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Les protestations dans les camps de Tindouf ont pris une tournure inquiétante pour la direction du Polisario. En riposte à la vague d’arrestations et d’enlèvements opérée dans les rangs d’activistes sahraouis, une partie des manifestants ont répondu par des actes de violence. Ce mercredi, ils ont mis le feu à une pharmacie appartenant au fils de la «ministre de l’Intérieur», Meryem Salek H’Mada, informe le Forum de Soutien aux Autonomistes de Tindouf (FORSATIN).
Le lieu, jouxtant le centre hospitalier du «camp Smara», est connu «pour accueillir des quantités de médicaments, offerts par des donateurs internationaux, qui sont vendues à la population sahraouie», précise FORSATIN. Pour rappel, le 31 mars dernier, des individus avaient incendié le centre de la gendarmerie du «camp Dakhla», situé à 200 km du siège administratif du Polisario à Rabouni.
Ce regain de tension, explique la même source, est la conséquence du refus du chef du Polisario d’ouvrir un dialogue avec les familles des détenus pour leur libération. Brahim Ghali a d'autres préoccupations. Il a présidé, mercredi 31 mai au siège du secrétariat général au «camp Rabouni», une cérémonie dédiée à la commémoration du 7e anniversaire du décès de son prédécesseur Mohamed Abdelaziz.
