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Afrique du sud : Le parti de Ramaphosa répond à la demande d’expulsion de la «RASD» de l’UA

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La réunion de suivi de l’Appel de Tanger, organisée la semaine dernière au Maroc, a irrité le parti du président, Cyril Ramaphosa. Le comité exécutif de l’African National Congrèss (ANC) a riposté en demandant au gouvernement sud-africain d’œuvrer à «l’expulsion du Maroc de l'Union africaine». Une résolution célébrée par l’agence officielle de presse du Polisario.

La requête s’inscrit dans la lignée des postions anti-marocaines, revendiquées, depuis presque deux décennies par l’ANC. Pour rappel, le parti au pouvoir à Pretoria avait organisé, en octobre dernier et parallèlement à la visite du chef du Polisario en Afrique du sud, un sit-in devant l’ambassade du royaume, pour «dénoncer l'occupation du Sahara occidental».

L’ANC avait également tancé, en novembre 2019, ses membres ayant voté en faveur de la candidature du Marocain Mohamed Boudra à la présidence de l’organisation des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), lors du congrès de Durban. Même l’ancien président, Jacob Zuma, n’a pas été épargné par la colère de son parti, alors qu’il en était le chef, suite à ses entretiens avec le roi Mohammed VI, du 29 novembre 2017 à Abidjan, en marge du sommet Union africaine-Union européenne.

Pour obtenir une révision de l’Acte constitutif de l’UA, comme l'autorise l’article 32, devant conduire à l'expulsion d’un membre de l’organisation continentale, il est impératif que «les amendements ou révisions soient adoptés par la Conférence de l’Union (des chefs d’Etats) par consensus ou, à défaut, à la majorité des deux tiers, et soumis à la ratification de tous les Etats membres, conformément à leurs procédures constitutionnelles respectives».

Contrairement au Polisario et à l’Afrique du sud, l’Algérie n’a pas encore réagi à la réunion de suivi de l’Appel de Tanger, réclamant l’expulsion de la «RASD» de l’UA.