Menu

flash_2

UA : Six pays siégeant au CPS ont déjà des consulats au Sahara

Publié
Photo d'illustration. / DR
Temps de lecture: 1'

Le retour du Maroc au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, s’est accompagné par la présence au sein de cette instance de l’UA de six pays, ayant déjà ouvert des consulats au Sahara. Il s’agit du Sénégal, le Burundi, Djibouti, la République Démocratique du Congo, la Gambie et la Guinée équatoriale.

Aux cotés de ces Etats qui reconnaissent publiquement la marocanité du Sahara, le royaume peut compter dans son ambition de réformer le CPS sur le Tchad de Mahamat Idriss Deby qui dirige, depuis avril 2021, un Conseil militaire de transition, constitué au lendemain du décès de son père Idriss Deby Itno. Un pouvoir que le royaume a été parmi les premiers pays à reconnaître.

Par ailleurs, les relations entre le Maroc et le Ghana sont bonnes, même si ce pays n’a pas encore retiré sa reconnaissance de la «République arabe sahraouie démocratique (RASD)». Pour rappel, le Ghana a ignoré, en décembre, l’invitation de l’Algérie à une réunion à Oran, destinée à orienter les pays africains siégeant au Conseil de sécurité à parler d’une seule voix et défendre les positions du Polisario. Accra est membre de l’instance exécutive de l’ONU pour un mandat de deux années (2022-2023).

Le Nigéria est un autre membre du tour de table du CPS. A noter que Rabat est engagé aux côtés d’Abuja dans de grands projets dont le gazoduc Maroc-Nigéria. A ces pays alliés ou proches, s’ajoute également le Cameroun.

Grâce à la présence de ces Etats, le royaume aura une opportunité de réformer de l’intérieur le Conseil de paix et de sécurité même si l’Algérie et le Polisario peuvent compter encore sur l'appui de l’Afrique du sud, la Namibie, l'Ouganda et le Zimbabwe pour faire barrage aux ambitions marocaines.