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Sahara : L’Algérie attribue le rétropédalage de Borrell aux «pressions» marocaines

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Les sorties du ministre espagnol des Affaires étrangères sur le Sahara, sont attentivement scrutées en Algérie. La diplomatie algérienne a réagi aux réponses de José Manuel Albares, de la semaine dernière sur la Radio Cadena Ser, aux premières déclarations du chef de la diplomatie de l’Union européenne.

Sous couvert d’anonymat, un diplomate algérien a estimé que les propos d’Albares affirmant que «la déclaration conjointe (maroco-espagnole) du 7 avril est conforme à la position de l’Union européenne est un non-sens et une supercherie».

«L’UE n’a jamais soutenu que l’initiative marocaine d’autonomie est la "base la plus sérieuse, réaliste et crédible" pour la résolution du conflit du Sahara occidental», indique-t-il sur le journal Le Jeune Indépendant.

Le diplomate, qui a déjà célébré les premiers propos de Borrell sur la solution au conflit du Sahara, a saisi l’occasion pour attribuer le rétropédalage du Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, «aux pressions exercées par le ministre marocain des Affaires étrangères tant sur le gouvernement espagnol que sur le haut représentant de l’UE et son service de l’action extérieure».

Depuis l'annonce, le 18 mars, de l'appui de Pedro Sanchez au plan marocain d'autonomie au Sahara occidental, l'Algérie n'a pas réussi, malgré une série de sanctions économiques et politiques, a contraindre le chef du gouvernement espagnol de réviser sa décision.