Menu

flash_2

Valse des représentants du Polisario en Espagne après le soutien de Sanchez au Maroc

Publié
DR
Temps de lecture: 1'

Deux mois après le soutien de Pedro Sanchez au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, la direction du Polisario opère un mouvement parmi ses représentants en Espagne. Principale victime de cette vague de nominations, Mohamed Limam Ali Sid El Bachir,  contraint de céder son poste au Pays-basque, au profit de Khadijetou El Mokhtar. Cette dernière s'est fait connaitre au Maroc suite à son expulsion du Pérou en septembre 2017.

Le malheureux Mohamed Limam n’est autre que le frère de Mustapha Sidi El Bachir, le «ministère des territoires occupés et de la diaspora sahraouie», qui avait annoncé depuis Paris en décembre 2021, que «la «RASD» n’est pas un Etat». Ce changement risque d’aggraver les tensions entre la direction du Polisario et la tribu des Bouihates.

Les régions espagnoles d’Aragon, Andalousie, Castille-La-Manche, les Asturies et Cantabre, ont connu la désignation de nouveaux représentants. Quant au délégué général du Polisario dans la capitale espagnole, Abdellah El Arabi, il a pu conserver son titre et ses avantages.

Néanmoins, Brahim Ghali a tenu à lui adresser un avertissement en nommant Amina Chikatou, en tant que chargée de mission à Madrid. Au lendemain de l’annonce de l’appui de Pedro Sanchez à l’initiative de l’autonomie au Sahara, El Arabi avait estimé que cette position n'aura pas de conséquences sur la relation entre son mouvement et l'Espagne. Il a dû effectué un rétropédalage, immédiatement après l'annonce du Polisario de suspendre ses contacts avec le gouvernement espagnol.

Le représentant du Polisario aux Iles Canaries, Hamdi Mansour, a été épargné par ces changements. Ce dernier a joué un rôle capital dans la mobilisation des partis de l'archipel pour condamner la décision de Pedro Sanchez d'appuie du plan marocain d'autonomie au Sahara occidental.