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La Russie prend, durant ce mois de février, la présidence tournante du Conseil de sécurité. Le programme prévisionnel de l’instance exécutive des Nations unies, publié par Moscou en coordination avec Antonio Guterres, n’a pas accordé de place à la question du Sahara occidental.
La diplomatie russe a préféré, plutôt, se concentrer sur d’autres dossiers plus importants pour ses intérêts stratégiques les plus immédiats, avec la programmation de réunions sur la Syrie, le Moyen-Orient, la Somalie ou encore le Yémen.
Si la Russie a ignoré la situation au Sahara durant ce mois, un membre des Quinze peut à sa demande l’inscrire sur l’agenda du Conseil de sécurité. L’exemple de la réunion du 21 décembre 2020, à l’initiative de l’Allemagne, pour débattre de la reconnaissance par l’administration Trump de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, est à cet égard un exemple éloquent.
Pour rappel, la Russie s’est abstenue, aux côtés de la Tunisie, de voter la résolution 2602, adoptée le 29 octobre 2021, par le Conseil de sécurité sur ce dossier.
