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Le conducteur du véhicule, soupçonné d'avoir mortellement fauché Aymen, le 14 décembre dernier à Montpellier, a été interpellé à Perpignan ce mardi. Selon France 3 Occitanie, les conditions de l'interpellation du jeune homme, âgé de 20 ans, restent à déterminer avec précision mais selon des sources proches de l'enquête, le conducteur aurait été interpellé sur la commune de Saint-Estève, près de Perpignan, vers 6 heures, alors qu’il revenait d'Espagne dans la nuit.
Le jeune homme faisait l’objet d’une enquête menée par la Police judiciaire de Montpellier qui a conduit à l'arrestation. Le conducteur a été interpellé par les policiers de la Brigade de recherche et d'intervention. La même source rappelle qu’il avait été rapidement identifié grâce à de nombreux témoignages recueillis sur les lieux du drame. Son véhicule avait été retrouvé abandonné peu de temps après, alors qu’il avait pris la fuite. Selon Le Parisien, le suspect était caché précisément en Andalousie, «chez des membres de sa famille éloignée et revenait en France pour trouver du soutien logistique». Il aurait été interpellé peu de temps après avoir franchi à la frontière.
Le parquet de Montpellier a indiqué, pour sa part, que l'individu devrait être présenté dans la journée au magistrat instructeur en vue de sa probable mise en examen dans le cadre d'une enquête ouverte pour «coups mortels aggravés en l'espèce avec arme». Contacté par France 3 Occitanie, le grand frère d'Aymen a exprimé son soulagement après l'arrestation du chauffard. «Il y a une partie de nous qui est morte mais on est soulagé qu'il ait été arrêté et maintenant nous voulons que justice soit faite. Nous ne voulons pas de vengeance, juste qu'il soit puni», a-t-il ajouté.
Mercredi 14 décembre, lors des célébrations de la demi-finale du Mondial 2022 à Montpellier, Aymen a été violemment percuté par le chauffard. Transféré à l'hôpital en urgence absolue, il est décédé peu après sa prise en charge médicale. Ses funérailles ont eu lieu le 20 décembre au quartier de La Paillade à Montpellier, en présence de plus de 3 000 personnes entre famille, proches et amis de l’adolescent mort à 14 ans, mais aussi beaucoup de riverains.
