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UE : Borrell interpellé sur les drones iraniens du Polisario

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L’eurodéputé Antonio López-Istúriz White du Parti populaire européen. / DR
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Le Polisario annonçait, le 3 octobre et depuis la Mauritanie, le recours prochain aux drones contre les Forces armées royales (FAR). «L'armée sahraouie utilisera bientôt des drones armés dans la guerre d'usure au Sahara occidental», avait indiqué Omar Mansour, l’émissaire de Brahim Ghali au président mauritanien Mohamed Cheikh Ould El Ghazouani.

Trois semaines après ces déclarations, l’eurodéputé Antonio López-Istúriz White du Parti Populaire Européen a adressé au chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, une question écrite portant sur ces menaces.

«L'utilisation de ce matériel militaire au Sahara occidental représente un risque grave pour la sécurité et la stabilité déjà fragiles de la région et du Sahel. L'infiltration de l'Iran dans la région constitue un risque évident pour l'accord de cessez-le-feu de l'ONU de 1991 et compromet le processus de paix, le travail de la mission de l'ONU au Sahara occidental et les efforts diplomatiques de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour amener les parties à de nouvelles tables rondes. La poursuite de l'instabilité au Sahara et au Sahel affectera négativement la sécurité européenne», a écrit le parlementaire.

Et d’enchainer en demandant à Borrell si «la Commission européenne dispose d’informations sur les drones iraniens fournis au Front Polisario». L'eurodéputé a également voulu savoir la nature des «mesures que prévoient de prendre les Vingt-Sept pour empêcher l'utilisation de ces drones, prévenir l'escalade des conflits dans la région et entraver l'infiltration de l'Iran dans les régions du Sahara et du Sahel».

Le représentant permanant du Maroc auprès de l’ONU, l’ambassadeur Omar Hilale, a affirmé jeudi que le royaume apportera une «réponse ferme et appropriée» à une éventuelle utilisation par le Polisario de «drones iraniens» contre les FAR.