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Affaire Ghali : Le gouvernement Sanchez fait pression sur la justice pour sauver Arancha Gonzalez

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L’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya. / DR
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Le bras de fer entre le gouvernement et le juge d’instruction, qui enquête sur les circonstances de l’entrée de Brahim Ghali en Espagne, connaît un nouveau développement. L’exécutif ne ménage pas ses efforts pour épargner à l’ancienne ministre des Affaires étrangères toute implication dans cette affaire, et il tient à le faire savoir.

Le cabinet Sanchez, par la voix de son bras judicaire, la Direction des services juridiques, a une nouvelle fois haussé le ton contre Rafael Lasala. L’organisme, placé sous la tutelle du ministère de la Justice, a fait appel de la décision du juge de maintenir l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, comme «mise en examen pour prévarication», rapporte ce lundi La Razon. Pour mémoire, Lasala a déjà retiré la «falsification de documents» de la liste des chefs d’accusation portée contre l’ex-ministre.

La Direction des services juridiques affirme, dans son recours, que la mise en examen de Mme. Gonzalez Laya «ne peut plus être prolongée», estimant qu’elle est basée «sur une simple conjecture dépourvue de minimum de soutien».

Pour l'heure, le juge d’instruction refuse de se plier aux ordres émanant de la même Direction de classer l’enquête. Faisant la sourde oreille à ses nombreux appels, Rafael Lasala n’hésite plus à pointer du doigt la responsabilité directe du chef du gouvernement, Pedro Sanchez, dans la coordination de l'opération de l’entrée, le 18 avril 2021, du chef du Front Polisario en Espagne.