entière dans une guerre ouverte et globale aux conséquences désastreuses, et Israël seul porte l’entière responsabilité de ses conséquences», indique le PPS dans son communiqué.

Al Adl wal Ihsane et le MUR sur la même longueur d’onde

Pour rappel, en novembre dernier, le PPS avait comparé la guerre israélienne sur Gaza aux atrocités commises par le régime nazi en Allemagne. La formation de gauche avait alors affirmé, dans un communiqué, que «dans ce contexte il n'est pas approprié d'avancer dans l'établissement de relations avec une entité qui commet des crimes de guerre et mène un génocide contre un peuple, enfreignant le droit international et le droit humanitaire international».

L’assassinat de Saleh Al-Arouri a, par ailleurs, rapproché les positions, souvent divergentes, d’Al Adl wal Ihsane et le Mouvement Unicité et Réforme (MUR). AWI a dénoncé une «attaque perfide et lâche lancée par l’entité sioniste sur la ville de Beyrouth au Liban».

En effet, depuis le 7 octobre, les fidèles de la Jamaa sont les principaux animateurs des marches et sit-in, organisés presque quotidiennement dans plusieurs villes marocaines, sous la bannière du Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation, pour condamner l’agression israélienne.

De son côté, le chef du MUR, Aouss Rammal, a téléphoné à son homologue du Hamas, Ismail Haniyeh, pour lui présenter «ses condoléances». Rammal a également réaffirmé l’appui du MUR «à la résistance palestinienne» et dénoncé «l'agression sioniste barbare et le soutien américain et européen» à Israël.