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Le torchon continue de brûler entre l’Algérie et le secrétaire général de l'UMA

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Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’Union du Maghreb Arab. / Ph. Fethi Belaid - AFP
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Après l’article publié, lundi par Echorouk, l’Algérie a décidé de répondre à visage découvert à l’interview que le secrétaire général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) a accordée à la chaîne France24. Le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères a, dans un communiqué diffusé mardi soir, estimé que Taïeb Baccouche «dont le mandat est arrivé à terme, tente vainement de tromper l’opinion publique maghrébine et de travestir les faits en imputant la responsabilité du blocage de l’édification maghrébine à l’Algérie».

Sur France24, le Tunisien a répété que le gouvernement algérien ne contribue plus, depuis 2016, aux budgets annuels de l’UMA et qu'il a retiré tous ses fonctionnaires au siège du secrétariat général de l'UMA, à Rabat. Des faits qu’il a déjà révélés dans son communiqué du 18 avril.

Le porte-parole du ministère algérien a souligné que «l’ancien Secrétaire général prouve une nouvelle fois, par ses sorties médiatiques tendancieuses et condamnables, qu’il n’est pas à la hauteur de la responsabilité et de la confiance placée en sa personne». Il a également annoncé que l’Algérie souhaite «réformer le processus d’édification de l’Union maghrébine (…) sur des bases claires et fédératrices sans préalable aucune».

Pour rappel, le chef du Parti Ennahda, le Tunisien Rached Ghannouchi avait plaidé, en février 2021, pour la construction d’un Maghreb à trois, composé uniquement de l’Algérie, la Tunisie et la Libye. «Ce noyau doit être le point de départ de la relance du rêve de l’Union du Maghreb Arabe, qui contribuera à résoudre les problèmes de la Tunisie dans un cadre régional», avait-t-il précisé dans des déclarations à la presse. Une proposition saluée, en son temps, par les médias algériens.