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En présence du Maroc, la Syrie réintègre la Ligue arabe

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Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita / DR.
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Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a pris part, ce dimanche 7 mai au Caire, à une session d'urgence du Conseil exécutif de la Ligue arabe, consacrée notamment à l’examen du retour de la Syrie. Sans surprise, la réunion a confirmé la réadmission de Damas au sein de l’organisation panarabe, mettant ainsi fin à une suspension décrétée en 2011 en plein Printemps arabe. La décision a salué les communiqués sanctionnant les réunions de Djeddah sur la Syrie, du 14 avril et d’Amman, du 1er mai, affirmant la détermination de lancer un rôle arabe pionnier dans les efforts de la résolution de la crise syrienne.

Le chef de la diplomatie du royaume a invité, dans une allocution devant ses pairs arabes, le régime de Bachar Al-Assad à saisir cette opportunité pour lancer un processus politique devant mener à «une solution globale et durable à la crise dans ce pays». Bourita a également loué à cette occasion «les efforts déployés par l'Arabie saoudite» pour faciliter la réintégration de la Syrie. En effet, les Saoudiens ont invité, le 14 avril, l'Egypte, la Jordanie, l’Irak, les Emirats arabes unis, le Bahreïn, le Koweït, Oman et le Qatar, à se pencher sur cette question et baliser le retour de la Syrie.

Le même jour, le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan bin Abdullah Al-Saoud, a téléphoné à son homologue marocain. Les entretiens entre les deux parties ont porté sur «les développements régionaux et internationaux d'intérêt commun, et les efforts déployés à cet égard». Bourita et Bin Farhan ont abordé également lors de cet échange «les efforts des deux pays frères pour soutenir l'action arabe commune, d'une manière qui renforce la stabilité et la prospérité des pays et des peuples de la région arabe».

Pour rappel, et quelques jours avant la réunion de Djeddah, le Wall Street Journal a révélé que le Maroc, le Koweït, le Qatar, le Yémen et l’Egypte avait exprimé des réserves quant à la réintégration de la Syrie à la Ligue arabe.