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«La reprise des relations avec le Maroc doit être la priorité n°1 du gouvernement Sanchez»

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José Margallo, ministre des Affaires étrangères espagnol de 2011 à 2016 / DR
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Cinq mois après le limogeage de l’ancienne ministre des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, la normalisation entre Rabat et Madrid se fait attendre. Pour éviter un prolongement dangereux de la crise diplomatique, des voix en Espagne appellent à une reprise urgente du dialogue entre les deux pays voisins.

Lors d'une participation à un forum économique à Melilla, ce mercredi, José Margallo, l’ancien chef de diplomatie (2011-2016), a estimé qu' «il faut régler les relations dans les plus brefs délais, car cela nous génère et pourrait générer des dégâts très importants».

L’ex-ministre des Affaires étrangères a invité le gouvernement de coalition de gauche à ériger le rétablissement de la confiance avec Rabat «au rang de la priorité n°1 de la politique espagnole», soulignant que la concrétisation de cet objectif «exige d’avoir le soutien de l’Union européenne et l’implication des Etats-Unis».

«Quand vous souhaitez boxer au dessus de votre poids, et l’Espagne est un pays avec 45 millions d’habitants, vous devez avoir des alliances très fortes et ces deux (UE et Etats-Unis, ndlr) sont les alliances dont nous avons besoin» pour faire face au Maroc, a-t-il indiqué dans un message adressé à l’exécutif Sanchez.

José Margallo a reconnu que les relations avec le royaume «se sont fortement détériorées depuis l'arrivée de ce gouvernement», reprochant à Pedro Sanchez de «ne pas comprendre le type de relation qu'il faut avoir avec le Maroc». Et de rappeler que l’actuel chef du gouvernement n’a pas réservé son premier voyage officiel à l’étranger à Rabat. Une décision que le Maroc a considéré comme un acte «inamical», a-t-il affirmé.