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Mohammed VI met l’accent sur les interventions du Comité Al Qods au profit des Palestiniens

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Le Caire a accueilli, dimanche 12 février, une conférence de haut niveau sur la protection et le soutien de la ville d’Al Qods. Dans un message adressé aux participants, lu par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, le roi Mohammed VI a mis en exergue les actions du Comité Al Qods et de son bras exécutif, l’Agence Bayt Mal Al-Qods en faveur des Palestiniens.

Le souverain a souligné, dans son discours, que le souci de défendre Al Qods «ne doit être ni conjoncturel, ni circonstanciel. Il doit, au contraire, s’inscrire dans une logique globale impliquant des initiatives diplomatiques impactantes et des actions de terrain conduites au sein-même de la Ville Sainte».

«De fait, depuis plus de 25 ans et sous Notre supervision personnelle, l’action concrète menée sur le terrain par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, le bras exécutif du Comité Al-Qods, relevant de l’Organisation de la Coopération Islamique, vise à apporter son soutien à la Ville sacrée et à préserver son cachet civilisationnel.»

Roi Mohammed VI

Le Souverain a précisé que «l’Agence a pu mettre en œuvre plus de 200 projets, pour un coût estimé à 65 millions de dollars environ. Assuré à 100% par le Maroc dans la rubrique budgétaire +Dons d’Etats+, le financement de ces activités est couvert par 70% environ des dons émanant des institutions et des particuliers». L’Agence Bayt Mal Al-Qods a annoncé, la semaine dernière, avoir consacré pour l'année 2023 un budget de 3,5 millions de dollars au profit des habitants de la ville sainte.

Le souverain a réitéré, à cette occasion, son appel à «préserver la Ville sainte de Jérusalem/Al Qods Acharif comme patrimoine commun de l’humanité et, par-dessus tout, pour les fidèles des trois religions monothéistes, comme lieu de rencontre et symbole de coexistence pacifique, où se cultivent le respect réciproque et le dialogue».

Et de conclure son message en mettant en garde contre le fait de tomber dans le piège «des rhétoriques creuses, des surenchères oiseuses et des calculs étriqués» à l’heure d’aborder le dossier d’Al Qods et de la Palestine.